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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 06:00

Film d’animation diffusé sur Téhéran TV le 21 février 2007. Seuls les Iraniens ont des bras et des jambes. Ils construisent gentiment des centrales nucléaires pour produire de l’énergie. Le reste du monde est constitué de vermisseaux affligés de tares grotesques et qui obéissent aveuglément au vermisseau américain, lequel est inspiré par le vermisseau israélien, visiblement jaloux des gentils petits bonhommes iraniens.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 06:42

jcdurbant

A la veille de la publication du rapport d’El Baradei, l’émissaire du Guide Suprême avait adressé un message doucereux aux décideurs français dans le quotidien Le Monde. Dans notre analyse de ses propos nous avions signalé qu’il y avait là des menaces précises et une volonté de gagner du temps, contrairement à de nombreux journalistes français qui pensent que les mollahs gagnent du temps pour mettre au point une bombe nucléaire ; nous pensons que ces délais leur permettent d’intensifier leurs actions terroristes en Irak (Notes n°1).

L’objectif est de contraindre Bush à reconnaître le rôle régional des mollahs. Il y a une guerre d’usure qui se déroule actuellement en Irak entre les mollahs et les Etats-Unis. Cette intensification s’est concrétisée par deux modifications techniques : une plus grande utilisation de lance-roquettes pour abattre des hélicoptères et l’utilisation de gaz chlorés pour augmenter le pouvoir létal des bombes dans les attentats contre les civils.

Adrien Jaulmes, ex-correspondant du Figaro à Beyrouth, a consacré un article à ces bombes chimiques en prenant le soin de n’établir aucun lien entre les terroristes irakiens et les mollahs qui les financent.

Voir aussi:

L’objectif principal des mollahs est de chasser les Américains de ce pays et de libaniser l’Irak et prendre en otage le Golfe Persique. La fin justifie les moyens et à chaque fois que les mollahs sont dans une impasse dans leurs négociations nucléaires, ils rappellent à l’ordre la communauté internationale, en montrant que leurs mercenaires terroristes peuvent enflammer la région. L’alliance avec les Syrie est très efficace : les mollahs contrôlent des terroristes sunnites par le biais de la Syrie et ils contrôlent directement les extrémistes chiites.

« la République Islamique soutient financièrement et militairement la Syrie qui à son tour rétribue le Hamas ». En prétendant qu’il existait une querelle entre le Hamas et le Hezbollah, les mollahs ont mis au point un procédé machiavélique et terriblement efficace qui avait l’avantage de brouiller les cartes et multiplier les options.

Le régime des mollahs applique avec minutie les mêmes recettes partout. Les prises d’otages et les attentats à l’explosif avaient été efficaces au Liban, il les a appliqués en Irak. La guerre des gangs (Hamas/Hezbollah) a été efficace pour détruire les processus de paix entre Israéliens et Palestiniens : les mollahs l’appliquent dans sa nouvelle version Sunnites/Chiites en Irak et l’améliorent par une surenchère de violence.

Les mollahs l’ont compris et ils ont décidé d’amplifier toutes les opérations liées à l’Irak. Aider celui qui est l’artisan de cette terreur Al Zarqawi. Carte Blanche et moyens illimités à ce dernier : les terribles fusils anti-char Steyr (achetés en Autriche), les lunettes de vision nocturne et des GPS (achetés aux Anglais), des bombes avec mise à feu infrarouge (développées en collaboration avec les Russes), les mollahs se saignent aux quatre veines pour financer, armer et apporter un soutien logistique très performant aux djihadistes d’Al Zarqawi.

Ce chaos ne saurait être efficace si les djihadistes se contentaient de tuer les soldats de la coalition, le chaos le plus simple à propager résulte d’un terrorisme de masse ciblant les civils. Al Zarqawi, l’homme de liaison entre le Hezbollah et Al Qaïda tue des civils, mais surtout des civils chiites.

L’objectif est de créer en Irak les conditions d’une explosion en chaîne, d’un chaos durable et renouvelable. La fin justifie les moyens et les mollahs ont sacrifié les chiites irakiens pour détruire la présence américaine en Irak.

