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Rah'em

Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 06:31

 La rédaction d’Infolive.tv
29 avril 2007

Le rapport préliminaire de la commission Winograd sur les dysfonctionnements de la seconde guerre du Liban, qui doit être publié lundi, critique sévèrement le Premier ministre Ehoud Olmert sans pour autant recommander sa destitution. Or, les conclusions de ce rapport ont été rendues public samedi soir dans la presse israélienne. Et si les média évoquent un véritable tremblement de terre politique, le contenu du rapport n’est cependant pas une surprise.

La commission d'enquête présidée par l'ancien juge Eliahou Winograd, dénonce «la manière précipitée et malencontreuse » avec laquelle Ehoud. Olmert a pris la décision de se lancer dans un conflit armé contre la milice shiite du Hezbollah. Le rapport ne demande toutefois pas de façon explicite la démission du chef de l’exécutif tout en regrettant le fait qu'il se soit laissé « influencer par l'état-major de Tsahal » durant tous les combats sans prendre d'avis extérieurs mais surtout sans disposer d'une stratégie à long terme.

Selon des proches du Premier ministre, « Ehoud Olmert n'a aucune intention de démissionner » et « il compte répliquer » au rapport en mettant en avant le fait qu'il avait obtenu le soutien de son cabinet et de la Knesset pour engager la guerre. L'avenir politique de Ehoud Olmert, depuis quelques mois, en chute libre dans les sondages et impliqué dans une série d'affaires de corruption et de trafic d’influence, dépendait des recommandations du rapport sur la dernière guerre au Liban.

Ce document s’avère moins sévère en ce qui concerne le ministre de la Défense Amir Peretz, surtout critiqué pour son « manque total d'expérience militaire », ce qui l'a empêché de jouer un rôle actif durant les combats, d’après les conclusions préliminaires du rapport de la commission Winograd. Quant à l’ancien chef d'état-major, le général Dan Haloutz, est accusé d'avoir sous estimé l'impact des tirs de quelque 4 000 roquettes Katioucha sur le nord d'Israël, qui ont contraint deux millions d'Israéliens à vivre dans les abris ou à fuir vers le sud du pays durant le mois du conflit.

L’ancien patron de l'armée est également critiqué pour avoir été inapte à adapter sa stratégie durant la guerre tout en tentant de « faire taire » tous ceux qui au sein de l'armée, critiquaient la manière dont elle était menée. Jusqu'à présent, seul le général Haloutz a devancé les conclusions de la commission en démissionnant le 17 janvier dernier.

La publication des conclusions préliminaires de la commission Winograd intervient alors que le principal concerné, Ehoud Olmert a évoqué dans un entretien accordé à l'hebdomadaire allemand Focus la possibilité d'une attaque des installations nucléaires iraniennes à l'aide de missiles de croisière. Déclarations que son cabinet s’est empressé de démentir.

 « Au cours d'une discussion informelle d'une demi-heure avec un pigiste, le Premier ministre n'a à aucun moment fait les déclarations qui ont été publiées », a affirmé la porte-parole de Ehoud Olmert, Miri Eisen. « Le Premier ministre n'a pas changé de position, il estime que les sanctions de la communauté internationale constituent pour le moment le moyen le plus efficace pour empêcher l'Iran de poursuivre son programme nucléaire militaire », a ajouté Miri Eisen.

Selon elle, le bureau du Premier ministre « n'exclut pas d'ouvrir une procédure judiciaire contre ce journaliste ». Selon Focus à paraître lundi, le Premier ministre aurait affirmé que les installations nucléaires iraniennes pourraient être sévèrement endommagées en dix jours par l'envoi d'un millier de missiles de croisière. « Il n'est peut-être pas possible de détruire l'intégralité du programme nucléaire iranien, mais il est possible de l'endommager de telle manière qu'il recule de plusieurs années », écrit Focus, reprenant les propos de Ehoud Olmert.

 La situation semble se corser pour le Premier ministre au sein même de son parti. La ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni, a fait savoir dimanche par l’intermédiaire de ses proches, qu’elle « se tenait prêt à prendre les rênes ». Reste à savoir, si Ehoud Olmert cédera à la pression qui l’entoure pour quitter ses fonctions.

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