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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 06:55

Caroline Glick  

The Jerusalem Post 
Original anglais : "The longest-running big lie". 

Traduction française : Menahem Macina 
 

Le lauréat du prix Nobel de la Paix Yasser Arafat était un maître du Grand Mensonge. Depuis qu’il a inventé le terrorisme mondial en fondant l’organisation terroriste Fatah, en 1959, Arafat a posé, avec succès, au combattant de la liberté, tout en offrant au monde des détournements d’avion de ligne, des massacres dans les écoles et des prises d’assaut d’ambassades.

Pour cultiver le mythe de son innocence, Arafat ordonna aux cellules terroristes du Fatah d’opérer sous des pseudonymes. Au début des années 1970, il rebaptisa du nom dl’Organisation Septembre Noir plusieurs escouades de meurtriers du Fatah, tout en proclamant publiquement qu’il s’agissait d’unités qui avaient fait "sécession" et étaient sans lien aucun avec le Fatah ou avec lui-même. 

E
n 2000, en lançant le djihad palestinien actuel, il réédita le procédé en rebaptisant du nom de Brigades des Martyrs d’al-Aqsa les cellules terroristes du Fatah, puis, en proclamant qu’elles étaient absolument sans lien avec le Fatah ou avec lui-même. Cette fiction réussit également, bien que tous les terroristes des Brigades des Martyrs d’al-Aqsa soient membres du Fatah et appartiennent, pour la plupart, aux milices officielles de l’Autorité Palestinienne et reçoivent leurs salaires, leurs armes et leurs ordres de mission du Fatah. 

La semaine dernière [fin décembre 2006], la publication discrète d’un câble du Département d’Etat, datant de 33 ans, a fait s’écrouler un pan important de l’édifice de son Grand Mensonge. 

Le 1er mars 1973, huit terroristes du Fatah, opérant sous l’emblème de Septembre Noir, prirent d’assaut l’ambassade d’Arabie saoudite à Khartoum, au Soudan, au beau milieu d’une cérémonie d’adieu au Chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis, George Curtis Moore. Les terroristes prirent Moore en otage, ainsi que l’ambassadeur des Etats-Unis, Cleo Noël, le Chargé d’Affaires belge, Guy Eid, et deux diplomates arabes. En échange de la libération des otages, ils exigèrent que les Etats-Unis, Israël, la Jordanie et l’Allemagne libèrent de prison des terroristes de l’OLP et du gang Baader-Meinhof, dont l’assassin palestinien de Robert F. Kennedy, Sirhan Sirhan, et le chef de Septembre Noir, Muhammed Awadh (Abu Daoud). 

Le soir suivant, les Palestiniens assassinèrent brutalement Noël, Moore et Eid. Ils libérèrent les autres otages le 4 mars. 

Arafat nia toute implication dans l’attaque. Les Etats-Unis acceptèrent officiellement son démenti. Pourtant, comme il le révéla plus tard publiquement, James Welsh, qui, à l’époque de l’attaque, travaillait comme analyste à l’Agence de Sécurité Nationale, intercepta une communication d’Arafat - dont le quartier général était alors à Beyrouth - avec ses agents terroristes de Khartoum, donnant l’ordre de l’attaque. 

En 1986, alors que la preuve de la participation d’Arafat dans l’opération commençait à  être assez largement connue,  de plus en plus de voix appelaient à mettre Arafat en examen pour assassinat. Comme le blog du New York Sun en ligne l’a rappelé [fin décembre 2006], durant cette période, le Sunday Times britannique rapportait que 44 sénateurs américains avaient adressé une lettre à Edwin Meese, alors Procureur Général des Etats-Unis, 

« pressant le gouvernement américain d’inculper le chef de l’OLP d’avoir comploté le meurtre de deux diplomates américains en 1973 ».

 

 L’article poursuivait en faisant remarquer que l’intérêt qu’avait le Département de la Justice à instruire l’affaire mettait en difficulté les officiels de haut rang du Département d’Etat : 

« Les diplomates du Département d’Etat, craignant que des accusations de meurtre à l’encontre d’Arafat ne provoquent la colère des amis des Etats-Unis dans le monde arabe, pressent le Département de la Justice d’abandonner l’enquête ».

 Et jusqu’à une date aussi tardive que 2002 et en dépit du refus formel du Président George W. Bush de rencontrer Arafat, le Département d’Etat continuait d’affirmer l’innocence du dirigeant palestinien. A l’époque, Scott Johnson, un procureur de Minneapolis et l’un des auteurs du site Internet populaire, Powerlineblog, enquêta sur l’affaire avec le bureau des affaires du Proche-Orient au Département d’Etat. Dans une réponse e-mail du bureau de George Sullivan, directeur adjoint des affaires de presse, Johnson reçut cette réponse : 

« Des preuves claires montrent que le groupe terroriste Septembre Noir a perpétré les assassinats de l’ambassadeur Noel et de George Moore, mais, bien que Septembre Noir ait fait partie du mouvement Fatah, le lien entre Arafat et ce groupe n’a jamais été établi ».

 
Il en fut ainsi pendant 33 ans, sous sept administrations présidentielles successives, le Département d’Etat nia avoir eu connaissance de l’implication d’Arafat ou du Fatah dans l’exécution de ses citoyens. 

Jusqu’à la semaine dernière [fin décembre 2006]. 

La dépêche rendue publique par l’historien du Département d’Etat affirme : 

« L’opération de Khartoum a été planifiée et réalisée, avec la pleine connaissance et l’approbation personnelle de Yasser Arafat, président de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), et chef du Fatah. Les agents du Fatah en poste à Khartoum ont participé à l’attaque, utilisant un véhicule du Fatah pour transporter les terroristes à l’ambassade d’Arabie saoudite ».

