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Rah'em

Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 08:26
Pas des gens qui veulent informer le public, en tout cas. Sinon, ils photographieraient aussi les individus qui, au lieu de pleurer leurs morts ou de réparer leurs maisons pour leurs enfants, préfèrent élargir le trou laissé par un obus israélien égaré. Mais les photographes de presse qui travaillent à Gaza attendent que les hommes se soient éloignés et qu’une ou deux vieilles femmes ou des enfants les aient remplacés pour prendre leurs clichés. Est-ce vraiment cela que leurs rédactions ou leurs agences attendent d’eux? C’est ce qu’on dirait.

 En revanche, on ne verra sans doute guère d’images de la maison d’un membre du FPLP totalement détruite aujourd’hui à Gaza à la suite d’une explosion accidentelle. Et il faudra fouiller les blogs israéliens pour découvrir l’une ou l’autre photo d’amateur des 14 (quatorze) roquettes palestiniennens qui tombèrent aujourd’hui sur le territoire d’Israël. 

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 08:03
Que c’est un endroit où des blonds à l’accent carré et au nom juif torturent d’admirables médecins, avec des méthodes de talibans. Pire encore qu’Abou Ghraib, dont nous découvrons les témoignages accablants des victimes des pires sévices. Au point que nous, «les intellectuels qui luttent pour la paix et les autres gens raisonnables», sommes priés (en français dans le script) de croire que l’Amérique veut envahir le monde et se propose de détruire la démocratie pour cela. Standing ovation.

Le film a été réalisé avec l’aide, entre autres, des institutions suivantes:

Télévision Al-Manar à Beyrouth
Ministère libanais de la défense
Ministère libanais de la sécurité
Ministère libanais de l’Intérieur
Municipalité de Beyrouth
UNESCO Beyrouth

Il faut se forcer à examiner ces appels à la haine contre l’Amérique et les pays démocratiques. Il faut comprendre. Cette version des choses est en train de devenir la vérité pour des millions de gens qui vivent parmi nous.

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 23:35

EDITO: Israël ANALYSE - La devinette la plus courue lors des célébrations de la mort de Rabin était : et si Ytzhak Rabin n'avait pas été assassiné, où en serions nous ?

Ils étaient plus de 100.000, samedi soir 4 novembre à Tel Aviv, sur la place qui porte aujourd’hui son nom, parvis de cet « Hôtel-de-Ville » conçu par un architecte fonctionnaliste. Sans moi. Je n’ai jamais pu me faire à ces grandes messes du souvenir – à aucune grande messe d’ailleurs – même si j’en reconnais l’utilité profonde quant à la cristallisation d’une conscience collective. Il y a 11 ans, au soir de ce 4 novembre, j’étais de service à la rédaction.

Lire la suite .............

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 22:06
Par Stéphane Juffa
F-15
© Metula News Agency

Un F-15 israélien.

Cela fait longtemps que les "Phantom" ont été retirés du service actif !


Le ministre français de la Défense, Madame Michèle Alliot-Marie, a relaté hier devant les députés une "catastrophe évitée de justesse par nos militaires" – ce sont les mots qu’elle a utilisés - qui nous aurait fait passer "à deux secondes", le 31 octobre dernier, d’un échange de feu entre le contingent français et l’armée israélienne.

 

Selon le ministre, "des (chasseurs-bombardiers israéliens. Ndlr) F-15 se sont présentés en piqué puis redressement immédiat, ce qui est, d’une façon extrêmement claire, une posture d’attaque". Madame Alliot-Marie a poursuivi, devant les parlementaires, sa narration circonstanciée de ce fait de presque-guerre avec Israël dans des termes presque-militaires : "Nous avons été amenés, dans le cadre de la légitime défense, à enlever les caches de nos batteries de missiles et, à deux secondes près, il y avait un tir contre les avions qui menaçaient directement nos forces".

 

Madame Alliot-Marie a ensuite tiré des conclusions opérationnelles très énergiques de cet incident : "Ceci n'est pas tolérable. Nous sommes effectivement, là, dans le risque d'un incident extrêmement grave. Nos militaires se trouvent, dans ces conditions, dans les règles où ils doivent appliquer les tirs de légitime défense.