Les mollahs ont sacrifié les chiites irakiens pour « se maintenir au pouvoir » et sauver les composants terroristes du régime syrien. Et si les chiites irakiens se mettaient aussi à tuer massivement des sunnites (ça commence), l’objectif commun par les mollahs et Al Zarqawi serait atteint.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 06:40
Once a terrorist, always a terroristL’objectif principal des mollahs est de chasser les Américains de ce pays et de libaniser l’Irak et prendre en otage le Golfe Persique. La fin justifie les moyens et à chaque fois que les mollahs sont dans une impasse dans leurs négociations nucléaires, ils rappellent à l’ordre la communauté internationale, en montrant que leurs mercenaires terroristes peuvent enflammer la région. L’alliance avec les Syrie est très efficace : les mollahs contrôlent des terroristes sunnites par le biais de la Syrie et ils contrôlent directement les extrémistes chiites.
 
la République Islamique soutient financièrement et militairement la Syrie qui à son tour rétribue le Hamas. En prétendant qu’il existait une querelle entre le Hamas et le Hezbollah, les mollahs ont mis au point un procédé machiavélique et terriblement efficace qui avait l’avantage de brouiller les cartes et multiplier les options.
 
Le régime des mollahs applique avec minutie les mêmes recettes partout. Les prises d’otages et les attentats à l’explosif avaient été efficaces au Liban, il les a appliqués en Irak. La guerre des gangs (Hamas/Hezbollah) a été efficace pour détruire les processus de paix entre Israéliens et Palestiniens : les mollahs l’appliquent dans sa nouvelle version Sunnites/Chiites en Irak et l’améliorent par une surenchère de violence.
Carte Blanche et moyens illimités … : les terribles fusils anti-char Steyr (achetés en Autriche), les lunettes de vision nocturne et des GPS (achetés aux Anglais), des bombes avec mise à feu infrarouge (développées en collaboration avec les Russes), les mollahs se saignent aux quatre veines pour financer, armer et apporter un soutien logistique très performant aux djihadistes d’Al Zarqawi.
 
Avant de débuter ses opérations en Irak en juin 2003, Musab al Zarqawi avait passé plusieurs mois en Iran. Qasem Suleimani, avait alors organisé son implantation dans la région sunnite d’Al Anbar pour lutter contre les forces US.
 
Ce chaos ne saurait être efficace si les djihadistes se contentaient de tuer les soldats de la coalition, le chaos le plus simple à propager résulte d’un terrorisme de masse ciblant les civils. Al Zarqawi, l’homme de liaison entre le Hezbollah et Al Qaïda tue des civils, mais surtout des civils chiites.
 
L’objectif est de créer en Irak les conditions d’une explosion en chaîne, d’un chaos durable et renouvelable. La fin justifie les moyens et les mollahs ont sacrifié les chiites irakiens pour détruire la présence américaine en Irak.

Soutien du terrorisme tous azimuts, réthorique, financier, technique et matériel, bluff sur ses propres capacités nucléaires, les mollahs prennent décidément très au sérieux (en un jeu compliqué - via leurs affidés syriens, Hezbollah ou Hamas - de billard à plusieurs bandes) leur nouveau rôle de remplacement de Saddam comme boute-feu-en-chef du Moyen-Orient !

A l’heure où Pasqua rafraichissait la mémoire de son ancien patron Chirak (sur le secret de polichinelle de la libération des otages français en 86 contre le remboursement à l’Iran de son investissement au consortium nucléaire Eurodif)

Et où les Pasdarans faisaient leur show de manœuvres intérieures avec force katiouchas et lance-roquettes (dont comme par hasard l’usage semble se développer dans l’insurrection anti-américaine en Irak – qui bien sûr se concentre sur… les civils irakiens !) …

Le Figaro signale l’escalade dans le terrorisme en Irak (sauf qu’il oublie, comme le rappelle Iran-resist) d’en préciser la source… iranienne):

Après les clous et les billes, les gaz de combat artisanaux!

Avant… le nucléaire sale?

Et son utilisation prochaine en Israël ?

Ou… dans le reste du monde?

C’est la troisième fois que l’insurrection sunnite a recours à ces nouvelles bombes chimiques artisanales, conçues pour multiplier les victimes des attentats aux véhicules piégés. Des bombonnes de chlore sont placées dans des camions et répandent leur contenu au moment de l’explosion.

Le terrorisme chimique fait son apparition en Irak
De notre envoyé spécial à Bagdad ADRIEN JAULMES. Le Figaro

Nouvelle escalade de la terreur : des insurgés usent de gaz chlorés pour augmenter le pouvoir létal de leurs bombes.

