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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 06:44

En dépit des accords entre le Hamas et le Fatah, les enlèvements et assassinats perdurent.
Par Daphné MATTHIEU
      
 
«J 'ai eu peur», se contente de dire le maire adjoint de Naplouse, Mahdi al-Hanbali, dans un anglais parfait, en manipulant nerveusement des papiers sur son bureau. Début janvier, ce membre d'un parti islamiste proche du Hamas, a été enlevé par une dizaine d'hommes armés des Brigades Al-Aqsa, liées au Fatah du président palestinien, Mahmoud Abbas. «J'étais au volant, et une voiture m'a barré la route. J'ai essayé de m'échapper, et un deuxième véhicule m'a bloqué. Ils ont tiré dans ma direction. Finalement, je suis sorti, et ils m'ont enlevé. Ils m'ont emmené dans une maison dans un village près de Naplouse. Là, l'atmosphère s'est un peu détendue, nous avons discuté. Mes ravisseurs se sont aperçus que je n'étais pas l'extrémiste islamiste qu'ils s'imaginaient», raconte Mahdi al-Hanbali, qui a finalement été relâché sain et sauf au bout de deux jours.
«Passe-temps».   Les affrontements de ces derniers mois entre le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir depuis mars 2006, et le Fatah, qui ont fait plusieurs dizaines de morts dans la bande de Gaza, ont également fait monter la tension en Cisjordanie, où le parti du Président est traditionnellement majoritaire. Naplouse, capitale du nord de la Cisjordanie, qui compte plus de 100 000 habitants, est une exception. Le Hamas y a remporté haut la main les élections municipales de décembre 2005, mais son pouvoir est contesté par les Brigades Al-Aqsa, présentes notamment dans la vieille ville et dans les camps de réfugiés alentours. Au plus haut de la tension, le groupe a enlevé une trentaine de membres du Hamas, en réaction à des rapts ou des assassinats de militants du Fatah à Gaza.
«Les enlèvements ne sont pas notre passe-temps favori. Celui de Mahdi al-Hanbali était lié à la situation à Gaza, nous avons reçu des ordres suite à l'assassinat d'un membre de la Sécurité préventive [forces de sécurité fidèle au Fatah, ndlr] à Gaza», explique Da'ass Qanna, responsable des Brigades dans le village de Kufr Qallel, à quelques kilomètres au sud de Naplouse. Autour de lui, une dizaine de membres du groupe, armés de kalachnikovs, sont assis en silence sur des canapés en faux velours, seuls meubles d'une grande pièce froide, au rez-de-chaussée d'une maison du village. C'est là que la plupart des otages des Brigades, dont Mahdi al-Hanbali, ont été détenus. «Les membres du Hamas sont comme des gamins, ils ne savent pas ce qu'ils veulent», continue Da'ass Qanna. «C'est vrai qu'ils ont fait des concessions à La Mecque (1). Mais j'aurais préféré que le Hamas dise : "Merci de votre soutien, nous quittons ce gouvernement parce que nous sommes incapables de reconnaître Israël." La question de la reconnaissance d'Israël ne doit même pas être posée, elle fait partie des accords d'Oslo», ajoute-t-il.
Depuis la victoire du Hamas aux élections, le Quartette (Etats-Unis, ONU, Russie, Union européenne) impose un blocus de l'aide financière et humanitaire au gouvernement palestinien. Mais s'il a mis fin un temps aux violences interpalestiniennes, l'accord de La Mecque n'a pas levé le blocus, le Hamas refusant toujours de reconnaître explicitement Israël.
«Chaos». Dans les rues de Naplouse, c'est l'amertume qui domine. «Le Hamas et le Fatah, ce sont tous des têtes d'oignons. Dans la botte, il n'y en a pas un qui dit ou qui veut la même chose que les autres», explique Abou Farid, 48 ans, qui a voté pour le Fatah. «Certaines personnes se demandent ce qui a bien pu se passer à La Mecque pour que tout d'un coup des gens qui s'entre-tuaient se mettent à discuter et à trouver un accord», ajoute-t-il, sarcastique. Avec l'insécurité endémique, certains vont jusqu'à regretter les années, avant les accords d'Oslo de 1993, quand la ville était occupée par Israël.
«Les conflits interpalestiniens actuels font le jeu d'Israël, qui ne manque pas une occasion de les attiser. Mais, malgré tout, je ne souhaite qu'une chose : que les Israéliens reviennent ici pour que je puisse à nouveau me sentir en sécurité. Il n'y a aucune sécurité, ni dans la rue ni chez soi. C'est le chaos. Ça me rend malade», explique Raja al-Taher. Cette employée municipale a été cambriolée : «Je connais l'identité du cambrioleur. La police n'a rien fait : ils ont peur. J'ai eu recours à un groupe armé ­ ce sont les groupes armés qui contrôlent Naplouse ­, mais j'ai été menacée [par le groupe adverse]. La seule option, c'est de ne pas ouvrir la bouche : ils peuvent massacrer ta famille, te voler ; la seule solution, c'est de te taire.» 
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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 06:18

A Jénine ça continue: hier des "militants" armés d'Al Aksa,
(groupe terroriste fondé par le Fatah d'Arafat, Prix Nobel de la Paix et grand ami de Chirac au début de l'Intifada II), ont attaqué sous tirs d'armes légères les bureaux des Forces de Sécurité de l'AP, obligé les fonctionnaires à quitter les lieux et à fermer les bureaux. Un peu plus tard des hommes du même groupe ont tiré sur la voiture du Ministre du Hamas délégué aux Affaires des Prisonniers. Ensuite les combattants du Hamas se sont attaqués à Gaza à une voiture d'Al Aksa, incident où un terroriste du Hamas a été abattu.

