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  • : Israël, ce pays qui pousse l'individu à la recherche de lui-même. Un voyage de retour vers l'Histoire, vers sa propre Histoire.
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Rah'em

Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 23:05

infolive.tv

Et si Nasrallah dans les prochaines semaines, avec l'aide de l'Iran et de la Syrie prenait le pouvoir à Beyrouth ou réussissait dans un premier temps à renverser le régime faible de Siniora ?  Le Liban deviendrait du jour au lendemain une menace générale pour la sécurité de la région, les gardiens de la révolution islamique iranienne pourraient agir librement dans les rues de Beyrouth, jusqu'à la frontière israélo-libanaise. Des centaines de milliers de chrétiens libanais se prépareraient a fuir vers la France ou le Canada. Comme l'a dit il y a quelques jours Shimon Peres lors d'une intervention a Jérusalem, le Liban doit choisir entre un Liban libanais et un Liban iranien. Et, dans ce cas la, le Liban deviendrait une province iranienne.

Et si Bashar Assad décidait dans les semaines ou les mois à venir de reprendre le plateau du Golan par la force ? Il a toutes les raisons de penser qu'après une guerre du Liban II, qui ne s'est pas conclue par une victoire claire du cote israélien et qui continue à faire de nombreux remous dans l'establishment politico-militaire israélien, il y a peut-être pour lui une fenêtre d'opportunité de regagner ce territoire symbolique à un moment ou l'Etat d'Israël s'autocritique et que des généraux, soit démissionnent, soit sont entendus dans de multiples commissions d'enquête. Les services de renseignements syriens a l'écoute également de la rue israélienne, ressentent un profond malaise au sein de la société israélienne. Une certaine perte de confiance dans Tsahal qui pourrait être perçue par les Syriens comme une faiblesse de cette armée.
Un chef d'Etat major, de plus en plus critiqué et malmené par une presse israélienne qui au nom de la liberté d'expression, présente l'armée israélienne, face à son propre examen de conscience. Les officiers expérimentés du renseignement syrien doivent se lécher les babines devant les textes et les images d'officiers angoissés et démissionnaires. J'imagine le capitaine Mohamed du deuxième bureau syrien de renseignements, courant vers son supérieur pour lui annoncer la démission du général de brigade Gal Hirsh, commandant de la division de Tshal le long de la frontière libanaise.

“Mon commandant, regardez, grâce au kidnapping des deux soldats, on a pas seulement réussi à les garder chez nous jusqu'a maintenant, mais nous avons réussi à déstabiliser l'ensemble du commandement nord d'Israël. On est bons tout de même”, dit le capitaine Mohamed à son supérieur. Et ce dernier de répliquer : “très beaux résultats. Avec un peu de chance notre opération du 12 Juillet va réussir à atteindre le chef d'Etat major et peut être le ministre de la défense et le Premier Ministre....Je cours en informer le président”.

"Bientôt, on aura le Golan et peut être même plus..."

Et si le président iranien rêvait de se promener sur un cheval blanc dans les rues de Jérusalem ? Vu que la folie dévastatrice fait partie intégrale des régimes islamistes, en ce réveillant, Ahmadinejad, encore tout excite de se rêve symbolique, passe deux coups de téléphone, l'un a son chef spirituel l'Ayatollah Hamaini lequel lui dit: “c'est bien mon fils, je vais t'aider à réaliser ce rêve. Tu n'es pas par hasard président de l'Iran? Tu es un des fils du prophète. A l'écoute de l'Ayatollah, il demande a ses unités spéciales d'accélérer le production d'uranium enrichi et que la bombe soit prête le plus vite possible.

Il y a des hommes qui rêvent d'amour. Il y en d'autres que rêvent de bombes atomiques. Et si, tout ceci n'était pas un si ?

Et si nous étions en train de vivre une nouvelle réalité qui se met en place devant nos yeux sans que nous puissions réellement changer le cours des choses ?

Et si le président américain, George Bush demandait à son nouveau ministre de la défense de réquilibrer la politique américaine face à un congrès en majorité démocrate et des élections présidentielles qui approchent ?

Il se dit dans les couloirs du Pentagone et de la Maison Blanche que le remplaçant de Rumfield n’est pas un véritable ami d’Israël . Et si pour des raisons d’intérêt national dans une conjoncture de plus en plus difficile pour Israël, les américains décidaient de discuter avec Damas et avec Téhéran et de demander aux Israéliens de faire des compromis, même avec un gouvernement « Hamas light » ?

Et si chez nous en Israël le Premier ministre Ehoud Olmert, perdu entre des polémiques internes dans Tsahal et une baisse sensible de sa popularité, ne savait pas sur quel pied danser ? Dans quelques jours, c’est la fête de Hanoukka, la fête des lumières. Et s’il se produisait un nouveau miracle ?

Les services de renseignements des pays ennemis n’ont jamais pris en considération le fait que les miracles existent dans la tradition et l’histoire ancestrale du peuple juif et de l’Etat d'Israël.

Et si, comme l’a dit l’écrivain philosophe Grossman, il n’y avait plus de roi en Israël, rappel biblique face à un retour irréel d’une Perse belliqueuse?

C’est quand le rationnel et la logique deviennent implacables et que les processus politiques et militaires apparaissent aux yeux de tous,  que les leaders israéliens ont le choix entre deux alternatives. Le première, une reprise immédiate d’un leadership fort, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, une mobilisation des forces vives de l’Etat d’Israël avec la jonction d’hommes comme Bibi Nethaniyahu, Ehoud Barak, Ami Ayalon. Mais des changements de leadership au sein l’armée seront nécessaires pour cesser la polémique, les bruits de bottes et remettre Tsahal sur sa vraie route, la défense de l’état d’Israël et non des guerres personnelles de survie politique. La seconde alternative n’existe pas encore.
Olivier Rafowicz

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