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Rah'em

Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 06:10
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De notre envoyée spéciale à Beyrouth MYRIAM LÉVY.
 
  
 
La candidate socialiste a ensuite rectifié ses propos, en précisant qu’elle n’avait voulu dénoncer que la politique américaine en Irak.
 
« JE PARLE avec tout le monde », telle est la volonté affichée par Ségolène Royal au Liban. Hier en fin de journée, alors que la manifestation du Hezbollah, dans laquelle elle a vu « un moment démocratique », se dispersait, Royal rencontrait dans un hôtel de Beyrouth les membres de la commission des affaires étrangères du Parlement. Parmi eux figurait un député du Hezbollah, Ali Ammar, qui lui a infligé pendant vingt minutes une diatribe antiaméricaine et anti-israélienne.
 
Le député chiite n’a fait référence aux Etats-Unis que sous le vocable de « la démence politique ». Il a comparé l’intervention israélienne au Liban à l’occupation de la France par les nazis, et le combat du Hezbollah à la Résistance française. Reprenant la parole, Royal se fit pourtant aimable. « Il y a beaucoup de choses que je partage dans ce que vous avez dit », dit elle. Et d’ajouter : « notamment votre analyse du rôle des États-Unis. » La France, certes, n’est pas sur la ligne diplomatique de Washington au Proche- Orient, mais de là à se trouver en phase avec le Hezbollah ! Il y a une marge que Royal n’a pas semblé mesurer sur le moment. À la fin de la réunion cependant, elle voulut rectifier : « Je ne voudrais pas que ce que j’ai dit soit confondu avec l’action globale des États-Unis. » Sa remarque, dit-elle ,ne portait que sur la politique irakienne de Washington. Les États- Unis sont un « pays ami, avec lequel nous avons beaucoup de convergences ». « J’aurai juste une divergence », poursuit-elle : « les Palestiniens ont le droit à un État souverain et viable mais je ne peux pas, comme vous, parler d’entité à l’égard d’Israël. Israël existe et a droit à la sécurité. »
 
Dialogue avec la Syrie
 
Pour faire bonne mesure, elle rappela que, lematin même, en visite à la base des Casques bleus à Naqoura au Liban-Sud, elle avait condamné les survols du QG onusien par les avions israéliens. Plus tard, lors de la même réunion, Royal a défendu le président Jacques Chirac, accusé par un éditorialiste d’avoir des liens avec « des affairistes », sous-entendu la famille de l’ancien premier ministre assassiné Rafic Hariri.
 
On était loin de l’ambiance très présidentielle et protégée de la résidence des Pins, la demeure de l’ambassadeur de France à Beyrouth, où elle avait tenu une conférence de presse peu de temps avant. Royal s’est déclarée « en phase avec la politique de la France au Liban » et a affirmé qu’elle avait « rassuré ses interlocuteurs sur la continuité » de cette politique. Tout en y apportant une nuance. Alors que Jacques Chirac refuse toute discussion avec la Syrie, Royal pense qu’on pourrait « estimer que le dialogue avec la Syrie ne doit pas être fermé, mais que son ouverture soit conditionnée à des gestes crédibles », notamment la mise en place du tribunal international chargé de juger les assassinats de personnalités antisyriennes, et notamment celui de Rafic Hariri.
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