Qu'il soit clair: ce genre d'accrochages arrivent tous les jours, mais l'Associated Press (AP) et encore moins l'AFP ne les mentionnent pas toujours.

Quelles conclusions / informations peut-on tirer de ces accrochages?

1- Malgré les accords de la Mecque, entre le Fatah et le Hamas les dissensions ne sont pas finis - les politiques qui misent sur cet accord pour justifier la reprise des envois de fond à l'AP et une certaine reconnaissance du Hamas (UE et France en tête) misent un peu trop vite sur des accords incertains.

2- En deçà des oppositions idéologiques, politiques et religieuses, aujourd'hui ce qui compte pour le "militant" de base, c'est de pourvoir aux besoins de sa famille!! la lutte est pour les sources d'argent.

3- L'accrochage d'hier à Jénine démontre une fois de plus que le groupe Al Aksa est un sous produit de l'Autorité Palestinienne, celle qui a signé des accords de paix avec Israël: non seulement ses combattants sont du Fatah mais ils sont payés par l'AP!!! Produits de la strategie du Prix Nobel de la Paix, Arafat: accords de paix "officiels" mais continuation de la guerre par des groupes terroristes soit disant indépendants.

Depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas, cette dichotomie a éré levée - le gouvernement du Hamas refuse de reconnaitre les accords entre les deux entités nationales, prone la guerre ouverte contre Israël et son éradication et met sur pied une nouvelle armée - interdite par les accords de paix.

Les accords de la Mecque enterinent cette politique, et la France fait tout pour que cette politique soit acceptée par les instances internationales, sous le couvert de la reconnaissance des accords de la Mècque, de soutients humanitaires et financiers.

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 07:12
logo FIGARO
De notre correspondant à Jérusalem PATRICK SAINT-PAUL.
Une Palestinienne assise à côté de sacs de nourriture de l'ONU.
Une Palestinienne assise à côté de sacs de nourriture de l'ONU. Moussa/AP.
 
Paris s'appuie sur un rapport de la Banque mondiale qui critique le boycottage financier du gouvernement Hamas.
 
LA FRANCE devrait rétablir des contacts avec le futur gouvernement d'union nationale palestinien dès son entrée en fonction, qu'il reconnaisse ou non Israël. Paris milite aussi pour un rétablissement de l'aide financière européenne directe aux Palestiniens, afin d'éviter un effondrement de l'Autorité palestinienne. Pour l'instant, une majorité d'États membres de l'Union européenne continuent d'exiger l'adoption des trois principes fixés par le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, UE, Russie, ONU) avant de renouer des relations avec le futur gouvernement.
 
« Nous établirons des contacts avec des membres du gouvernement dès leur entrée en fonction, afin d'envoyer un signal fort aux Palestiniens », explique un diplomate français. La France continuera de s'interdire tout contact avec des ministres issus du Hamas, tant que le mouvement islamiste ne se sera pas plié aux trois conditions du Quartette : renoncement à la violence et reconnaissance d'Israël, ainsi que des accords liant l'Autorité palestinienne à l'État hébreu.
 
Paris entend nouer des con-tacts avec tous les ministres issus de mouvements jugés fréquentables, c'est-à-dire ne figurant pas sur la liste noire des organisations terroristes dressée par l'Union européenne. Certains ministres, comme le député indépendant Ziad Abou Amr, élu avec l'appui du Hamas et pressenti aux Affaires étrangères, ou encore le député du parti de la Troisième Voie, Salam Fayad, qui devrait recevoir le portefeuille des Finances, pourraient être reçus à Paris.
 
La France juge que, à long terme, l'aide financière européenne ne peut pas continuer d'être distribuée directement aux Palestiniens ou en transitant par le bureau du président Mahmoud Abbas, afin de contourner le gouvernement palestinien. « Lorsqu'elle transitait par le ministère des Finances, cette aide était con-ditionnée aux réformes structurelles de l'Autorité palestinienne permettant de garantir davantage de transparence, explique le diplomate français. Dès que Salam Fayad sera de nouveau aux manettes, il faudra reprendre la coopération avec lui, afin qu'il puisse relancer le programme de réformes entreprises lorsqu'il était ministre des Finances dans le premier gouvernement de Mahmoud Abbas. »
 
Emplois fictifs
 
Un rapport de la Banque mondiale, publié au début de la semaine, confirme les inquiétudes françaises. Celui-ci recommande le rétablissement de l'aide via le ministère des Finances, affirmant que le boycottage financier du gouvernement Hamas a miné les réformes économiques au sein de l'Autorité.
 
Mettant en cause la transparence du système actuel, la Banque mondiale affirme qu'il n'est « pas sûr » que les financements versés au cabinet d'Abbas soient soumis aux procédures d'audit interne établies par le gouvernement palestinien. Depuis la mise en place d'un embargo sur l'aide aux Palestiniens en mars 2006, à la suite de l'arrivée du Hamas au pouvoir, les services d'Abbas ont reçu 265 millions de dollars. Le président de l'Autorité a jusqu'à présent refusé de donner des explications sur la façon dont l'aide internationale qu'il recevait était utilisée.
 
La Banque mondiale préconise aussi le licenciement de 6 000 fonctionnaires, sur les 156 000 que compte l'Autorité, afin de lutter contre les emplois fictifs devenus l'une des formes de clientélisme les plus répandues dans les Territoires. La Banque souhaite imposer un gel des embauches de deux ans, afin d'assainir les finances d'une Autorité palestinienne au bord de la banqueroute.
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 06:14
Marc Brzustowski

Sous la pression du Congrès, les Etats-Unis sont en train de réviser de part en part leur plan d’aide aux forces loyales de Mahmoud Abbas, qui devaient prochainement se voir créditer d’une nouvelle dotation de 86 millions de $. On sait depuis longtemps, que les USA entraînent la brigade Badr à Zarka en Jordanie, sous les bons offices du Général Keith Dayton, coordinateur pour la sécurité dans les Territoires.

