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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 06:26

Claire Dana Picard - Arouts Sheva


 

Les amis de Jonathan Pollard n’apprécieront certainement pas que ce dernier soit mis sur un pied d’égalité avec le chef terroriste Marwan Barghouty, qui a sur la conscience l’assassinat de nombreux Israéliens. Et pourtant, si l’on en croit le journaliste Ben Caspit, dont l’article a paru dimanche matin dans le quotidien Maariv, il aurait été question d’une transaction les concernant tous deux lors du mandat d’Ariel Sharon.

Caspit prétend en effet que l’ancien Premier ministre a proposé un arrangement aux Américains juste avant d’appliquer le plan de retrait qui devait entraîner la destruction du Goush Katif et le démantèlement de quatre localités juives du Nord de la Samarie. Sharon aurait alors indiqué qu’il était prêt à libérer le chef terroriste Marwan Barghouty, emprisonné à vie pour sa participation à de nombreux attentats meurtriers, si les Etats-Unis rendaient de leur côté la liberté à Jonathan Pollard. Ce dernier purge depuis 22 ans une peine de réclusion à perpétuité aux USA pour espionnage au profit d’Israël.

L’intermédiaire dans cette affaire aurait été l’ambassadeur d’Israël à Washington Dany Ayalon qui aurait transmis la proposition du gouvernement israélien aux Américains. Mais ces derniers auraient repoussé cette offre. Ayalon, commentant cette affaire, prétendrait aujourd’hui que "la situation a changé" et qu’il est "de l’intérêt des USA, d’Israël et du monde de freiner le Hamas en renforçant le Fatah". Et de préciser : "Barghouty est un élément déterminant dans ce processus et il serait peut-être temps de proposer une nouvelle fois cette transaction aux Etats-Unis".

A l’époque, l’affaire aurait été gardée secrète, et seuls le conseiller de Sharon, Dov Weissglass, et Ayalon auraient été mis dans la confidence. Celui-ci aurait été chargé par Sharon de vérifier discrètement si un tel échange était envisageable. Ayalon, qui aurait eu d’excellentes relations avec Condoleezza Rice, aurait alors sollicité un entretien privé, qu’il aurait obtenu, et aurait exposé à son interlocutrice les projets israéliens. Mais Rice aurait répondu qu’il était hors de question de libérer Pollard en ajoutant : "Il s’agit d’un sujet très douloureux".

Ayalon aurait alors rétorqué que "Pollard s’était déjà acquitté de sa dette en purgeant une peine de 20 ans de prison" et aurait souligné que d’autres espions plus coupables que lui avaient été libérés. Mais Rice se serait obstinée en demandant à Ayalon de ne pas insister et en prétendant que "Pollard avait trahi sa patrie (les USA)" et qu'il s'agissait d'un "sujet tabou à Washington".

Toujours d’après Caspit, Sharon aurait été profondément déçu de l’échec de cette transaction qui lui aurait été bien utile avant l’application du retrait. Le retour de Pollard aurait certainement atténué l’opposition de la droite.

Si la libération de Pollard n’est plus à l’ordre du jour, celle de Barghouty serait débattue régulièrement par le gouvernement Olmert qui se heurterait, pour l’instant, à l’opposition des services de sécurité. Selon les estimations des responsables israéliens, l’élargissement de Barghouty permettrait de renforcer le statut d’Abou Mazen et de lui assurer le contrôle de la Judée-Samarie. Les Israéliens doivent-ils risquer leur vie et leur sécurité pour une telle démarche ?

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