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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 06:10

En ce mercredi, les médias se gargarisent avec le rapport Baker et son "réalisme". Le National Review avait conseillé de jeter le rapport à la poubelle dès sa publication, arguant que si les rumeurs se confirmaient, la commission Baker livrerait un document d'une extrême banalité et d'une médiocrité inédite. Jugez plutôt :

 

Un groupe international de soutien : le coprésident républicain et ex-secrétaire d'Etat, James Baker, se dit favorable à une conférence à laquelle participerait l'Irak, tous ses voisins, dont la Syrie et l'Iran, mais aussi l'Egypte et les Etats du Golfe, ainsi que des représentants des nations unies et de l'Union européenne.

Un dialogue avec la Syrie et l'Iran : la commission Baker prône de prendre «directement» contact avec Téhéran et Damas «afin de tenter d'obtenir de leur part un engagement à pratiquer une politique constructive vis-à-vis de l'Irak et d'autres questions régionales. Les deux pays peuvent intervenir».

Ahmadinejad et Assad doivent en avoir mal aux côtes, tant ce point est risible. En réalité, n'en déplaise à Baker et à ses condisciples, l'Iran et la Syrie interviennent déjà en Irak, puisqu'ils arment les terroristes et la milice du Mehdi. De même, Baker pense-t-il demander à l'Iran de s'impliquer dans le règlement de la crise libanaise, alors que cette révolution islamique est dirigée par l'Iran ? On nage en plein délire. Si Douste-Blazy avait parlé de l'Iran "stabilisateur", il se trouve des "réalistes" américains  suffisamment handicapés mentalement pour donner du crédit à ce jugement.  

Quant à la conférence avec les pays voisins, c'est un point déjà abordé par le gouvernement irakien lui-même. Que Maliki cherche le consensus diplomatiquement est nécessaire, mais les Etats-Unis ne doivent absolument pas entrer en négociations avec l'Iran sur l'Irak, au risque de voir Ahmadinejad exiger le nucléaire en retour. Et l'Iran atomique, c'est la défaite assurée pour le monde occidental.

Le retrait des troupes de combat : le rapport ne fixe pas de calendrier de retrait militaire, mais suggère toutefois une date butoir pour les troupes de combat: au premier trimestre 2008, l'essentiel d'entre elles doit avoir quitté le sol irakien. Selon ce document, «la mission principale des forces armées américaines en Irak devrait évoluer vers un soutien apporté à l'armée irakienne, qui devrait prendre en charge les opérations de combat».  
 
Demander le retrait des troupes américaines, alors même que la gravité des menaces du Moyen Orient en exige d'avantage, c'est de l'irresponsabilité. De telles considérations n'effleurent pas le ISQ, "Iraq Study Group", surnommé "Iraq Surrender Group" par les Républicains. Si Bush met en oeuvre des recommandations aussi suicidaires, nous allons perdre la bataille contre l'islam radical. Ce ne seront pas seulement des attentats réguliers qui secoueront le monde libre, mais également des intifadas quotidiennes, des manifestations en faveur du retour du délit de blasphème, une explosion de l'antisémitisme, bref, la mort de l'Europe des Lumières. Et quand on ne croit plus en rien, il n'y a pas de résurrection. 
 
Une pression sur le gouvernement irakien : le premier ministre Nouri al-Maliki doit faire des progrès substantiels en matière de sécurité et réconciliation nationale, au risque de perdre le soutien «politique, militaire et économique» de Washington. 

En réalité, la Maison Blanche travaille déjà dans ce sens depuis janvier 2006. Rien de nouveau sous le soleil. La commission Baker était pourtant censée apporter de nouvelles idées...  
 
Une solution globale au Proche-Orient : selon les dix membres de la commission, «il doit y avoir un engagement renouvelé et permanent des Etats-Unis envers une solution globale de paix», à travers des discussions directes au Proche-Orient impliquant d'une part Israël et d'autre part les Palestiniens

C'est l'apogée de la bêtise. La commission Baker recommande de regarder le Proche-Orient selon la vision arabe. Le conflit israélo-palestinien devient le point central des problèmes, alors qu'il n'en est qu'une expression.  A croire les "réalistes", si tout va mal dans des centaines de milliers de kilomètres carrés, dans des dictatures sous-développées, peuplées par 350 millions d'habitants, pour la quasi totalité très pauvre économiquement et intellectuellement, si l'islam radical et le nationalisme dominent le monde musulman et noient ses habitants sous la propagande anti-occidentale et antisémite, si les jeunes Arabes rêvent de Hitler et de Ben Laden, si l'islam interdit aux femmes de vivre décemment, si le monde arabe est en panne depuis le VIIIe siècle.... si tout va mal dans cette région, disais-je, ce n'est pas à cause de cette région, de l'idéologie qui la domine ou des systèmes politiques qui la régisent.  Non ! Selon Baker et ses épigones, tout cela prend racine dans l'existence de l'Etat d'Israël, quelques milliers de kilomètres carrés, 6 millions d'habitants dont 4 millions de Juifs, une démocratie pluraliste et exemplaire, où existent les droits fondamentaux, la liberté et la justice, le libéralisme économique, la culture et la laïcité...  

Baker a tort. Totalement tort. La "cause palestinienne", du nom de différents peuples maintenus dans la misère par les dictatures alentour, baptisés "palestinien" pour des besoins de propagande et  déplacés en 1948 - par les Arabes eux-mêmes - pendant les tentatives de nouvelles Shoah, est une gigantesque machine de désinformation. Le prétexte d'un totalitaire n'est jamais qu'un prétexte. Les pays arabes qui refusent de donner des maisons décentes aux réfugiés palestiniens, lesquels vivent dans des tentes depuis cinquante ans, n'ont aucun sentiment "d'injustice" à l'égard d'Israël. Ils veulent rayer ce pays de la carte, anéantir le peuple du Livre qui a toujours refusé de se soumettre au jihad. Ce que veulent les pays arabes, c'est Auschiwtz en Judée. Baker s'en moque totalement. Et pour cause. Les "réalistes" ont coutume de se laver les mains avec le sang des autres.

Logiquement, les lâches et puériles Européens ont salué le rapport Baker. Quand vous êtes mentalement déficients, moralement à vomir et économiquement à la rue, l'honneur est une vertu qui n'a plus d'emprise sur vous. Peut-être y-a-t-il même une certaine fierté à tout cela : après tout, ce sont les Européens qui ont créé Auschwitz, et ils se félicitent que le concept s'exporte au Moyen Orient. Littel pourra écrire les mémoires d'Ahmadinejad sous les applaudissements.

Que dire, au final, du rapport Baker ? Comment conclure sur cette pièce commandée par le système américain, et qui devrait lui faire honte ? Peut-être en donnant la parole à Mahmoud Abbas, chef terroriste, président du parti islamiste du Fatah, très connu pour sa thèse universitaire négationniste écrite entre deux massacres d'enfants israéliens. Abbas a vu dans le rapport Baker un "très bon diagnostic" de la situation du Proche Orient.

C'est cela, le "Iraq Study Group". On a les admirateurs qu'on mérite.  

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