 

 

 

 

 Bien qu’étant passé maître dans l’art de la tromperie, Arafat n’aurait jamais pu réussir à créer et à faire perdurer ses fictions et, avec elles, ses crimes, sans la coopération du gouvernement des Etats-Unis et des médias. 

Dans cette veine, la publication de la dépêche du Département d’Etat soulève deux questions inquiétantes. D’abord, comment est-il possible que l’aveu tardif d’une dissimulation massive, pendant 33 ans, du meurtre de diplomates américains de haut rang, s’étendant sur sept administrations présidentielles consécutives, ait pu être ignoré par les médias ? Une recherche d’information sur Google News, concernant Cleo Noël, fait émerger quelques articles, dont aucun n’a été mentionné par les réseaux majeurs d’information ou les journaux nationaux. 

A
première vue, la dépêche publiée, qui met en question le fondement même de la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient au cours de la génération passée, est tout simplement stupéfiante. La dépêche conclut : 

« L’opération de Khartoum a de nouveau démontré la capacité, qu’avait l’Organisation Septembre Noir, de frapper là où l’on s’y attendait le moins. La participation ouverte des agents du Fatah à Khartoum dans l’attaque fournit une nouvelle preuve de la relation entre le Fatah et l’Organisation Septembre Noir. Le fait que les Etats-Unis apparaisse comme cible primordiale des fedayin indique qu’il existe une menace sérieuse de futurs incidents similaires à ceux survenus à Khartoum ».

 
Le silence des médias sur cette question ne donne pas seulement l’alerte à propos de leur objectivité. En ne faisant pas connaître au public américain que le Fatah et l’OLP avaient précisément pris pour cibles des Américains depuis 33 ans, les médias ont refusé au peuple américain la connaissance fondamentale du monde dans lequel il vit. 

Le refus abject des médias de couvrir l’affaire met en lumière un aspect encore plus flagrant de cet épisode. En particulier, que nous apprend, par exemple, sur les motivations de la politique américaine concernant Israël et les Palestiniens, le fait que le gouvernement des Etats-Unis ait couvert, sous sept administrations consécutives, la responsabilité directe d’Arafat dans le meurtre de diplomates américains, tout en plaçant à la fois Arafat et le Fatah au centre de sa politique du Moyen-Orient ? A quoi ressemblerait la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient, et quels auraient été les résultats pour les Etats-Unis et la sécurité internationale dans l’ensemble, si, au lieu de promouvoir une politique qui fit d’Arafat le visiteur étranger le plus invité à la Maison Blanche sous l’administration Clinton, les Etats-Unis avaient exigé son extradition et l’avaient jugé pour meurtre ? 

Combien de vies eussent été épargnées si les Etats-Unis n’avaient pas été déterminés à soutenir le Grand Mensonge d’Arafat ? Quel impact une telle politique des Etats-Unis aurait-elle eu sur le développement ultérieur des organisations terroristes associées, comme le Hezbollah, al-Qaïda, et le Hamas, toutes fondées par des membres de l’industrie terroriste d’Arafat ? 

Malheureusement, la publication de la dépêche n’a, en aucune manière, donné le signal d’un changement de la politique américaine de blanchiment du Fatah. Depuis 13 ans, en contravention avec la loi des Etats-Unis, le Département d’Etat a nié que le Fatah, l’OLP et l’Autorité Palestinienne sont des organisations terroristes, et il les a activement financés avec les dollars des contribuables américains. 

Cette politique s’est poursuivie, sans changement, même après que des hommes armés du Fatah aient assassiné trois employés de l’ambassade des Etats-Unis à Gaza, en octobre 2003. Cette politique se poursuit, sans changement, jusqu’à aujourd’hui, alors que Mahmoud Abbas, le chef actuel du Fatah, qui fut l’adjoint d’Arafat durant 40 ans, œuvre à former un gouvernement d’union avec le Hamas. En fait, l’élément central de l’attitude des Etats-Unis envers les Palestiniens aujourd’hui a pour but de renforcer le Fatah, en armant, entraînant, et finançant sa milice terroriste de la Force 17. 

Dans un entretien du 14 novembre 2006 à la télévision palestinienne, Ahmed Hales Abu Maher, secrétaire du Fatah à Gaza, s’est vanté du rôle du Fatah dans le développement du terrorisme international, en ces termes, rapportés par Palestinian Media Watch [1] :  

 

 

Cliquer ici pour voir cette vidéo

 

« Oh frères guerriers, voici une nation qui ne sera jamais brisée, voici une révolution qui ne sera jamais vaincue. Voici une nation qui donne un exemple imité chaque jour à travers le monde. Nous avons donné au monde les enfants aux RPG [Grenades Propulsées par des Roquettes], nous avons donné au monde les enfants [lanceurs] de pierres, et nous avons donné au monde des hommes et des femmes en quête de martyre [les terroristes-suicide à l’explosif]. » [2].

Imaginez à quoi ressemblerait le monde, si, au lieu de se cramponner au Grand Mensonge d’Arafat, selon lequel lui et son organisation terroriste, le Fatah, constitueraient les composantes centrales de la paix au Moyen-Orient, les Etats-Unis avaient capturé et jugé Arafat pour le meurtre de ses diplomates, et avaient œuvré sans relâche à détruire le Fatah. 

Imaginez à quoi ressemblerait notre avenir, si, plutôt que d’admettre en catimini la vérité, en faisant confiance aux médias [qui prônent] de ne pas en tenir compte, le gouvernement des Etats-Unis devait fonder sa stratégie politique actuelle sur la vérité, et si les médias devaient révéler cette vérité au monde.

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