 

 

 

La situation qu’elle a décrite au Palais Bourbon procède effectivement de la "légitime défense", comme le ministre n’a pas manqué de le mentionner dans son intervention. C’est important, car la manœuvre des avions israéliens qu’elle a révélée donne le droit aux militaires tricolores de faire usage de leurs armes, ce, en application du mandat qui leur a été confié par le Conseil de Sécurité. Cette autorisation de faire feu n’est cependant pas applicable lorsque les appareils de la Khel Avir (l’Armée de l’Air israélienne) se contentent de survoler le territoire libanais. Même si ces vols vont à l’encontre des dispositions de la résolution 1701.

La première chose qui a surpris les analystes de la Ména, lorsqu’ils ont pris connaissance, ce matin, du contenu de ce passage du discours de Madame Alliot-Marie, c’est qu’elle avait prévu une situation de ce type le 20 octobre déjà. Elle s’exprimait alors devant les journalistes, dans l’enceinte du complexe de l’ONU à Manhattan. C’est à croire qu’elle avait eu une prémonition, puisqu’elle avait souligné la dangerosité des circonvolutions des jets israéliens dans l’éther libanais : "Elles sont dangereuses", avait prévenu Alliot-Marie, "d'abord parce qu'elles pourraient être interprétées comme hostiles par les forces de la coalition, qui pourraient être amenées à riposter dans des cas de légitime défense, et il s'agirait d'un incident très sérieux".

 

Et sur le caractère extrêmement préoccupant d’une confrontation armée entre deux puissances nucléaires, comme le sont la France et Israël, madame le ministre a indéniablement raison. Dès les premières déclarations des officiers français, qui avaient menacé leurs vis-à-vis israéliens lors de leurs rencontres périodiques, notre agence avait souligné en rouge l’étendue de ce risque, en publiant un article intitulé "La France fabrique un réel danger de confrontation armée avec Tsahal". Encore était-ce deux jours avant la menace du général français de la FINUL, Alain Pellegrini, aux termes de laquelle "(…) l’emploi de la force pourrait être envisagé dans l’avenir, si les tractations diplomatiques ne parvenaient pas à empêcher les incursions". C’était trois jours avant l’intervention d’Alliot-Marie à New York et celle du président Chirac, un peu plus tard. Nous avions tiré la sonnette d’alarme bien avant que le gouvernement français ne s’empare du dossier.

 

Depuis la déclaration d’hier, la légèreté de la démarche dudit gouvernement nous interdit. Car voilà… au fait… l’incident retracé, dans le détail, par le ministre français n’a jamais eu lieu !

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 22:04

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 21:52

Un quotidien iranien : "Montrons [à la France] et aux autres – en écartant la France des marchés iraniens – que les liens politiques et économiques avec l'Iran ont un prix…"
Un article publié le 8 novembre 2006 dans le quotidien iranien conservateur Joumhouria Eslami, affilié au séminaire religieux de Qom, sous le titre « Nous allons débuter les sanctions », exprime l'indignation iranienne face à la participation de la France à la formulation du projet de Résolution du Conseil de sécurité de l'Onu relatif aux sanctions contre l'Iran - alors que la France jouit pleinement du fructueux marché économique iranien. Le quotidien fait en outre référence aux menaces du président français Jacques Chirac émises en janvier 2006 selon lesquelles la France s'octroyait le droit de réagir de manière "non conventionnelle" le cas échéant. L'article appelle donc l'Iran à écarter la France des marchés iraniens, afin de poser un exemple pour les autres nations. Voici l’article :

"Nous n’avons oublié aucune des menaces de réaction nucléaire formulées par Jacques Chirac [contre l'Iran]."

 "Le processus des changements relatifs au dossier nucléaire iranien à des fins pacifiques entre à présent dans une nouvelle phase. La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, qui autrefois venaient à Téhéran dans le cadre d'une 'commission d'enquête', prétendument pour trouver une solution adéquate et négocier avec l'Iran, ont ensuite tenté, en tant que 'médiateurs', de nous priver unilatéralement de nos droits en échange d'engagements sans provision vis-à-vis de l'Iran ; aujourd’hui, non seulement ces pays nous menacent, mais ils s'enthousiasment de la confrontation avec l'Iran et sont encore plus ivres que les Etats-Unis.

