6 mois de captivité

Six mois ont passé depuis l'enlèvement d'Eldad Regev et d' Ehud Goldwasser du côté israélien de la frontière avec le Liban; et de Gilad Shalit du côté israélien de la frontière avec Gaza. Depuis, aucune nouvelle, aucun signe de vie n'a été entendu des trois prisonniers. Ni leurs familles, ni le gouvernement d'Israël ne savent où ils se trouvent et quel est leur état de santé.

Six mois ont passé depuis l'enlèvement d'Eldad Regev et d'Ehud Goldwasser le 12 juillet 2006, du côté israélien de la frontière avec le Liban, une action qui a précipité la confrontation entre Israël et le Hezbollah.

Deux semaines avant leur enlèvement le 25 juin 2006, un autre soldat, Gilad Shalit avait été enlevé, cette fois du côté israélien de la frontière avec Gaza.

On refuse à ces soldats les droits les plus élémentaires. Les règles du droit humanitaire international définies dans les Conventions de Genève ne sont pas appliquées. Enfreignant la résolution 1701, les organisations terroristes à l'origine de ces enlèvements, et la Syrie et l'Iran qui les encouragent, se conduisent comme si ces hommes n'avaient pas d'identité, n'étaient que des objets, une monnaie d'échange à utiliser dans leurs jeux de négociations. Ces prisonniers n'ont même pas le droit de recevoir des messages de leurs familles; toutes les organisations internationales qui ont tenté de leur transmettre de tels messages se sont heurtées à un refus catégorique de la part des ravisseurs.

Le ministère des Affaires étrangères, la ministre Tzipi Livni et le Premier ministre Ehud Olmert œuvrent sans relâche pour obtenir leur libération, mettant le sujet sur la table à chacune de leurs rencontres diplomatiques, tant à l'étranger qu'en Israël.

Ces hommes ne doivent pas être oubliés, leur libération doit rester une priorité.

Tous les hommes politiques qui ont une influence directe ou indirecte sur la Syrie et l'Iran devraient intervenir en faveur des soldats. C'est la demande constamment réitérée des différentes ambassades israéliennes dans le monde à leurs interlocuteurs locaux.

Ni Israël, ni aucun pays ne peut accepter une telle situation. Aidez-nous à ramener nos enfants à la maison.