Une nouvelle arme de terreur est entrée dans l’arsenal de l’insurrection sunnite. Mercredi, les survivants de l’explosion d’un camion piégé sur un marché de Bayaa, quartier du sud-ouest de Bagdad, ont vu se répandre une fumée jaune quelques instants après la déflagration, avant d’être pris de nausées. Vraisemblablement empoisonnées par des vapeurs toxiques de chlore, entre trente-cinq et soixante-dix personnes ont été hospitalisées, victimes qui s’ajoutent aux blessés et aux six morts dus à l’explosion.

C’est la troisième fois que l’insurrection sunnite a recours à ces nouvelles bombes chimiques artisanales, conçues pour multiplier les victimes des attentats aux véhicules piégés. Des bombonnes de chlore sont placées dans des camions et répandent leur contenu au moment de l’explosion.

Cette arme chimique improvisée avait déjà été utilisée mardi, quand un autre camion piégé avait explosé près d’un restaurant, à Taji, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bagdad. Victimes de l’explosion ou des mêmes vapeurs jaunâtres, cinq personnes avaient été tuées, et 140 autres hospitalisées, dont de nombreux enfants.

La première utilisation de cette nouvelle arme remonterait au mois dernier. Un camion-citerne avait explosé dans la ville de Ramadi, l’un des bastions des insurgés sunnites, dégageant des émanations de chlore. Facile à se procurer en Irak, où l’eau courante n’est pas potable et où il est utilisé comme désinfectant, le chlore a été l’un des premiers gaz de combat utilisés pendant la Première Guerre mondiale, avant que d’autres toxiques ne soient mis au point.

Corps mutilés

C’est une nouvelle escalade dans la campagne de terreur contre des cibles civiles irakiennes menée par l’insurrection sunnite, qui puise dans un réservoir semblant inépuisable de candidats anonymes au suicide, pour perpétrer des attentats contre leurs propres compatriotes.

Ces nouveaux attentats interviennent malgré le déploiement de milliers de soldats irakiens et américains dans les rues de Bagdad, dans le cadre d’un plan de sécurité destiné à enrayer la terreur interconfessionnelle qui déchire la capitale. Après une diminution au cours des derniers jours, le nombre de corps mutilés et torturés retrouvés chaque matin dans les rues de Bagdad, victimes des insurgés radicaux sunnites ou des escadrons de la mort chiites, a de nouveau augmenté. Une vingtaine de cadavres méconnaissables, ligotés et torturés avant d’être achevés d’une balle dans la nuque, ont été encore retrouvés hier. Mais les voitures piégées restent plus difficiles à déjouer, sauf à interdire totalement la circulation des véhicules dans une ville de près de 6 millions d’habitants.

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 06:52

Par Jean Tsadik

Arrow
© Metula News Agency
L’émulation syrienne Scud–D : de quoi couvrir le territoire israélien et donner du travail au Khetz

De dimanche à mercredi de la semaine qui se termine, l’armée israélienne a conduit, dans notre région, c’est-à-dire le nord-est du pays, de très importantes manœuvres militaires. Ces exercices ont rassemblé entre 5 et 6 000 hommes provenant de toutes les unités combattantes. Il s’agit des plus grandes manœuvres entreprises par Tsahal depuis plus de six ans. 

Elles étaient placées sous le commandement du nouveau chef d’état-major, le général Gabi Ashkenazi, qui a pris ses fonctions une semaine plus tôt, en remplacement de Dan Haloutz, démissionnaire. 

Depuis le moment du déclenchement de l’Intifada, en septembre 2000, la conception de l’armée israélienne s’était éloignée de la préparation d’une guerre conventionnelle de grande envergure. Les exercices du type de celui pratiqué ces derniers jours avaient en conséquence été abandonnés au profit des activités antiterroristes et du combat urbain. 

Il s’agissait aussi de concentrer les efforts et les moyens – qui ne sont pas infinis – de l’armée sur les menaces d’attaques non conventionnelles en provenance d’Iran et, dans une mesure moindre, de Syrie. 

Le concept qui fut mis en vigueur à l’époque s’appuyait sur l’estimation qu’aucun Etat de notre région ne possédait la capacité de s’engager dans un conflit militaire conventionnel contre Israël. Ces déductions étaient largement fondées à la période où elles ont été réalisées, puisque les pays vecteurs potentiels d’une guerre avec l’Etat hébreu avaient soit conclu la paix avec lui, soit étaient-ils en phase de démembrement, ou ils étaient trop éloignés de nos frontières pour envisager une guerre conventionnelle. Soit encore, et c’est le cas de la seule Syrie, elle ne disposait plus des moyens financiers nécessaires afin de conserver une force armée compétitive et d’entraîner correctement ses personnels. 

