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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 07:12
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De notre correspondant à Jérusalem PATRICK SAINT-PAUL.
Une Palestinienne assise à côté de sacs de nourriture de l'ONU.
Une Palestinienne assise à côté de sacs de nourriture de l'ONU. Moussa/AP.
 
Paris s'appuie sur un rapport de la Banque mondiale qui critique le boycottage financier du gouvernement Hamas.
 
LA FRANCE devrait rétablir des contacts avec le futur gouvernement d'union nationale palestinien dès son entrée en fonction, qu'il reconnaisse ou non Israël. Paris milite aussi pour un rétablissement de l'aide financière européenne directe aux Palestiniens, afin d'éviter un effondrement de l'Autorité palestinienne. Pour l'instant, une majorité d'États membres de l'Union européenne continuent d'exiger l'adoption des trois principes fixés par le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, UE, Russie, ONU) avant de renouer des relations avec le futur gouvernement.
 
« Nous établirons des contacts avec des membres du gouvernement dès leur entrée en fonction, afin d'envoyer un signal fort aux Palestiniens », explique un diplomate français. La France continuera de s'interdire tout contact avec des ministres issus du Hamas, tant que le mouvement islamiste ne se sera pas plié aux trois conditions du Quartette : renoncement à la violence et reconnaissance d'Israël, ainsi que des accords liant l'Autorité palestinienne à l'État hébreu.
 
Paris entend nouer des con-tacts avec tous les ministres issus de mouvements jugés fréquentables, c'est-à-dire ne figurant pas sur la liste noire des organisations terroristes dressée par l'Union européenne. Certains ministres, comme le député indépendant Ziad Abou Amr, élu avec l'appui du Hamas et pressenti aux Affaires étrangères, ou encore le député du parti de la Troisième Voie, Salam Fayad, qui devrait recevoir le portefeuille des Finances, pourraient être reçus à Paris.
 
La France juge que, à long terme, l'aide financière européenne ne peut pas continuer d'être distribuée directement aux Palestiniens ou en transitant par le bureau du président Mahmoud Abbas, afin de contourner le gouvernement palestinien. « Lorsqu'elle transitait par le ministère des Finances, cette aide était con-ditionnée aux réformes structurelles de l'Autorité palestinienne permettant de garantir davantage de transparence, explique le diplomate français. Dès que Salam Fayad sera de nouveau aux manettes, il faudra reprendre la coopération avec lui, afin qu'il puisse relancer le programme de réformes entreprises lorsqu'il était ministre des Finances dans le premier gouvernement de Mahmoud Abbas. »
 
Emplois fictifs
 
Un rapport de la Banque mondiale, publié au début de la semaine, confirme les inquiétudes françaises. Celui-ci recommande le rétablissement de l'aide via le ministère des Finances, affirmant que le boycottage financier du gouvernement Hamas a miné les réformes économiques au sein de l'Autorité.
 
Mettant en cause la transparence du système actuel, la Banque mondiale affirme qu'il n'est « pas sûr » que les financements versés au cabinet d'Abbas soient soumis aux procédures d'audit interne établies par le gouvernement palestinien. Depuis la mise en place d'un embargo sur l'aide aux Palestiniens en mars 2006, à la suite de l'arrivée du Hamas au pouvoir, les services d'Abbas ont reçu 265 millions de dollars. Le président de l'Autorité a jusqu'à présent refusé de donner des explications sur la façon dont l'aide internationale qu'il recevait était utilisée.
 
La Banque mondiale préconise aussi le licenciement de 6 000 fonctionnaires, sur les 156 000 que compte l'Autorité, afin de lutter contre les emplois fictifs devenus l'une des formes de clientélisme les plus répandues dans les Territoires. La Banque souhaite imposer un gel des embauches de deux ans, afin d'assainir les finances d'une Autorité palestinienne au bord de la banqueroute.
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