 

Mais leur mission était de préserver entières les chances du "partenaire" labellisé dans le cadre de la lutte d’influence l’opposant au Hamas d’Haniyeh. Absorbant, selon les derniers accords, ce groupe marqué comme "terroriste" par le Département d’Etat, sous le masque d’un Gouvernement réunifiant toutes les tendances, y compris et surtout les plus extrémistes, il y aurait donc maldonne envers le protecteur américain. Il se retrouve, désormais en situation de faillite quant à la perspicacité de ses "investissements" à fonds perdus, ne sachant plus, tel le cyclope Polyphème, distinguer les moutons noirs des moutons blancs, dans ce vaste échange de maillots trempés de sueur et de sang.

Ce n’est sans doute pas un hasard si un article du Washington Times, ces derniers jours, mettait en cause d’autres dotations (à hauteur de plus de 2. 3 millions de $), via l’ONG USAID, en direction des universités palestiniennes (Al Qds, Gaza) inféodées au Hamas, où l’on enseigne l’art de mourir en martyre pour la Cause. L’article a été partiellement démenti de sources autorisées. Néanmoins, il intervient comme une sonnette d’alarme, dans la perspective d’un gouvernement d’Union Nationale qui irait comme un gant à la main de fer du Hamas, à l’issue de l’accord de la Mecque.

Toute l’infrastructure de la politique de financement de "la paix" dont le destin était confié à l’ex-OLP depuis 1993 n’aurait finalement servie qu’ à accélérer, à pas de loup, les conditions d’un règne sans partage des Islamistes sur l’A.P, cette fois encore "modérés" par l’argent Wahhabite. Les Chartes fondatrices seraient portées à leur point de fusion incandescente, l’Amérique ne parvenant que difficilement à écarquiller les yeux sur l’un des plus gros mensonges (C.Glick) de l’histoire des 50 dernières années : la feinte d’une totale absence d’engagement de l’OLP dans le meurtre d’Américains, autant que d’autres Occidentaux, durant sa lutte sans merci contre Israël ...

Chacun des protagonistes du Quartette semble maintenant bien comprendre, avec des motivations, du reste, fort diverses (Europe, Russie, ONU) que ce plan servirait essentiellement de garantie provisoire, pendant que le Hamas finirait de désosser ce qu’il reste de la domination du Fatah au sein des institutions palestiniennes infiltrées en profondeur ; lequel mouvement de "libération" semble avoir recherché un sursis comme planche de salut dans le cadre de cet accord, plutôt que de rendre gorge, tôt ou tard.

De fait, cette "Union sacrée à couteaux tirés" n’empêche absolument pas les règlements de compte de se poursuivre en coulisses, ou les négociations pour la nomination de ministres représentant l’un ou l’autre courant de traîner en longueur. Puisque, en bout de course, elle ne signifie que l’inversion des rapports de force en faveur des troupes de Meshaal et Marzouk à qui, de surcroît, l’on offre l’asile politique dans le Golfe, contre l’ancien refuge de Damas. La demeure damascène des Emirs du Hamas, d’abord jugée sujette à pression, deviendra demain, fort précaire, dès que la Maison Assad aurait la tête sur le billot d’un Tribunal International pour le meurtre d’Hariri. On voit donc qu’ils n’auront d’autres choix que d’opter entre un pays du Golfe persique... ou l’enferrement doré, mais définitif à Téhéran, dont on ne s’échappe pas sur un coup de tête.

Progressivement, les choses palestiniennes semblent rentrer dans le nouvel ordre institué sous la gouverne d’Haniyeh, au détriment de ceux que les accords d’Oslo nous ont habitués à être présentés comme les "modérés" du camp palestinien : les héritiers de Yasser Arafat, avec les moins antipathiques de ces respectabilités de la "vieille garde", Abbas, Dahlan, Radjoub et quelques pacificateurs qui semblent avoir perdu la partie sur le terrain. Aujourd’hui, les Jeunes Turcs du Fatah se réfèrent à des personnages aussi recommandables que Marwan Barghouti, chef des Tanzim et des Brigades Al Aqsa, purgeant un peine de prison à vie en Israël, en tant que commanditaire de quelques-uns des pires méfaits de l’Intifada II. Celui-ci, présenté parfois comme le "Mandela" emblématique du terrorisme palestinien est l’axe cardinal de la paix saoudienne conçue dès 2003. Elle offre, selon la version sunnite ajoutée à sa condition de prisonnier-négociateur : la reconnaissance contre de nouveaux retraits aux frontières dites de 67, un retour non-négociable de réfugiés de 49 et leurs descendants, la libération de milliers de Palestiniens emprisonnés, dont la sienne, de façon très improbable, mais qui sait, dans le cadre inouï d’un accord historique ?.

Pour l’heure, la "réconciliation" inter-palestinienne semble toujours rythmé par les hoquets du métronome mollachique. Elle n’apporte cruellement, en effet, aucune réponse aux exigences du quartette, à commencer par la reconnaissance d’Israël, et n’a aucune ambition de lutter contre le terrorisme. Ou plus précisément, cette "lutte" ne passe que par l’intégration des djihadistes au sein des unités loyalistes, comme cela, du reste, a toujours été le cas depuis l’avènement d’Oslo. Tout au plus offrira t-elle une proposition de trève de longue durée à un ennemi, Israël, dont on ne reconnaît nullement le droit foncier à l’existence, pendant que les milices et bastions du Hamas continuent de se renforcer, en vue d’une confrontation plus décisive... Ainsi en est-il de ces forteresses souterraines construites à Gaza sur le modèle du réseau de labyrinthes conçus par le Hezbollah au Sud-Liban, qui ont mis en péril les troupes d’élite de Tsahal pendant plusieurs semaines, durant l’été dernier et qui fleurissent à couvert, aujourd’hui sur ce territoire récemment concédé, disait-on, pour le mieux-être de tous, à commencer par celui, plus qu’éprouvé, des voisins proches de Sderot. On ne peut s’étonner, dans le même registre, des mises en garde véhémentes de Youval Diskin, responsable du Shin Beth, quant au nombre croissant de terroristes du Hamas partant en formation en Iran, via le terminal de Rafah confié à la vigilance d’Européens qui auraient une fâcheuse tendance à observer tout cela de biais. Ce type d’encadrement par les Pasdaran, à moyen terme, lui apparaît bien plus dangereux que n’importe quel niveau de trafic d’armements par les tunnels, l’un n’allant pas sans l’autre, car aux bons outils il faut de bons ouvriers.