La défense territoriale n’était certes pas abandonnée par Jérusalem, mais elle était principalement confiée à l’aviation ainsi qu’à des troupes d’infanterie, qui venaient "se reposer" périodiquement à Metula des efforts qu’elles avaient fournis à Gaza et en Cisjordanie. 

Parallèlement à ces dispositions, et comme je l’ai déjà écrit dans un autre article, un grand nombre d’experts israéliens et mondiaux, suivant des tendances stratégiques qui n’étaient pas forcément ridicules, commençaient à mettre en question jusqu’à la justification, à terme, de l’emploi des blindés et de l’aviation conventionnelle dans les conflits à venir. 

Puis Israël s’est endormie sur ses certitudes, et la plupart des soldats de réserve ne furent conviés à aucun exercice sérieux durant plus de six ans. Jusqu’au jour où, totalement rendus à la vie civile, ils durent improviser la guerre, face aux roquettes du Hezbollah qui pleuvaient sur nos villes. 

Le concept avait rouillé sur pied, mis en échec par les stratèges iraniens, qui firent des certitudes de Tsahal le meilleur usage possible, avec les conséquences que l’on sait. 

En Israël, nous en sommes à apprendre nos leçons : avec, d’une part, les ingénieurs de l’industrie militaire, ayant enfin touché les crédits qu’ils réclamaient, qui s’emploient à plein volume à produire des parades contre les nouvelles armes tactiques en provenance de Russie. Et d’autre part, de nouvelles résolutions prises par l’armée, qui, comme le dit Amir Péretz, le ministre de la Défense, "a commencé à mettre en pratique les plans de travail pour 2007, qui prescrivent beaucoup plus d’entraînement que par le passé. Nous nous sommes embarqués vers une nouvelle orientation", termine Péretz. 

De fait, la nouvelle conception en question est presque totalement basée sur les enseignements de la guerre du Liban. Ils obligent Israël tout autant que la Syrie. Pour Jérusalem, il s’agit d’ajouter un poste à ses priorités d’avant l’été 2006 : poursuivre la préparation à la guerre des étoiles, continuer les activités antiterroristes et, de plus, se préparer à une guerre classique quoique "new look". 

Si l’air est lourd, dans la région, c’est que la possibilité théorique pour que l’axe syro-iranien se lance dans des opérations contre Israël est actuellement valide. Dans cette optique, il n’est pas question de nous refaire le coup de la provocation du Hezbollah et d’ouvrir une nouvelle guerre du Liban. Non, si un conflit devait éclater, il y a fort à parier que les Fous d’Allah y participeraient mais que la frontière libano-israélienne ne constituerait pas son épicentre.  

Nous en sommes pour l’instant au "rééquilibrage stratégique" Syrie-Israël sur la base des enseignements libanais. Avec de l’argent tout d’abord : il coule à flots de Téhéran vers Damas pour accéder à l’objectif poursuivi. Une partie sert à acquérir des milliers de missiles antichars russes, de type Kornet et Metis, qui viennent de faire leurs preuves. Un contrat d’un montant de centaines de millions de dollars est en voie de paraphage final entre Damas et Moscou, en dépit des assurances du contraire, données par Poutine à Ehoud Olmert. Le reste des fonds sert à raviver le programme syrien de guerre non conventionnelle, programme articulé autour des missiles balistiques Scud, dont la portée a été augmentée à 400 kilomètres sur l’émulation Scud–D. De quoi couvrir le territoire israélien et donner du travail au Khetz 

Les pétrodollars perses servent également à remettre en état de naviguer la marine des Al-Assad, qui tombait en ruines depuis plusieurs années. On réhabilite à la hâte les vedettes surannées d’origine soviétique et on les équipe de la version iranienne du missile mer-mer  et sol-mer chinois C-802. Celui qui a failli envoyer par le fond la vedette Hanit, dont les marins, mal renseignés sur la dotation du Hezbollah et sur la collaboration que lui fournissaient des unités chiites de l’armée libanaise, avaient négligé d’allumer leurs contre-mesures. 

Le reste de l’argent islamique va à l’achat de roquettes de moyenne portée, dont celles, à fragmentation, qui avaient atteint Hadéra et la périphérie de Netanya. 