Nous n’avons oublié aucune des menaces de réaction nucléaire formulées par Jacques Chirac [contre l'Iran] pendant ces chaudes journées d’été. La France ne s'est jamais excusée de cette déclaration ; elle ne l'a jamais corrigée ou expliquée ; au contraire, elle a choisi d'adopter vis-à-vis de l’Iran une conduite que même les Etats-Unis ne se permettent pas.

Aujourd’hui, la France figure sur la liste des Etats qui jouent un rôle direct dans la formulation des projets de Résolutions du Conseil de sécurité relatifs aux sanctions [contre l'Iran]...

Il est donc important de comprendre que ces dernières années, la France a profité au maximum des bénéfices importants récoltés sur les marchés iraniens et essaie encore de récupérer la plus grande part du délicieux gâteau de l’économie iranienne.

Paris sait que grâce aux 25 milliards d’Euros investis ces 15 dernières années dans l’économie iranienne, [la France] s’est assurée une assise importante, mais les dirigeants de Paris doivent comprendre qu’on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. M. Chirac ne peut pas à la fois nous faire des clins d’œil et en faire à nos ennemis, et piller les Iraniens. Les conditions de l’accord [économique] de la France avec l'Iran relatif au pétrole, au gaz et à l'industrie automobile, sont pour la plupart profitables à la France uniquement...

Les bénéfices de plus de 60 pourcents que la France gagne de son contrat sur le gaz avec l'Iran devraient sans aucun doute servir d'apéritif. Toutefois, il est vexant et cruel vis-à-vis de l'Iran que dans de telles circonstances [en faisant de tels bénéfices], la France soit le seul pays à exercer sur l'Iran des menaces nucléaires.

Avec sa présence chaque jour accrue - et irresponsable - sur le marché iranien, Paris essaie d'assurer ses intérêts en Iran et en dehors de l'Iran. Si Paris ne subit aucun problème suite aux sanctions contre l'Iran, Paris pourra [continuer de récolter] les importants bénéfices du marché iranien et se remplir les poches. Si [toutefois] la France doit souffrir des sanctions contre l'Iran, [du fait de l'interruption de ses liens économiques avec l'Iran], elle demandera aux Etats-Unis des dédommagements et recevra de Washington d'autres offres économiques [à la place de celles de l'Iran]."

"Viendra le jour où la coupe de notre patience sera pleine et alors nous agirons comme eux l'auraient fait à notre place - depuis longtemps."

"C'est pourquoi il convient de prévenir Paris et de les informer que nous pouvons lire leurs intentions et sommes tout à fait conscients du fait que la France ne mérite plus d'avoir une présence illimitée sur les marchés iraniens riches en bénéfices.

Montrons [à la France] et aux autres – en écartant la France des marchés iraniens – que les liens politiques et économiques avec l'Iran ont un prix… Le fait que M. Chirac lorgne la table des victuailles iraniennes, tout en participant au projet de Résolution du Conseil de sécurité relatif aux sanctions contre l'Iran, est tout à fait inadmissible et insupportable.

Dans de telles conditions, il convient de réévaluer nos relations avec la France – vu les avantages unilatéraux économiques et industriels dont elle jouit. Cette réévaluation doit avoir lieu afin d'éviter une insolence supplémentaire de la France. D'un autre côté, une telle mesure permettra de faire comprendre aux autres partenaires économiques de l'Iran qu’il y a une limite à notre patience face à leur comportement irresponsable. Viendra le jour où la coupe de notre patience sera pleine et alors nous agirons comme eux l'auraient fait à notre place - depuis longtemps."

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 20:28
"L’analyse" de Michel Barnier dans "Le Figaro",
 

© Victor Perez 
 

Michel Barnier fut, un temps, Ministre des Affaires étrangères. Affaires si "étrangères" à sa compréhension, que son éviction sans ménagement du gouvernement, par Jacques Chirac, ne fut pas une perte pour la France. On peut donc penser qu’il a eu le temps de tenter de comprendre ce qui lui a échappé lors de son ministère. A lire sa dernière opinion (sic) publiée dans Le Figaro, il y a lieu d’en douter fortement.
On peut y lire, en effet : « La victoire des démocrates aux élections de mi-mandat […] fait aussi obligation à George Bush, de redéfinir la politique américaine […] en Irak et en Israël-Palestine. Cette redéfinition nous concerne également au plus haut point, car il s'agit [de] rien moins que de la paix du monde ». Ni plus, ni moins. 

