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Rah'em

Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 05:11
Golan Cohen
29 novembre 1947 : une date capitale dans l’histoire du peuple juif et pour sa survie. En effet, à cette même date, l’Assemblée générale de l’ONU votait en faveur du plan de partage en Palestine.

29 novembre 2006: 59 ans après cela, rien n’a changé. Nous devons toujours nous battre pour nous faire accepter. Se battre. Comment ?

Par exemple, ne pas rester les bras croisés lorsque trois jeunes soldats sont détenus prisonniers, après avoir été kidnappés, par les deux branches terroristes les plus radicales que sont le Hezbollah, milice soutenue directement par l’Iran et la Syrie, et le Hamas, l’une des organisations terroristes palestiniennes les plus actives. Et c’est ce que j’ai fais en participant à la manifestation en faveur des 3 soldats enlevés qui s’est déroulée à Bruxelles.

Ayant participé aux réunions des associations afin que la manifestation se déroule dans les conditions les plus respectables possibles, sous le patronage de Roger Pinto, président de l’association SIONA, je tiens tout d’abord à souligner un fait. Lorsque j’ai vu les organisateurs, passant des soirées à organiser cet événement la veille de la manifestation et être véritablement exténués suite aux heures de travail passées afin que tout se passe pour le mieux, je me suis dis que cela doit être ça la véritable force du peuple juif.

Ne pas oublier son prochain, lui tendre la main, le bras, et le corps entier s’il le faut, car un frère reste un frère, et qu’est ce qu’un individu n’est pas prêt à faire pour sauver ce dernier. Non, CES derniers. Ils sont au nombre de trois : Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev.

Et c’est justement pour ces trois jeunes soldats que la communauté s’est mobilisée comme jamais.

Après un voyage de trois heures, nous sommes arrivés à l’entrée de Bruxelles. Autant vous dire que notre armada de cars, près de quarante venant de Paris et de banlieue, s’est fait remarquer malgré elle pour avoir bouché une bonne partie du trafic autoroutier de la capitale européenne. Nous arrivons au moment où le meeting commence.

Je ne peux vous énumérer toutes les interventions de cet événement vu le nombre d’intervenants. C’est pour cela que je vous énumérerai seulement quelques points.

Le début de la manifestation commence par l’intervention de Roger Pinto, principal instigateur de l’événement. Ce dernier explique pourquoi avoir fait la manifestation à Bruxelles, devant le Parlement Européen. Ces députés européens qui justement ont tant insisté pour la mise en application de la résolution 1701, celle-ci une fois acceptée, ils ne se sont, semble-t-il, pas soucié des conditions d’application de ladite résolution qui stipule clairement la libération sans condition des soldats israéliens.

Pourtant, comme le président le soulignera, nous n’avons pas signe de vie d’un des trois otages malgré les rumeurs qui peuvent circuler à leurs sujet et sur leur état de santé. Il finit par annoncer que nous allons approcher les 5000 participants à la manifestation. En réalité, nous représentions une foule d'environ 3000 personnes.

Il s’en suit un discours bref, sans doute par manque de temps, du père de Guilad Shalit. Celui-ci, partisan du désengagement de Gaza, pensait que les Arabes palestiniens en profiteraient pour construire des usines qui pourraient améliorer leur déplorable économie.

Ce père d’un otage dénonce aujourd’hui les usines qui ont pour seul but de semer la terreur en développant davantage les capacités de leurs roquettes Kassam.

Puis s'en suit la prise de parole par Miki Goldwasser, la mère d'Ehoud, kidnappé au Liban. Témoignage poignant d’une mère qui souhaite vivement récupérer son fils, au point d’exhorter Hassan Nashallah de lui rendre son fils, non par geste politique mais « c’est une question d’humanité » implore-t-elle.

Lors de son intervention, il n’était pas difficile de remarquer la peine partagée par le public. Les visages consternés qu’on puisse faire autant souffrir une mère si fragile. Des femmes la regardant pleurer, versent de nombreuses larmes à leur tour. Un spectacle véritablement déchirant.

Un mot ensuite des représentants religieux qui étaient présents, dont le grand rabbin de Paris mais aussi de Bruxelles. Ils veulent croire au miracle, et ont souhaité que le soir même de la manifestation, on nous annonce aux informations la libération des trois captifs.

S’en suit l’intervention remarquée de Sammy Ghozlan, président du Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme. Il dénonce tout d’abord le manque de prise de responsabilité de l’Union qui pourtant s’était engagée à faire appliquer la résolution. Ensuite, rares sont les participants qui en ont parlé, M. Ghozlan a évoqué le rôle que joue la Syrie et l’Iran dans cette crise. Il finit enfin par souligner que les soldats ne seront jamais oubliés et que le combat continuera. Une forte acclamation du public suivra.

Cette manifestation se terminera par une chanson, interprétée par Rika Zaraï, qui est YEROUSHALAYIM SHEL ZAAV. Le public chante, l’artiste suit dans une interprétation émouvante qui rappelle ô combien le peuple juif a souffert, mais aussi continuera sans relâche à réclamer la libération de ses enfants.

Nous venons d’apprendre que la présidente de la délégation du Parlement Européen en Israël a dénoncé la violation de la Convention de Genève et du droit international par le gouvernement libanais en stipulant la résolution 1701 de l’ONU qui prévoit « la libération immédiate des militaires enlevés ».

Mais nous souhaitons connaître les décisions de ces mêmes Européens qui, nous l’espérons, seront justes, à la mesure de notre mobilisation et enfin à la hauteur du danger dans lequel se trouvent nos trois otages.
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