Il convient de reconnaître que cette tentative de rééquilibrage est faite intelligemment par nos ennemis. Les fonds ne servent pas à rénover l’armée de l’air syrienne : cela coûterait trop cher et ne permettrait pas de se rapprocher efficacement du niveau du Khel Avir. Et puis, en juillet dernier, le Hezbollah a résisté à l’anéantissement sans disposer du moindre support aérien…  

Peu de moyens, non plus, sont ventilés sur les blindés, pour des raisons similaires à celles qui concernent l’aviation. Les Iraniens dépensent en Syrie dans ce domaine juste ce qu’il faudrait pour occuper le terrain après l’affrontement, non pour remporter la victoire lors du choc central. 

Dans ces conditions, ce n’est pas un hasard si Gabi Ashkenazi a passé le plus clair du temps qu’ont duré ces manœuvres auprès des parachutistes. Car l’idée guerrière des Irano-syriens, s’ils la mettaient en application, consisterait à lancer des dizaines de milliers de commandos armés de Kornet contre les positions israéliennes du Golan. Lors, cette arme redoutable présente plusieurs inconvénients majeurs pour les défenseurs : on peut la tirer de loin, donc inutile de chercher à tout prix le contact avec les Israéliens ; elle fait autant de ravages contre les chars que contre les hommes et les constructions. En un mot : un vrai fléau !  

Les rumeurs d’un conflit se basent, entre autres, sur l’information fondée selon laquelle les Israéliens ont trouvé une parade efficace contre les Kornet, et qu’ils s’affairent à la mettre au point et à en équiper leurs troupes. La lucarne d’opportunité tactique favorable aux Syro-iraniens – d’après leur jugement – pour engager une action militaire contre Israël est donc de quelques mois ; ensuite, s’ils n’ont rien fait, leur énorme investissement tombera à l’eau. 

Reste qu’à l’heure actuelle, il incomberait aux brigades d’infanterie, appuyées par les commandos israéliens, non aux Merkava, d’absorber le plus clair de la percussion de l’attaque planifiée par les stratèges iraniens et leurs adeptes syriens. C’est exactement à ce jeu de massacre que Tsahal s’est exercé cette semaine, en l’agrémentant, toutefois, de manœuvres qui ne feraient pas plaisir aux soldats syriens en cas de confrontation. Car, en stratégie, lorsque qu’une guerre est fondée sur l’emploi d’un seul type d’armement miracle et que l’adversaire vous est, globalement, supérieur dans tous les autres domaines militaires, vous prenez un risque énorme à vous lancer dans une aventure. Pour pouvoir espérer remporter, même de manière éphémère, quelque succès sur le terrain, il faut, au moins, que deux éléments jouent en votre faveur : la surprise et l’incapacité technique de l’adversaire à répondre à votre botte secrète.




Amir Péretz, "épie" l’ennemi syrien à la jumelle aux côtés de Gabi Ashkenazi…

Cette photo n’est pas truquée. Elle explique, mieux que n’importe quel raisonnement, pourquoi Péretz doit quitter le ministère de la Défense le plus rapidement possible.

Or, il suffirait à l’armée israélienne de prendre l’initiative des opérations, au cas où une confrontation lui semblerait inévitable ou même fortement prévisible, pour mettre en pièces les velléités bellicistes de l’axe Téhéran-Damas. Amir Péretz et Gabi Ashkenazi ont eu beau réciter en duo que "l’Armée de Défense d’Israël n’avait pas élevé son niveau de préparation (à la guerre) sur sa frontière septentrionale" et Ashkenazi de poursuivre en solo que "nous sommes prêts à toute éventualité, pas forcément de la part des Syriens", ces deux-là ne sont pas crédibles. La configuration du récent exercice disait exactement le contraire.  

Et si Tsahal prenait l’initiative, avec ses hommes, ses avions, ses tanks, ses missiles à la pointe de la technologie, tous évoluant dans une sophistication de combat créant une efficacité contre laquelle l’axe du mal ne peut répondre que par des hara-kiris inutiles, on risquerait le pire. Si l’armée syrienne rompt les rangs en débâcle, Ahmadinejad pourrait pousser Al-Assad, déjà passablement isolé et déstabilisé avant de voir son armée défoncée par les Israéliens, à utiliser ce qui constitue son dernier recours : ses vieux Scud, rejuvénilisés, dotés d’ogives chimique ou biologiques.  