Froidement, pendant que les parlementaires, le gouvernement, Tsahal, la défense passive, le contrôleur de l’Etat à Jérusalem se disputent sur l’urgence à publier les premiers résultats intermédiaires à propos du précédent conflit (reportés à 4 mois), le Hamas et Téhéran sont patiemment en train de tisser les mailles de leur toile d’araignée au Sud, de façon à mettre en place une nouvelle plateforme prête au déclenchement d’un autre conflit de même ordre, avec des atouts de niveau bientôt équivalents à la menace hezbollahnie.

Concernant l’avenir de la paix, on est en droit de se demander quels mécanismes de régulation des tensions inter-palestiniennes et anti-israéliennes l’Arabie Saoudite croit avoir réussi à mettre en place. Que vient-elle faire dans cette galère en reprenant à hauteur d’un milliard de $, le contrôle de cette situation explosive ? Vraisemblablement sont-ce là les dernières trouvailles sorties du keffieh, permettant de se présenter en Etat "stabilisateur" de l’ensemble régional, d’offrir encore des voies de négociation honorable à l’Iran, tout en préservant la face des Occidentaux, sans plus de "partenaire" pour faire croire à leur fiction de la fin des conflits. Il s’agit surtout de ménager les conditions visant à repousser un embrasement généralisé de la région, au moment où les menaces se multiplient et où nul ne paraît plus immune. Non à cause de la très traditionnelle guerre israélo-palestinienne, mais bien en raison d’une confrontation sunnite-shi’ite à vif sur au moins trois fronts : Liban, Territoires et Iraq (avec, à la clé, la conférence de Bagdad, prévue le 10 mars). On peut admettre que le Hamas se soit tourné vers le plus offrant, celui qui lui garantit un suicide plus lent de la cause, tout en ne le dissuadant pas de s’approvisionner aux différents râteliers. Ces grandes manoeuvres diplomatiques, de toute évidence, ne semblent nullement gêner la poursuite du parrainage iranien des groupes islamistes autour du Hamas, Djihad islamique, etc. Au contraire, semblent t-elles lui offrir un parapluie protecteur, dans le conflit sécuritaire qui oppose l’Iran à Washington et au reste du monde, permettant une redistribution des cartes, en vue de la déstabilisation à retardement de la Région. Certain que Riyad ne pouvait escompter a minima "faire la paix" entre les Palestiniens sans en référer au Guide Suprême du terrorisme moyen-oriental...

Il y a fort à parier que Riyad et Téhéran se soient entendus sur le dos de Damas, pour chacun à sa façon, préserver ses intérêts essentiels dans cette partie de poker menteur : pourquoi ne pas laisser se constituer un Tribunal International dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Rafic Hariri, pour calmer les soutiens occidentaux du Liban et l’Arabie Saoudite, son mentor ? On laisse le plus lourd de l’accusation porter sur le cercle rapproché autour de Bashar Al Assad. S’il s’effondre, pourra t-on se partager ce qu’il restera d’un Régime voyou devenu encombrant et de la souveraineté de la Syrie à l’issue d’une condamnation internationale. On peut encore transposer ce même canevas, en ce qui concerne les affaires internes libanaises, comme on étend les mêmes mesures à une province sous dépendance... Ou, pour ne pas chuter, peut-être le tyranneau de Damas sera t-il contraint de se lancer dans la surenchère, tenté de fourbir ses nouvelles acquisitions militaires russes à la frontière du Golan... L’enjeu est de reporter aussi loin que possible et sur le dos du plus petit dénominateur commun, à savoir le couple antagoniste formé de la Syrie et d’Israël, les sombres perspectives d’un conflit général entre Shi’ites et Sunnites. Pour cela, il est nécessaire de s’entendre et de calmer l’agitation orchestrée par Téhéran dans les régions pétrolifères des pays du Golfe, via les minorités shi’ites. Une guerre "fratricide" n’aurait pour première et seule victime que le mythe de l’Unité musulmane, sacrifié sur l’autel des intérêts des grandes puissances : USA, Russie, l’Europe ou sur le plan régional, un seul vainqueur sans coup férir, Israël et deux perdants-perdants : l’Iran et l’Arabie Saoudite, qui ne peut en tant que protectrice des Lieux Saints, perdre tout honneur et n’être plus que "l’alliée des Américains". Le calcul entraînant une conflagration des deux Islams désservirait les visées hégémoniques aussi bien des Wahhabites que celles d’un empire mollachique qui prétend survivre à toutes les pressions du Conseil de Sécurité. Il suffit, pour le moment, de s’accorder sur une sorte "d’équilibre de la terreur new look", à travers l’influence prise sur telle ou telle faction terroriste à la botte, extirpée des griffes de Damas : sauver le Hamas en soldats "perdus" aux yeux des Occidentaux, mais leur imposer une sorte de "Realpolitik" par la force de l’évidence, alors qu’il domine le Fatah au coeur de la société palestinienne... L’Arabie Saoudite joue la montre pour éviter tout embrasement global concernant en premier lieu son propre territoire difficilement contrôlable et assurer la pérennité de son propre régime face à l’agitation conjointe shi’ite et djihadiste d’Al Quaeda. Elle contribue accessoirement à en éliminer un autre devenu infréquentable (la Dynastie Al Assad) pour n’avoir jamais vraiment su choisir entre les deux camps de sa culture majoritaire sunnite dans le maintien des alliances stratégiques avec la République Islamique. A vouloir jouer sur tous les tableaux se sera t-il brûlé les doigts. Autant de temps gagné pour l’Iran qui essaiera toute voie possible afin de contourner les embûches sous forme de sanctions internationales qui sont mises sur ses routes d’exportation de la Révolution islamique...

