12 novembre 2006
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Pas des gens qui veulent informer le public, en tout cas. Sinon, ils photographieraient aussi les individus qui, au lieu de pleurer leurs morts ou de réparer leurs maisons pour leurs enfants, préfèrent élargir le trou laissé par un obus israélien égaré. Mais les photographes de presse qui travaillent à Gaza attendent que les hommes se soient éloignés et qu’une ou deux vieilles femmes ou des enfants les aient remplacés pour prendre leurs clichés. Est-ce vraiment cela que leurs rédactions ou leurs agences attendent d’eux? C’est ce qu’on dirait.
En revanche, on ne verra sans doute guère d’images de la maison d’un membre du FPLP totalement détruite aujourd’hui à Gaza à la suite d’une explosion accidentelle. Et il faudra fouiller les blogs israéliens pour découvrir l’une ou l’autre photo d’amateur des 14 (quatorze) roquettes palestiniennens qui tombèrent aujourd’hui sur le territoire d’Israël.