Quelques milliers d’Israéliens pourraient, peut-être, payer de leur vie le chant du cygne de la mafia alaouite en Syrie. Cela, ce serait pour autant que les Khetz et les Patriot manquent les premiers missiles balistiques d’Al-Assad, ce qui est loin d’être sûr. Ce qui est certain, par contre, c’est que le tir du moindre Scud contre l’Etat hébreu signifierait, à coup sûr, cette fois, l’extinction de cette tribu d’assassins, et l’entrée du Moyen-Orient dans l’ère de la destruction massive efficace. Dans l’éventualité du tir d’un missile balistique contre notre territoire, l’état-major de Jérusalem ne disposerait plus du choix du type de réponse, mais uniquement de son degré de létalité et de destruction.

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 06:30
Par David G. Littman | FrontPageMagazine.com, Adaptation française de Sentinelle 5767

Le 2ème Jour ‘ International Day Commémoration’ à la Mémoire des Victimes de l’Holocauste s’est tenu le 29 Janvier 2007 aux Nations Unies à New York et Genève, sur le thème : ‘Souvenir et Avenir’. Ce matin-là, un ‘Appel Urgent’ à traduire en justice le président iranien Mahmoud Ahmadinejad devant la Cour Criminelle de Justice nouvellement créée - et pour que l’Iran réponde devant le Conseil de Sécurité -a été adressé au Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, au Haut commissaire pour les Droits de l’Homme Louise Arbour, et au Président du Conseil des droits de l’Homme, l’Ambassadeur Luis Alfonso De Alba.

Cette initiative provenant de deux organisations non gouvernementales : Association pour l’Education Mondiale (AWE, en anglais Ndt) et l’Union mondiale pour le Judaïsme libéral 5WUPJ en anglais, Ndt) a été adressée par courriel aux 192 Etats membres de l’ONU à New York et à Genève.

Le 26 janvier, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté une résolution condamnant, sans réserve, toute négation de l’Holocauste. Il est important de noter qu’aucun des 56 membres of l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) n’ait figuré par la majorité des Etats parrains de cette résolution historique (A/61/L.53*). Cela pourrait rendre compte de l’adoption par ‘consensus’ (c.a.d. ‘sans un vote’ qui aurait indiqué quels Etats avaient voté ‘oui’ ou ‘non’, et lesquels s’étaient ‘abstenu’ ou étaient ‘absents’), de sorte que cette attitude honteuse n’a pas été ouvertement évidente à des personnes non initiées.

Mais le jour de la Commémoration de l’Holocauste au Palais des Nations, l’absence des représentants des Etats de l’OCI au sein du grand auditorium a été un symbole manifeste pour tous les présents. Heureusement, lors de cette occurrence hautement marquée d’émotion, l’orateur principal (l’ancien ministre canadien de la Justice et Professeur enseignant l’Holocauste Irwin Cotler), dans un discours très applaudi, a qualifié la « violation contre l’interdiction d’incitation directe et publique au génocide du président Ahmadinejad’ dans le contexte de la Convention sur le Génocide (...) comme de fait, une attaque contre la Charte même de l’ONU qui interdit une telle incitation et menace ».

Au moment où la publication d’un rapport par le Comité Consultatif sur la Prévention du Génocide est attendue pour bientôt, et alors que l’autorité du Conseiller spécial du Secrétaire Général pour la Prévention du Génocide l’a renouvelé, il serait approprié que les Etats membres de l’ONU agissent maintenant. Echouer à le faire serait de l’hypocrisie, et la trahison de la convention sur le Génocide de 1948 et de la Charte de l’ONU de 1945.

L’Appel conjoint de l’AWE et de la WUPJ, signé par ses représentants à l’ONU à Genève, est reproduit mot pour mot.

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 18:00
posted by Victor PEREZ
A la suite d’un interview accordé par Jacques Chirac au Nouvel Observateur, Vincent Jauvert, journaliste de l’hebdomadaire, pose la question suivante à quelques ‘’experts’’ : « Si l'Iran avait la bombe ». « Que se passerait-il si l'Iran parvenait à se doter de l'arme atomique ? Et si Téhéran déclenchait une frappe nucléaire contre Israël ? Quels pays du Proche et du Moyen-Orient pourraient être tentés de se doter à leur tour de la puissance nucléaire si l'Iran en disposait ? ».

A ces questions le journaliste apporte les réponses des « principaux spécialistes des questions stratégiques ». C’est dire tout le crédit que le lecteur se doit de leur accorder. Tout au moins à certains d’entre eux.