Le deal du moment pourrait se résumer de la façon suivante : Riyad accepte de fermer les yeux sur les trafics iraniens en direction du Hamas et Téhéran de mettre la pédale douce au Liban, en demandant au Hezbollah de s’accorder provisoirement avec les forces du 14 mars et de s’émanciper de la tutelle allaouite, tout en restant une menace de long terme pour Israël, d’autant plus dangereuse que le Parti de D.ieu n’aurait plus à prouver sa "libanité"...

Ainsi se verraient temporairement régler les problèmes concernant au moins deux des trois pierres d’achoppement sunnite-shi’ite à l’heure actuelle : la question des territoires palestiniens, celle du Liban, sans que l’infrastructure ni du Hamas ni du Hezbollah n’en soient affectées... La hausse des enchères n’aurait lieu qu’au détriment d’Israël, à la faveur, par exemple, de coups d’éclats de nouveaux groupes proto-hezbollahnis libérés de/ou encore sous la tutelle allaouite sur le Golan ou toute autre partie à découvert, au nord comme au Sud. Iran tout comme Arabie Saoudite, à ce jeu, ne font, pour le moment que minimiser les pertes, réduire le coût d’éventuelles concessions, s’en tenir à une conflictualité limitée, sans rien avoir à promettre ni à Israël ni aux Américains, sauf à se présenter comme les deux Etats "stabilisateurs" de la Région, par peur de s’embraser l’un contre l’autre.

Là où la supervision occidentale paraît trop forte, l’Iran botte en touche, est prête à courber l’échine, à faire profil bas au Liban, pour mieux s’annexer une plus grande profondeur stratégique et politique en Syrie, quitte à se passer de sa marionnette, Bashar Al Assad, homme-sandwich de toutes les mauvaises causes au Proche-Orient et surtout les pires... L’homme idéal, en somme, du moins jusqu’à il y a peu, pour la réalisation des basses oeuvres, quitte à ce qu’il se voie progressivement débordé et submergé par des forces pro-iraniennes au sein même de son entourage et qu’il perde le contrôle de la situation, au profit d’une libanisation de la Syrie qui n’a jamais été qu’une voie d’échanges et de passage...Ce territoire de transit devenu incontrôlable, à qui, ensuite, s’adresser pour se plaindre de la porosité des frontières, des passages clandestins de Djihadistes aussi bien vers le Liban que vers l’Iraq ? On s’achemine à pas lents vers une situation de blocage, proche d’une nouvelle "guerre froide" à l’Orientale, où il n’y a ni solution viable ni intérêt pour aucun des protagonistes à déboucher sur une crise majeure, sauf à provoquer l’éclatement de la majeure partie des entités nationales encore fortes de cette partie du monde...

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 01:00

Le Ynet rapporte que les deux ex-synagogues du Gush Katish à Gaza servent dorénavant à tirer des roquettes sur les villes israéliennes et de camps d'entrainement pour terroristes.

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3370395,00.html
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 11:50
Charles Etienne NEPHTALI

Dernièrement, pendant plusieurs jours, dans la bande de Gaza, des Arabes se sont entre-tués, certains disent même étripés. Il en fut certes question car il aurait été difficile qu’il en fût autrement. Mais que n’aurait-on pas dit, que n’aurait-on pas montré si les Israéliens avaient été impliqués dans ces affrontements ?

 

Car il convient de dire tout net ce qu’il en est et/ou ce qu’il en ressort. Il convient, par leur nom, d’appeler les choses. Il convient, comme il se dit couramment, d’appeler un chat un chat :

La « chance » pour les Arabes est que les Israéliens soient Juifs.

Si les Israéliens ne l’étaient pas (Juifs), la grande majorité du public ne saurait même pas où se déroulent les événements qui, pratiquement tous les jours depuis plus d’un demi-siècle, sont décrits, commentés et détaillés dans des dizaines sinon des centaines de milliers de lignes un peu partout dans le monde. Combien, à ce jour, de milliers de litres d’encre auront-ils été nécessaires pour cela ? En je ne mentionne pas la radio, la télévision et internet !!

Cana, vous savez naturellement où se trouve Cana ?

Non, je ne fais pas allusion au lieu du miracle où, d’après la tradition chrétienne, Jésus aurait, lors d’un mariage, changé l’eau en vin. Ni à Punta Cana où il est à la mode de passer des vacances exotiques « pas trop chères » !

Je fais allusion à Cana où, le 18 avril 1996, lors de l’opération « Raisins de la colère », un bombardement israélien fit de nombreuses victimes civiles dans un camp sous contrôle de la FINUL, camp près duquel s’étaient postés des terroristes du Hezbollah afin d’attaquer les militaires israéliens. On nous aura suffisamment abreuvés de témoignages et commentaires et montré photos et cartes de cette très regrettable affaire qui fit le tour du monde des semaines durant. L’ONU s’en empara.

Je fais allusion à Cana où, le 30 juillet 2006, lors d’affrontements entre Tsahal et le Hezbollah, le bombardement israélien d’un bâtiment dans lequel s’étaient postés des terroristes fit des victimes civiles dont le nombre fut très largement exagéré. On nous aura suffisamment abreuvés de témoignages et commentaires et montré photos et cartes de cette très regrettable affaire qui fit le tour du monde des semaines durant. L’ONU s’empara de l’affaire qui fit le tour du monde.

