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Evacuation de Névé Dékalim en 2005
11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 06:07

Ministère Israélien des affaires Etrangères

Palestine - Incapables de parvenir à un consensus, les Palestiniens semblent profiter un tant soit peu du ballet diplomatique incessant dans la région. Après la candidate socialiste française aux élections présidentielles et le ministre allemand des Affaires étrangères, c’est au tour d’autres officiels européens de fouler le sol conflictuel palestinien.

Accueillie hier par son homologue israélienne, Ursula Plassnik, la ministre autrichienne des Affaires étrangères, a insisté sur l’urgence de veiller au respect de la trêve, et de parvenir à un règlement pacifique et définitif de la crise au Moyen-Orient. Sa venue en Israël n’aura en tout cas pas poussé les responsables israéliens à plus de sagesse.

De Amir Peretz à Ehud Olmert en passant par Tzipi Livni, l’heure est aux menaces de rompre à tout moment la trêve conclue il y a quelques jours. Le ministre israélien de la Défense est devenu un spécialiste en la matière. «Israël continuera d’opérer de la même manière en Cisjordanie. Nous détenons des informations selon lesquelles les organisations terroristes planifient des attaques», a déclaré dimanche soir l’ancien syndicaliste transformé en faucon invétéré. Voulant vraisemblablement creuser le fossé entre le Hamas et le Fatah, le chef travailliste réaffirme son appui à l’Autorité palestinienne et ses menaces au gouvernement dirigé par Ismaïl Haniyé.

«Nous avons choisi de soutenir les forces modérées au sein de l’Autorité palestinienne mais, parallèlement, j’ai donné ordre à l’armée de définir de nouvelles règles d’engagement contre ceux qui tirent des roquettes et menacent nos forces», a-t-il ajouté comme pour rassurer la population du nord d’Israël. Sur le volet diplomatique, la carte syrienne semble avoir été privilégiée par les responsables européens. En plus d’évoquer la crise politique au Liban, l’Union européenne compte résolument engager un dialogue serein avec Damas afin d’aider Israéliens et Palestiniens à trouver le chemin de la paix.

C’est la raison pour laquelle le ministre allemand des Affaires étrangères a été précédé à Damas par le Premier ministre Ismaïl Haniyé. Au cours de ses entretiens avec le président Bachar El Assad, le leader du Hamas a été assuré du soutien total de la Syrie à la question palestinienne et lui a sans doute demandé de montrer plus de fermeté face à l’intransigeance de l’Etat hébreu. Quant au chef de la diplomatie allemande, il a eu hier une discussion certainement différente. Balisant le terrain à la future présidence allemande de l’Union européenne qui commence le 1er janvier 2007, Frank Walter Steinmeier veut s’enquérir des dispositions du régime syrien à coopérer pour éclaircir un tant soit peu le ciel du Moyen-Orient.

Et la mission n’est pas gagnée d’avance. L’appui inconditionnel que Bachar El Assad fournit au Hamas n’est pas pour conforter la crédibilité du mouvement de la résistance islamique dans ses combats politiques. Il en est de même pour l’Iran qui ne cache pas sa proximité avec le parti majoritaire dans le Parlement palestinien. Ce sont des raisons de plus pour conforter Israël dans son intransigeance, bien qu’il montre depuis hier des signes d’ouverture à l’égard de la communauté internationale. Ehud Olmert a ordonné hier à son armée de rester sereine en Cisjordanie et de jouer la carte de l’apaisement. Difficile de juger de la sincérité de cette décision, le Premier ministre israélien étant habitué à une cruauté gratuite.

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