Selon ‘’l’expert’’ Hubert Védrine, « Un pays qui possède la bombe ne s'en sert pas, explique l'ancien ministre des Affaires étrangères. Il entre automatiquement dans le schéma de la dissuasion et ne prend pas de risque absurde ». Selon François Heisbourg, Président de l’Institut international d'Etudes stratégiques de Londres, « Le danger primordial, ce n'est pas un Iran nucléaire - s'il attaquait, il commettrait un suicide - mais bien, comme Jacques Chirac l'a dit, la prolifération des armes atomiques ».

Moi, qui ne suis nullement expert en ce sujet, de me poser la question suivante : en quoi la prolifération des armes atomiques est elle dangereuse si le pays qui possède la technologie nucléaire militaire « (…) ne s’en sert pas (car) Il entre automatiquement dans le schéma de la dissuasion et ne prend pas de risque absurde » ? Dixit ‘’l’expert’’ Hubert Védrine.

Selon ce ‘’ spécialiste des questions stratégiques ’’, on serait donc dans une équation où le nucléaire se révèlerait inoffensif car neutralisé par les uns et les autres.

-Sauf, évidemment, si certains états voyous propageraient, incognito, des bombes sales à travers le globe afin d’imposer à d’autres contrées leurs propres intérêts.

-Sauf, évidemment, si un état est doté d’un régime théocratique inspiré par la folie d’une foi en attente de la venue d’un imam caché.

-Sauf, évidemment, si la haine ressentie à l’égard d’un autre peuple dépasse la considération que tout régime se doit au peuple qu’il dirige.

Par ces quelques exceptions, il me semble reconnaître les atours d’un pays qui fait actuellement la une de la diplomatie internationale. A savoir l’Iran. Peut-on, en conséquences, imaginer un instant qu’une ou deux bombes atomiques entre les mains de ce pays ne seraient pas un danger pour son environnement immédiat, voire plus lointain, comme l’ont affirmé le Président français, Hubert Védrine et ses clones, « principaux spécialistes des questions stratégiques » ?

A mon humble avis, qui n’est pas celui d’un expert mais d’un résident ‘’naïf’’ d’un pays que quelques dizaines de millions de barbus tarés souhaitent éradiquer, le péril représenté par un Iran nucléarisé est à un niveau équivalent à celui de la bêtise des élites françaises plus soucieuses de profits mercantiles que de la défense de nos valeurs universelles.

Mais c’est, seulement, mon expertise.
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 06:30
vu sur le site de Alain Jean-Mairet

Ce mois-ci, les manuels scolaires iraniens font un tour d’Europe. Ils ont été présentés la semaine passée en Suisse. Ils étaient ensuite exposés à Paris, où ont été prises les quelques images suivantes (photos © IRENA ELSTER), tirées essentiellement d’un manuel de 8e année. Mais la préparation à la guerre commence très tôt. Il faut absolument au moins feuilleter le rapport complet (en anglais) établi par le CMIP [Center for Monitoring the Impact of Peace] et dont il existe un résumé et une synthèse en français. Il est difficile d’imaginer comment ce pays pourra éviter de déclencher un conflit catatrophique, avec ses millions de jeunes gens endoctrinés à la guerre depuis des décennies.

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 06:35

WORLD NET DAILY
Selon Stratfor, société leader du renseignement américain, la mort mystérieuse le mois dernier d'un important physicien nucléaire iranien mêlé aux efforts de la République Islamique pour enrichir de l'uranium est l'oeuvre du Mossad, le service de renseignement israélien.

D'après Radio Farda, la mort d'Ardeshir Hassampour, scientifique nucléaire de 44 ans, n'a pas été annoncée avant le 21 janvier dernier, six jours après sa mort. La cause officielle de la mort serait un "empoisonnement au gaz", mais les autorités iraniennes n'ont pas dévoilé de quelle façon Hassanpour a été empoisonné.

L'annonce de la mort du physicien a été faite lors d'une conférence sur la sûreté nucléaire. Hassanpour avait reçu le prix très prestigieux de la recherche militaire en 2004 ainsi que la plus haute récompense lors d'une rencontre scientifique internationale en Iran en 2006.

D'après le London Times, Stratfor, une agence de sécurité américaine, a rapporté ce vendredi que ses sources en Israël avaient identifié Hassanpour comme une cible du Mossad, ajoutant que "des renseignements très convaincants" suggèrent que l'agence israélienne a assassiné le physicien.

