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Rah'em

Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 06:28
Source : desinfos.com

Source : Alain Jean-Mairet
Chacun a entendu parler des
récents affrontements qui opposent la police israélienne à de jeunes lanceurs de pierres palestiniens à Jérusalem. Mais il ne faut hélas pas (encore?) attendre des médias traditionnels qu’ils diffusent des informations utiles sur un tel événement et dépassent le premier degré, celui des bruits de trottoir. 

Ainsi, il faut comprendre qu’il ne serait pas venu à l’idée de jeunes Palestiniens désoeuvrés de s’attaquer aux travaux en question, qui consistent à remplacer un tas de terre écroulé par une passerelle enfin praticable et sûre. Non, si ces heurts se sont produits, c’est parce que certaines autorités ont attisé la haine et le sentiment d’injustice de ces jeunes en leur racontant des âneries sans nom (auxquelles ils ont été habitués à l’école). Et le mensonge atteint ici une profondeur impressionnante.

Ce n’est pas simplement que les sites Internet des organisations palestiniennes, de tout bord politique, aient participé à cet effort de propagande haineuse par des pamphlets, des forums, des sondages. Ce n’est pas que des irresponsables aient accusé publiquement les Juifs de vouloir, non pas réparer un éboulement, mais «judaïser la mosquée Al-Aqsa» ou la détruire pour reconstruire le Temple à sa place. Ce n’est pas que les responsables de l’Office musulman des biens religieux aient appelé la foule à défendre la mosquée. Ce n’est pas que Taysir al-Tamimi, haut dignitaire de l’Autorité palestinienne, ait affirmé sur la chaîne télévisée Al-Arabiya, le 6 février, que la mosquée était «en danger» et qu’il fallait absolument «la protéger des bulldozers de l’occupation israélienne». Ce n’est pas que les autres télévisions arabes aient diffusé diverses menaces et autres propos agressifs contre Israël à cette occasion. Ce n’est pas que le roi de Jordanie se soit déclaré «inquiet» de ces travaux publics. Ce n’est pas que la télévision syrienne ait accusé Israël de détruire (pas simplement vouloir, mais faire) des parties de l’Esplanade des mosquées. Ce n’est pas que le ministre égyptien des Affaires étrangères ait jugé opportun de lancer un avertissement à Israël et l’ait exhorté à cesser les travaux. Ce n’est pas que le dirigeant iranien Ali Khamenei, à l’occasion d’une embrassade avec un responsable du Djihad islamique palestinien, ait appelé le monde musulman à «faire regretter ses actions au régime sioniste». Ce n’est pas que Khaled Meshal, le chef du bureau politique du Hamas, ait tenu conférence de presse sur «l’attaque» israélienne contre Al-Aqsa, en parlant de «complot», de «crime», de «violences contre Israël» et en menaçant de multiplier les attentats terroristes. Ce n’est pas que le premier ministre du Hamas ait lui aussi parlé d’«agressions» contre la mosquée Al-Aqsa. Ce n’est pas que le président palestinien, Mahmoud Abbas, ait affirmé savoir que ce «qu’Israël fait à la porte des Mugrabim est la preuve que ses intentions et ses actions au sujet de la destruction des lieux islamiques sont préméditées». Ce n’est pas que le directeur du cabinet du même président ait promis de fournir toute l’aide nécessaire dans cette bataille.

Non, ce qui est grave, c’est que la mosquée Al-Aqsa elle-même est une escroquerie intellectuelle. Et que tous ceux qui ont étudié l’histoire de l’Islam doivent le savoir. La seule raison de ne pas clamer cela trop fort est de ne pas froisser la sensibilité de tous ces gens qu’on nourrit de mensonges depuis des générations et qui y croient, peut-être, jusqu’au fond de leur âme, ou qui ont en tout cas des raisons pragmatiques d’affirmer les croire.

Mais à l’heure où les menteurs dirigent des États, à l’heure où leurs mensonges alimentent les convictions de terroristes toujours plus nombreux et organisés, il faut choisir son camp. Et les médias qui se veulent dignes de la mission d’informer devraient être les premiers à rallier le camp de la vérité. Sinon, où en sera-t-on lorsque l’Islam, cette source éternelle de mensonges haineux, sera définitivement installé parmi nous également?

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