Sa lecture des événements de cette région nous apprend qu’« Au Liban, [s]es amis redoutent une guerre civile qu'ils n'ont, hélas, que trop connue », et que « C’'est le triste résultat de l'action inconsidérée d'Israël au pays du Cèdre qui, loin d'avoir " éradiqué", cet été, le Hezbollah comme il s'en étai[t] fixé le but, a renforcé ses positions et l'[a] rendu encore plus vindicatif que par le passé ».

 Ah, bon ? Si Israël s’était laissé bombardé tranquillement, sans esquisser la moindre autodéfense, les amis de ce diplomate seraient-ils, actuellement, au bord d’une guerre civile ? La réponse saute aux yeux.

Autre étrangeté, chez ce diplomate féru de politiquement correct : « Parallèlement, l'État hébreu, déstabilisé par ce qu'il faut bien appeler son échec au Liban, s'enfonce dans une répression de plus en plus violente à l'encontre des Palestiniens ». 
Il est évident que si le "vainqueur" Nasrallah se terre encore de nos jours dans un bunker ce n’est que pour cause de modestie. Quant à la "répression des Palestiniens", il va sans dire que leurs "résistants" ont, eux, le droit d’infliger aux populations israéliennes voisines la terreur permanente de roquettes, puisqu’elles sont, d’après la terminologie française, « artisanales » ! 

A lire, par ailleurs, la suite de son pamphlet anti-israélien, on comprend aisément que si les Palestiniens tentent d’assassiner des Israéliens ce n’est que par vengeance : « L'horrible raid sur Beit Hanoun, comme tous ceux qui l'ont précédé, a produit de nouvelles haines, et donné l'occasion au Hamas de radicaliser encore ses positions ».

La bavure, l’erreur technique ou humaine est devenue un « horrible raid » qui se perd parmi tant d’autres... Affirmation qui en dégoûte plus d’un d’avoir eu, un jour, ce triste sire comme ministre.

 D’autres stupidités du même genre, notamment sur l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan meublent l’espace accordé généreusement par le quotidien à Michel Barnier. Des niaiseries qui annoncent toutes un danger imminent, si la politique américaine ne s’avisait pas de changer radicalement.

Et quelle serait sa solution à tous ces problèmes ?

 Un ETAT palestinien. 

 Vous avez bien lu. « Un État aux frontières protégées par une force d'interposition semblable à la Finul II, qui aura également la charge de garantir la sécurité d'Israël » […] C'est, pour les Etats-Unis, le moment ou jamais de faire pression sur Israël pour qu'il accepte la création de cet État palestinien […] Il faut, en effet, créer un nouveau climat propice à la paix entre Israéliens et Palestiniens. C'est la condition de base d'une paix générale dans la région. Et au-delà ».

 Et dire que ce sont de tels individus qui font la politique de la France. Cette France qui, faute d’avoir l’envergure d’une politique qui défend ses valeurs fondatrices, s’empresse auprès de ce monde arabo-musulman, quitte, pour cela, à vendre Israël, à l’instar de ce qui fut le sort de la Tchécoslovaquie, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

 Pas un instant l’idée n’a effleuré ce petit esprit que, si le monde arabo-musulman reconnaissait à Israël le droit de vivre en paix et en sécurité dans des frontières sûres et reconnues, la région serait en paix et les populations musulmanes de ces dictatures ne seraient point éduquées à la haine envers les Juifs et Israël.  

 On ne peut demander à Michel Barnier à la fois de réfléchir et d’être ministre. Cependant, on peut être sûr d’une chose, c’est qu’il préfère les honneurs à l’honneur.