Djénine, vous savez naturellement où se trouve Djénine ? Cette localité dans laquelle Tsahal opéra à compter du 3 avril 2002 dans le cadre de l’opération « Bouclier défensif » faisant suite à l’attentat de Netanya du 27 mars, attentat au cours duquel 28 Israéliens furent assassinées et 140 blessés lors du Séder de Pessah. On nous aura suffisamment abreuvés de témoignages et commentaires et montré photos et cartes des semaines durant. L’ONU s’empara de l’affaire qui fit le tour du monde. Un quotidien du soir eut même le front de publier un dessin de son caricaturiste attitré comparant, quelle honte ! Djénine....à Varsovie.

Netzarim, vous savez naturellement où se trouve Netzarim ? On nous aura suffisamment abreuvés de témoignages et commentaires et montré photos et cartes de ce lieu-dit où, le 30 septembre 2000, un petit gamin arabe aurait « volontairement » été tué par des militaires israéliens. L’ONU s’empara de l’affaire de l’affaire qui fit le tour du monde. Une journaliste d’un poste périphérique eut même le front de comparer, quelle honte ! le gamin arabe......au gamin juif en casquette du Ghetto de Varsovie, gamin sur lequel un soldat allemand braque son arme.

Mais de Korayché, qui nous en aura parlé autant que de Cana, Djénine, Netzarim et autres ? Nous aura-t-on montré des photos et cartes ? Si éventuellement oui, ce ne fut que très furtivement, qu’une seule fois et non « en boucle » comme dans les cas précités ! L’ONU s’empara-t-elle de cette affaire ? Cette affaire fit-elle le tour du monde ? Pas à ma connaissance !

Je crois pouvoir affirmer sans trop de risques de me tromper que, dans ce qu’il faut bien appeler « le massacre de Korayché », le monde entier aurait su où se trouvait ce « camp d’entraînement de la garde présidentielle »......si une des parties avait été Tsahal, si une des parties avait été juive.

Alors oui, pendant de très longues minutes, différents « spécialistes et politologues » invités par des présentateurs larmoyants se seraient succédés sur toutes les chaînes, à l’ouverture des journaux télévisés, afin de nous expliquer, avec force détails, photos et cartes à l’appui, ce qui s’était « exactement passé ». Des images d’archives auraient été exhibées, des statistiques morbides auraient été établies, des témoins auraient été là, des blessés auraient fait des déclarations sur les « atrocités » dont ils auront été victimes, des médecins nous auraient expliqué telles ou telles choses, des envoyés spéciaux, toute affaire cessante, se seraient rendus sur place pour nous présenter des « directs », des « scoops » comme ils disent, un Ministre et des politiques auraient regretté, condamné, fustigé......

Sur la fréquence juive, le « billettiste moralisateur » y aurait été de ses pleurnicheries, de ses mises en garde, de ses certitudes......

Mais voilà, il faut se rendre à l’évidence, à Korayché, une des deux parties, et c’est heureux, n’étant pas juive, nous n’eûmes donc droit à rien.......ou à très peu !

Tant pis pour les victimes, elles resteront à jamais dans l’anonymat ! Tant pis pour les familles éplorées, nous ne les verrons pas sur nos écrans nous expliquant ce qui s’était passé ! Tant pis pour nous, nous ne saurons pas, ou très peu de monde saura, où se situe Korayché !

Oui, si un jour Tsahal opérait à Korayché, nul doute que nous ne mourrions pas idiots et que nous saurions, grâce aux commentaires, reportages, photos et cartes, où se trouve Korayché !!

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 06:35
C’est ce que montre le décompte à mi-février des attaques contre Israël.

 

Alors que les attentats de toutes sortes, y compris les missiles (graphique ci-dessus, en vert-bleu), étaient en net recul depuis novembre, les activités terroristes ont repris de plus belle depuis la réconciliation des dirigeants palestiniens et la campagne de calomnies concernant les travaux de construction d’une passerelle vers l’Esplanade des mosquées. Aspiration à la paix?

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 06:31
Par Sydney Touati pour Guysen Israël News

Depuis l’évacuation de la bande de Gaza, nous assistons à un étrange scénario : l’impossible mise en place d’un gouvernement dans les territoires « libérés ».
Ceux qui pensaient que l’unique problème des palestiniens était la présence israélienne sont surpris par la situation plus ou moins chaotique, qui menace à chaque instant de dégénérer en guerre civile.

Rares sont ceux qui persistent à considérer, en dépit de sa non présence, qu’Israël est toujours la cause unique de ce désordre. Mais rares également sont ceux qui procèdent à un examen critique de leur position antérieure. Tout se passe comme si tous les observateurs qui ont activement soutenu la cause palestinienne étaient sidérés par le spectacle auquel ils assistent. On multiplie les appels aux cessez le feu, on exhorte les frères d’hier à cesser de se déchirer, de s’entretuer…en vain.
Pourtant, ce spectacle n’est ni nouveau, ni étrange. Si l’on prend on compte le principal paramètre de la « lutte de libération du peuple palestinien », il est aisé de comprendre pourquoi l’édification d’un Etat palestinien pourrait s’appeler « Mission impossible ».

Ce paramètre, quel est-il ?

Depuis près de quarante ans, la cause palestinienne a fait irruption sur la scène internationale par le biais d’actes terroristes. Pendant quarante ans, les dirigeants palestiniens ont fait l’apologie de ces crimes et ont été encouragés par la plupart des Etats arabes à persister dans cette voie. Ils sont allés crescendo dans l’horreur. Pendant quarante ans ils ont nourri la population de ces hauts faits d’arme qui consistaient à tuer des enfants, des mères de famille, de jeunes gens etc…et pendant quarante ans, ces dirigeants ont fait de ces assassins de civils innocents, des héros dont il fallait faire le culte et cultiver la mémoire.

