Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Am Israël Haï
  • : Israël, ce pays qui pousse l'individu à la recherche de lui-même. Un voyage de retour vers l'Histoire, vers sa propre Histoire.
  • Contact

Vidéos

  


 
 

 

Recherche

Fréquentation du blog

outils webmaster

 

 

Archives

à voir



Rah'em

Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 06:49
© Primo, le 21 avril 2007


Près de 200 roquettes ont été tirées sur le sud d'Israël depuis la prétendue trêve palestinienne. Selon l'armée, trois roquettes ont été tirées sur Israël pour la seule journée de samedi depuis la bande de Gaza.

Conformément aux instructions d’Amir Peretz, ministre de la Défense, l'armée israélienne a mis fin le 7 avril à la politique de retenue qu’elle observait depuis l'instauration d'une trêve en novembre 2006 : elle a lancé son premier raid aérien contre des terroristes dans la bande de Gaza.

Le raid a détruit la voiture de Kamal Anan, membre des Brigades Al-Qods. Kamal Anan, 37 ans, membre des Brigades Al-Qods, branche armée du Jihad islamique, a été tué sur le coup, juste après avoir tiré une roquette sur la ville de Sdérot, ont précisé des sources de sécurité palestiniennes et des témoins. Ce tir avait blessé deux Israéliens.

En Cisjordanie, Hoda Barghish, une adolescente palestinienne de 17 ans a été tuée samedi soir par des tirs lors d'une opération à Jénine, portant à cinq le nombre de Palestiniens tués ce jour-là dans cette ville de Cisjordanie, a-t-on appris de sources médicales palestiniennes. Mais l’origine des tirs n’est pas encore déterminée de façon certaine.

Au cours de la même opération, deux activistes des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa - Abbas al-Damaj, 25 ans, et Ahmed Ayassa, 27 ans - ont été tués sur le coup alors qu'un troisième, Mahmoud Abou Jalil, 22 ans, membre du groupe radical Jihad islamique, grièvement blessé, est décédé à l'hôpital.

"Au cours d'une opération à Jénine, une force spéciale de la police des frontières a identifié trois militants qui lui tiraient dessus. Elle a riposté et les a touchés", a indiqué un porte-parole de l'armée.

Des chiffres

L’AFP, grande comptable des conflits, précise que ces décès portent à 5.666 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada en septembre 2000. C'est-à-dire 67 morts par mois. Ce n'est pas porter atteinte à la mémoire des victimes de reconnaître que la toute-puissance israélienne fait preuve de plus de retenue que les milices Janjaweed au Darfour, par exemple.

Cette même AFP refuse de préciser la nature des morts dont elle fait le macabre décompte. Sont-ce des civils ? Des combattants ? Les auteurs d’attentats-suicide ? Parmi ces victimes, combien de morts du fait des violences entre Palestiniens ? Combien “d’accidents de travail” pendant la mise au point ou le transport de bombes destinées à des civils? Sur tous ces points, l’AFP est d’une discrétion exemplaire.

Et, quoiqu’il en soit, elle ne prendra certainement pas la peine de recenser les victimes d’autres conflits et génocides de par le monde. Cela ne lui est possible que lorsque le nombre de morts n’est pas trop élevé.

Outre le flou artistique de leur élaboration, ces chiffres donnent lieu à des utilisations parfaitement fantaisistes.

Ainsi, Le Monde du 16 avril 2007, à 10h16, reprenait-il in extenso un article de l’AFP qui se terminait par la phrase suivante : "de 1940 à 1945, environ 1,1 million d’hommes, de femmes et d’enfants, dont une immense majorité de Juifs de divers pays d’Europe occupés par les Allemands périrent dans ces camps de la mort, selon les historiens."

Selon les historiens ? Les historiens sérieux, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas connus du Monde, sont à peu près d’accord pour le chiffre de 5 à 6 millions de morts, dont 1 million d’enfants juifs. (et encore, dans les 6,5 millions de Juifs recensés ne sont pas "comptabilisés tous ceux qui ont été exécutés; voir les travaux Klarsfeld, entre autres; on est plus près des 10 M que des 6,6)

Il n’y a pas en la matière plusieurs interprétations : soit Le Monde a fait preuve de légèreté en reprenant sans les vérifier les chiffres de l’AFP, soit le quotidien du soir donne crédit aux historiens révisionnistes et négationnistes.

Outre le discret correctif qu’il a apporté à cet article dans une édition ultérieure, Le Monde apportera-t-il un démenti cinglant aux assertions de l’AFP ? S’excusera-t-il auprès des victimes de la Shoa pour cette coquille insoutenable ?

Un grand quotidien de référence peut faire toutes les économies qu’il veut sur les postes de journalistes en achetant à l’AFP des articles clés en main et PAD (prêts à diffuser). Cela ne l’exonère en rien de sa responsabilité éditoriale.

Appel aux dirigeants arabes

Pour en revenir à l’actualité au Proche-Orient, le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, du Hamas, a condamné les attaques israéliennes et appelé les dirigeants arabes à intervenir.

"Nous appelons les dirigeants arabes à intervenir d'urgence afin de mettre fin au siège du gouvernement palestinien et à répondre aux agressions israéliennes contre notre peuple", a déclaré M. Haniyeh, cité par son bureau.

Pour le Hamas, il est légitime pour un croyant d’envoyer des roquettes sur des civils. Mais il est intolérable d’avoir à en subir les conséquences.

L’islam dévoyé du Hamas ne prévoit pas une seconde que celui qu’il attaque se défende, puisque, par définition, son attaque est juste. Le Coran n’a-t-il pas dit qu’il fallait tuer les Juifs même s’ils se cachaient derrière les arbres ? La charte du Hamas est à cet égard d’une clarté inversement proportionnelle à celle de l’AFP : « Le temps ne viendra pas tant que les musulmans ne combattent pas les Juifs et ne les tuent. Il n’y a rien de plus noble… que de mener le Jihad contre l’ennemi… Les initiatives de paix … sont toutes contraires aux principes du mouvement… renoncer à une partie quelconque de la Palestine implique que l’on renonce à une partie de la religion...”

Le Hamas est nostalgique de cette grande période de colonisation musulmane de la Palestine. Durant des centaines d’années, les Juifs sous domination islamique ne pouvaient se rebeller sous peine de mort, même en cas de persécutions.

Lorsqu’Israël réplique, c’est un peu du dogme musulman qui tombe. Mais, comme ce discours victimaire trouve toujours une oreille attentive au sein de l’AFP et de ses clients, le Hamas aurait tort de se gêner.
Partager cet article
Repost0

commentaires