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 23:39

Devons nous nous morfondre en regrets pour être des compatriotes israéliens de celui ou ceux qui ont bombardé par erreur une habitation peuplée de civils ‘’palestiniens’’ ? Devons nous présenter nos excuses au monde entier pour cause de soutien indéfectible à cette armée qui a un code éthique, unique en son genre, érigé en véritable doctrine humaniste ? Devons nous supplier tous les ‘’moralisateurs’’ que compte cette triste planète afin que l’on pardonne à Tsahal l’erreur ayant amené la bavure de Beit Hanoun et non le « massacre » comme intitulé par la propagande antisémite palestinienne et repris ‘’gaiement’’ par celle d’Europe ?

Bien sûr que non !

Il est triste que des civils périssent lors d’actions militaires. Mais c’est la loi de la guerre. En ce cas très précis, peut on ignorer que ces ‘’Palestiniens’’ savaient le danger encouru par les actions entreprises dans leur entourage immédiat par les terroristes tirant sciemment des roquettes sur Israël afin de tuer et blesser volontairement le plus grand nombre de Juifs ? En aucune manière !

Il est évident que si nulle menace n’existait à l’encontre d’Israël à partir de ce territoire, ces victimes seraient encore parmi nous. Si le peuple israélien assume les conséquences des choix de leur Etat, quels que soient ses gouvernements, alors aux ‘’Palestiniens’’, et à eux seuls, d’assumer ceux que les ignobles individus qu’ils se sont choisis comme dirigeants leur font encourir. Et que nul ne vient ensuite nous faire le reproche d’agir afin de nous prémunir de toutes actions dangereuses pour les nôtres.

Les excuses ne font qu’accroître l’espoir de nos ennemis de nous éliminer, un jour, de la surface de la terre. Il est temps, pour nous, d’arrêter de penser et d’agir selon la ‘’morale’’ occidentale instituée par ceux qui ne risquent, pour le moment, ni leur confort et/ou ni leurs vies. Il est temps d’agir selon nos propres valeurs et surtout selon nos propres intérêts. Il est temps d’imposer la paix au monde arabo-musulman. En cela, qu’il faut leur faire comprendre qu’Israël utilisera la force préventive contre ceux qui prônent la violence à son encontre ou la négociation à ceux qui reconnaîtront honnêtement le droit des Juifs à disposer d’une parcelle de terre ancestrale afin de vivre en paix et en sécurité selon nos désirs bi-millénaires.

Peu de nations amies sont prêtes à défendre concrètement ce droit. La réalité affirme chaque jour un peu plus l’isolement d’Israël dans la défense de son existence. Ce pays se retrouve, petit à petit, en place d’une Tchéquie de 1938 dépourvue des Sudètes dans l’intérêt bien compris de la marche du monde.

Et la marche du monde, sans notre droit à l’existence en paix, doit, à l’avenir, nous être totalement indifférent. Aux hommes politiques israéliens, toutes tendances confondues, de le faire comprendre à ceux qui ont la condamnation sélective, l’accusation rapide et le bûcher prêt à être utilisé.

Le sang juif, israélien en la circonstance, n’a que trop coulé. Il est temps que cela cesse.
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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 23:00

C’est peu dire que l’avocat G.W. Goldnadel a raison. J’ajouterai qu’il défend son "client" avec la clarté incisive et l’éloquence sèche d’un ténor du barreau. Et pour cause : il plaide - comme nous le faisons nous-mêmes chaque jour avec plus de "tripes" que de rigueur professionnelle – pour le "usual suspect" : Israël - prévenu idéal et consensuel, sans cesse traduit devant les tribunaux politiques, mis au pilori des médias, objet des gorges chaudes de la plus grande partie de l’opinion publique, et sur la culpabilité duquel tout le monde, ou presque, s’accorde. Baroud d’honneur que cette plaidoirie pour un accusé condamné d’avance, que les procureurs de la "grande famille" des nations s’apprêtent à jeter aux crocodiles islamiques, dans l’espoir qu’eux-mêmes seront mangés en dernier - comme disait Churchill. (Menahem Macina).

 

Ça y est, cela devait arriver. Je suis démasqué. 

Lors de mon dernier blog – sur le blognadel – c’était le 30 octobre, j’avais exhumé un entrefilet du Figaro de l’avant-veille qui indiquait que l’OTAN avait tué des civils par erreur en Afghanistan, dans un campement de nomades et qu’il y aurait eu 80 morts, dont des femmes et des enfants. 