Alors quand l’ennemi est « vaincu », se pose la question : sur la base de la morale terroriste visant les civils, quelle société peut-on construire ? Telle est l’impossible équation que les dirigeants palestiniens actuels doivent résoudre. Si j’enseigne à mon enfant que la cause que je défends légitime l’acte de mettre une bombe dans un café pour tuer le maximum de jeunes gens, alors mon enfant trouvera normal d’exprimer ses désaccords politiques par la mise à mort de ses adversaires, quels qu’ils soient.
L’irréductible opposition entre le Hamas et l’Autorité palestinienne trouve sa source dans la mise en œuvre de ce principe.

Les palestiniens ne sont pas les seuls à être prisonniers et aujourd’hui victimes de cette idéologie politico morale. La guerre civile qui déchire l’Irak s’alimente à la même source : l’apologie du crime terroriste.
L’Algérie a payé et paie encore un lourd tribut au culte de l’assassinat de civils européens et musulmans modérés qui fut au fondement du mouvement d’indépendance. Ce culte étant toujours présent dans son histoire officielle, les germes de la guerre civile le sont donc également.

Le culte du terrorisme visant des civils et utilisant des civils ne peut que se prolonger dans une guerre civile sans fin. L’acte fondateur d’une société se répète. Le mort saisit le vif. Les pays confrontés à la violence ne sortiront du cycle de la violence que lorsqu’ils dénonceront et condamneront sans ambiguïté les actes terroristes visant les civils. J’attends le jour où un combattant palestinien, tombant sous les balles de soldats israéliens écrira « Je meurs sans haine en moi pour le peuple juif ». Lorsque ce jour viendra, la signature de la paix ne sera qu’une formalité.
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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 06:24

Dr Guetta Nissim

Nous le savions déjà que le monde arabe est désuni. Ils se sont crêpé le chignon pendant trois semaines pour essayer de trouver un cessez le feu, non pas avec nous mais entre eux. Ils ont eu 60 morts entre Hamas, Fatah et tutti quanti. C’était la 4ème tentative de prise de pouvoir de l’association Hamas –Hezbollah (Al Quaïda inclu ?)

Cette médiation s’est réalisée à La Mecque qui représente le haut lieu de la religion musulmane. Jérusalem est-elle citée  dans tous leurs textes sacrés ?

Des prétextes, pour déclencher des émeutes en Israël, pour pouvoir tuer du Juif  sont innombrables et les protestations onusales ou onusiennes ou européennes ont rempli nos poubelles. On finit par s’habituer à tout !

Il faut se rappeler le scandale qui a ébranlé l’Occident à propos des fouilles archéologiques réalisées le long du Mur occidental ou Kotel.

Rappelez-vous cette image qui a couru dans le monde entier : un soldat israélien frappe un Arabe sur le Mont du Temple. Après enquête et nettoyage du truquage, c’était un soldat qui allait secourir son frère d’arme blessé.

Rappelez-vous l’histoire du petit Mohamed Dura qui était censé avoir été tué par les Israéliens. Vous avez déversé votre ire sur nous. Nos organisations de défense des droits de l’Homme, affiliées à la gauche, décidées à nous ramener à l’époque de la sortie d’Egypte, ont voulu gober ce mensonge comme vous.  Dura est toujours vivant !

Au fait, les enfants et femmes arabes ne se sont pas interposés pour éviter les morts. Elles n’ont pas revêtu la ceinture explosive pour tuer leurs ennemis, cette fois-ci !

Mazen, l’assassin de 23 enfants de Maalot, est dans tous les coups où il y a tueries, attentats ou malversations d’argent. Et Israël est prêt à le soutenir, avec l’aide des U.S.A parce que nous risquons d’avoir pire. Mazen est le dauphin d’Arafat et il utilise les mêmes techniques. Il n’y a rien de changé dans l’avenir de notre région.

La paix n’existera pas et celui qui croit à cela est vraiment candide. Rien ne se fera car l’homme a rejeté la morale et le respect des Lois minimales de la société.

La paix ne s’établira que lorsque Le TOUT PUISSANT aura décidé la chose !

Les Israéliens ne font rien pour que la paix s’installe dans la région et au minimum pour apporter la sécurité sur notre sol. Nos frontières sont violées tous les jours, le Sud reçoit des Kassams tous les jours, le Nord est menacé, nos soldats toujours kidnappés, Pollard dans les prisons américaines, les fouilles archéologiques soumises à la menace d’émeute. Tant que nos gouvernants seront à la solde des étrangers, nous traînerons ces plaies.

Je suis jaloux des Arabes sur deux points : TOUS défendent leur religion et ce qu’ils  appellent  leurs terres au moyen de la violence. Ils ont l’unité sur ces 2 points.

Ici, les politiciens se réunissent sans arrêt pour peser le pour et le contre de l’opinion internationale. Les opposants de toutes les tendances religieuses ou non religieuses n’ont pas levé le petit doigt pour défendre les alentours de Har Habaït.

Les vestiges du Premier Temple ont été déversés sur la chaussée et il n’y a eu que des protestations écrites. Aucun de nos dirigeants n’ose prendre la tête d’une manifestation pour prouver au monde entier que nous sommes tous unis pour défendre ce qui nous a fait revenir de la gola. Nos lieux saints et notre terre sont sacrés pour nous aussi !!!