 Israël a prévenu Téhéran qu'il ne permettrait pas les menaces d'annihilation de l'état juif. Hassanpour travaillait à Isfahan, qui produit du gaz d'uranium-hexafluoride, matière première servant à l'enrichissement d'uranium pour l'usine de Natanz, devenue le centre des préoccupations concernant le développement de l'armement nucléaire iranien. L'information a été rapportée par le Sunday Times britannique.

                                                         

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http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=54089

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 06:33

Source: Revue de Presse Ambassade de France

Le Haaretz se fait l’écho d’une étude effectuée par l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) de l’université de Tel-Aviv, selon laquelle l’Iran pourrait choisir de produire des armes nucléaires sans toutefois effectuer d’essai et de ne pas lancer de nouveau défi à la communauté internationale. Téhéran adopterait alors une politique d’ambiguïté semblable à la politique nucléaire israélienne.

Selon les chercheurs de l’INSS, cette possibilité est, pour l’heure, la plus probable, mais on ne peut exclure que le président Ahmedinejad cherche à provoquer la communauté internationale en effectuant des essais nucléaires.

Quoi qu’il en soit, les chercheurs estiment que l’Iran, s’il obtient l’arme nucléaire, agira de façon rationnelle et ne sera pas motivé uniquement par des considérations religieuses et idéologiques. Selon eux, il est peu probable que l’Iran transfère des armes nucléaires à des organisations terroristes.

Néanmoins, écrivent-ils, la possession par l’Iran de l’arme nucléaire aura des conséquences lourdes pour Israël : « pour la première fois, un pays ennemi aura la possibilité technique d’asséner un coup fatal à Israël. Qui plus est, le régime iranien appelle ouvertement à l’anéantissement d’Israël ».

Les chercheurs du INSS recommandent, par conséquent, au gouvernement israélien de renforcer sa force de dissuasion et de signifier aux dirigeants iraniens qu’une attaque nucléaire contre Israël entraînera une riposte sévère de la part des Etat-Unis./.

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 06:25
YNET NEWS - Après des années de prison en confinement, torturé avant de s'échapper pour se rendre aux Etats-Unis, le leader  étudiant révolutionnaire Amir Abbas Fakhr Avar se confie à YNET:
"A présent c'est le temps de la révolution, le monde doit soutenir le peuple iranien contre ce régime."

WASHINGTON - Alors que le Ministre de la Défense américain Robert Gates ainsi que d'autres spécialistes de la question mettent en garde contre une attaque sur l'Iran qui d'après eux piègerait le peuple iranien derrière le régime des Ayatollahs, le leader étudiant Amir Abbas Fakhr Avar pense qu'une attaque aurait l'effet inverse.

Fakhr Avar décrit son point de vue sur la façon de renverser le régime (iranien). Si l'Occident lance une attaque militaire sur l'Iran, "Les officiels s'enfuiront immédiatement.

Les gens sortiront dans les rues pour protester, pourquoi sommes-nous bombardés ? Beaucoup des officiels du niveau subalterne se raseront la barbe, mettront des cravates et rejoindront (les civils) dans les rues."[...]
Fakhr Avar, un des leaders étudiants de l'Iran, est à la tête d'une organisation de 12 000 étudiants.

Selon un accord passé entre les étudiants iraniens et le régime, il avait été temporairement relâché de prison pour passer des examens académiques après avoir purgé la moitié de sa peine de 8 ans de prison.
Il n'est pas revenu. En mai 2006 Fakhr Avar a réussi à s'enfuir d'Iran et à rejoindre les Etats-Unis.

Il a témoigné devant le Sénat américain, a rencontré le Président Bush et des officiels de haut rang du Département d'Etat et du Pentagone, ainsi que des experts et des analystes de l'Iran, dont le Professeur Bernard Lewis.
Son message à l'Occident est: Arrêtez de soutenir les réformistes en Iran.

Aidez-nous à renverser le régime des Ayatollahs.

Selon lui, c'est le bon moment; tout ce qu'il faut est un appui occidental. Fakhr Avar pense que la révolution peut s'accomplir d'ici 10 mois à un an.
Il ne demande pas trop aux Américains: "Ce dont nous avons vraiment besoin ce sont les outils" dit-il. "Des téléphones portables, des ordinateurs, des caméras, et la possibilité de publier. C'est de financement que nous avons besoin pour nos activités (révolutionnaires), afin de coordonner à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran".                                                

amir.jpg

Amir Abbas Fakhr Avar, leader étudiant révolutionnaire iranien (Photo: Ynet)

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3354536,00.html

 
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