Je remarquais le silence total audiovisuel et je concluais par cette question « est-il seulement possible de comparer cette absence de couverture avec les 28 morts libanais de Cana, transformés en vitrine d’un "massacre" galactique ? ».
 

Un blogger critique écrit à propos de cette remarque que ce qui me chagrine en vérité ne serait pas le silence sur cette tragédie afghane, mais plutôt la publicité faite à la tragédie de Cana.

On voudra bien, pour l’actualisation de mes propos, remplacer Cana par Beit Hanoun ou par le prochain, inévitable, regrettable et regretté dysfonctionnement de l’artillerie israélienne. 

Et bien oui, j’avoue, j’avoue tout. Je suis certes chagriné par le silence médiatique autour de l’Afghanistan et plus encore autour du Darfour, mais je suis ulcéré par l’incommensurable disproportion avec le traitement de la question israélo-palestinienne. 

Le ratio différentiel de médiatisation entre deux événements de nature comparable : une « bavure » involontaire commise par des armées occidentales aux prises avec des irréguliers islamistes doit être à mon avis de un à un milliard.
 

Encore faut-il faire observer que les Américains, français et britanniques qui se battent en Afghanistan n’ont pas leurs villes soumises à des bombardements, n’ont pas leur pays promis à la destruction, et n’ont pas à exercer leur art militaire à l’intérieur d’une zone surpeuplée qu’ils viendraient d’évacuer dans un geste de bonne volonté, et d’où partent précisément des tirs destinés à provoquer un bain de sang dont les tireurs se pourlèchent à l’avance les babines avec gourmandise.
 

Alors, oui c’est vrai, tant que cette démentielle différence de traitement – cette phénoménale disproportion dont je connais exactement et génétiquement l’origine – perdurera, je refuserai de me laisser aller à un processus de repentance particulièrement inapproprié aux circonstances. 

Mon refus n’est pas seulement moral, il n’est pas seulement philosophique, il est métaphysique. 

Et si les occidentaux veulent rendre un vrai service aux Arabes de Palestine, plutôt que se laisser aller à une irresponsable complaisance, ils feraient mieux de leur demander pourquoi ils ont élu le Hamas et approuvent les tirs de provocation contre Sderot ou Ashkelon. 

Alors, mais alors seulement, les parents des petites victimes de Beit Hanoun pourront commencer à se poser des questions sur les véritables responsables de leur malheur.

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 13:49
 2006-11-09 10:29:00

Dans un communiqué, le Congrès Juif européen déplore l'évènement tragique survenu mercredi matin dans la bande de Gaza.

"Le Congrès Juif Européen a appris avec beaucoup de tristesse l'incident survenu, mercredi 8 novembre au matin, entraînant la mort de 19 civils. Cet évènement douloureux rappelle que toute guerre est une tragédie, en premier lieu pour les populations civiles victimes des affrontements.
Pour Pierre Besnainou, président du Congrès Juif Européen, "Cet évènement est un drame et nous partageons la douleur des familles des victimes."
Le Congrès Juif Européen rappelle qu'une commission d'enquête a été immédiatement constituée en Israël afin de faire toute la lumière sur ce drame. L'opération menée par l'armée israélienne avait pour objectif de faire cesser les tirs de roquettes Kassam qui s'abattent par dizaine chaque jour sur les villes de l'Etat hébreu.
"Il y a peu de temps, Israël a décidé de se retirer des territoires de la bande de Gaza, dans l'espoir que les Palestiniens y vivent librement et que les groupes terroristes cessent leurs attaques. La réalité est qu'aujourd'hui ces territoires sont devenus des bases arrières pour les groupes armés qui envoient des roquettes et harcèlent la population israélienne. Il faut absolument que ces attaques cessent afin que l'armée israélienne n'ait plus besoin d'intervenir et que de tels drames soient évités " souligne Pierre Besnainou.
Le Congrès Juif Européen appelle d'urgence toutes les factions palestiniennes à reconnaitre l'Etat d'Israël afin de retrouver le chemin du dialogue et de l'espoir et mettre un terme aux souffrances des deux peuples".

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