Ceux  qui prêchent l’unité sont priés de le montrer et de le démontrer dans les rues !!!!

www.jifassoc.org  

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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 06:35
Par Jeff Jacoby | Jewish World Review | Adaptation française de Sentinelle 5797

La guerre intestine entre le Fatah et le Hamas faisait rage le mois dernier quand le leader de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a fait un discours lors d’une manifestation du Fatah à Ramallah. « La priorité pour moi est de préserver l’unité nationale et d’empêcher une lutte interne », dit-il à la foule le 11 janvier. « Tirer sur vos frères est interdit ». 

Mais Abbas a fait savoir clairement qu’il s’opposait uniquement au bain de sang intra palestinien. Attaquer des Juifs était toujours licite.

« Nous devons mettre notre combat interne de côté et lever nos fusils uniquement contre l’occupation israélienne », dit-il, selon un reportage de World Net Daily. Par un clin d’œil à ses rivaux arabes, il a félicité l’archi terroriste Ahmad Yassin, le co-fondateur du Hamas tué par Israël en 2004. Pour faire bonne mesure, il balança quelque plat antisémite bouillant : « Les fils d’Israël sont mentionnés comme ceux qui corrompent l’humanité sur la terre ».

La majorité des médias rendant compte de la manifestation du Fatah mentionnent seulement les remarques d’Abbas sur « l’unité », laissant le morceau plus faisandé sur la levée des fusils contre les corrupteurs de l’humanité (Titre de l’Associated Press : « Abbas appelle au respect lors de la manifestation du Fatah »). De même, de nouveaux reportages ont rarement souligné que dans la bande de Gaza, où les batailles de rue entre le Fatah et le Hamas ont eu lieu, « l’occupation » a pris fin en août 2005, quand Israël a rasé 21 implantations juives et expulsé les Juifs jusqu’au dernier du territoire. Car Il y a eu quasiment un Etat palestinien souverain à Gaza dans les 18 mois passés. L’anarchie et la violence, les prises d’otages, la myriade de gangs armés - voilà la face authentique de l’Etat palestinien. Regardez le bien.

« Dans l’Etat de Palestine », écrit l’éditorialiste Caroline Glick dans le JWR du 30 janvier 2007 : « Dans l’Etat de Palestine, des enfants de deux ans sont tués et personne ne s’en soucie. Des enfants sont réveillés au milieu de la nuit et assassinés devant leurs parents. Des fidèles dans les mosquées sont exécutés par des terroristes qui fréquentent des mosquées concurrentes. Et personne ne s’en soucie.... Dans l’Etat de Palestine, des femmes sont déshabillées et obligées de marcher nues dans les rues pour humilier leurs maris. Des ambulances sont arrêtées sur leur chemin vers l’hôpital, et des blessés sont exécutés de sang froid. »

La question n’est pas que l’Autorité Palestinienne bouillonne de violence et d’instabilité ; il y a d’autres lieux où les bains de sang sont le lot quotidien. La question n’est pas que les Palestiniens, qui reçoivent des montants copieux d’aide internationale - plus de 1,2 milliards de $ l’an passé de la part des seuls gouvernements occidentaux - fassent passer tant de leurs ressources et de leur énergie en armes et pour la guerre. La question est que tant de voix continuent de soutenir l’idée d’un Etat palestinien.

Mais une population a-t-elle été jamais moins adaptée à un Etat que les Palestiniens ? Depuis les terroristes qu’ils se sont choisis comme dirigeants, au jihad dont ils font la promotion dans leurs écoles, leur culture est gorgée de violence et de haine. A chaque fois que le monde leur a offert la souveraineté - une offre sur laquelle les Kurdes et les Tchétchènes, ou les Tibétains bondiraient - les Palestiniens ont opté à la place pour le bain de sang et le rejet.

« Que voulez-vous de plus », demandait un jour un Shimon Peres frustré à Yasser Arafat, « un Etat palestinien ou un combat palestinien ? ». Encore et toujours, les Palestiniens ont choisi le « combat ». L’essence de l’identité nationale palestinienne est une voracité pour la destruction d’Israël. Aussi bien les chartes du Fatah que du Hamas appellent à la disparition de l’Etat juif par le bain de sang. Une solution à deux Etats - Israël et la Palestine vivant pacifiquement côte à côte - c’est catégoriquement ce dont les Palestiniens ne veulent pas. Aucune concession de la part d’Israël, ni de cajoleries américaines ou bien du Quartette ne sont en mesure de changer cela.

Alors pourquoi l’administration Bush continue-t-elle de prétendre autrement ?

« Il n’y a simplement aucune raison d’éviter le sujet de savoir comment aboutir à un Etat palestinien » a affirmé avec insouciance la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice le 2 février, même si la meilleure raison pour ce faire - l’incapacité des Palestiniens à se gouverner eux-mêmes - a été démontrée dans les rues de Gaza. La semaine dernière, Abbas a donné son accord pour former un gouvernement « d’unité » avec le Hamas, rendant toute perspective de paix avec Israël encore plus lointaine. Pourtant la semaine prochaine, Rice accueillera une réunion au sommet avec Abbas et le Premier Ministre d’Israël Ehud Olmert, et il y aura un flux frais de mots vides de sens sur la paix et l’Etat.

James Woolsey, qui servit comme directeur du renseignement central sous le Président Clinton, a déclaré récemment qu’il faudrait « plusieurs décennies » avant qu’une société palestinienne soit assez civilisée pour un Etat. Même certains Palestiniens en sont d’accord. « Tout un chacun ici est dégoûté par ce qui arrive dans la bande de Gaza », a déclaré Shireen Atiyeh, 30 ans, employée du gouvernement de l’Autorité Palestinienne, au Jerusalem Post. « Nous disons au monde que nous ne méritons pas un Etat... Aujourd’hui, j’ai honte de dire que je suis une Palestinienne ».

Quand sera-t-il temps d’envisager un Etat pour la Palestine ?

Quand elle sera dirigée par des gens comme elle.


http://www.jewishworldreview.com/jeff/jacoby021507.php3
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