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  • : Israël, ce pays qui pousse l'individu à la recherche de lui-même. Un voyage de retour vers l'Histoire, vers sa propre Histoire.
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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 06:31
Dan Margalit  pour Arouts Sheva

Habitants de Sdérot, nous vous avions promis que si nous réparions le crime de l’occupation d’un tiers des terres de la bande de Gaza par
8 000 «colons» et que si nous retirions Tsahal en arrière, jusqu’à la barrière de séparation «sauveuse de vies», nous pourrions enfin veiller sur vous, la conscience tranquille et avec toute la force qui s’impose. Nous avons fait des promesses et nous les avons enfreintes.

Le convoi de réfugiés de Sdérot vers le centre du pays, est l’étoile jaune du sionisme. Ce n’est pas vous qui devez avoir honte ! Honte sur nous ! Il ne s’agit pas seulement du combat pour Sdérot. A vrai dire, les souffrances de ses habitants ne sont pas comparables à celles endurées par les habitants de Kiriat Shmona pendant bien plus longtemps sous une avalanche de missiles bien plus lourds. Mais le gouvernement est traumatisé et sa paralysie est la séquelle de son hésitation durant la Deuxième guerre du Liban, hésitation due à la peur, au manque d’assurance et d’expérience.

Mais Israël a des solutions, à condition que cette fois, contrairement à ce qui s’est passé lors de la Deuxième guerre du Liban, le gouvernement daigne fixer le but et veiller de près à ce que tout soit mis en œuvre pour l’atteindre. Eliminations ciblées ? Oui. Assourdir la population en envoyant des avions survoler la région ? Oui. Intervention des forces terrestres ? Oui, avec mesure. Pas de réfugiés juifs, sans réfugiés arabes.

Pas question de marche pitoyable de Sdédot à Jérusalem, sans marche des habitants de Gaza vers l’axe de Philadelphie, en direction de l’Egypte. Pas de véhémence et pas d’usage abusif de la force, mais un usage proportionnel de la force, comme il se doit, coup pour coup. Il y a bien une solution, la décision est là, mais il n’y a pas de décision… Personne ne prend les habitants de Sdérot au sérieux. Il s’agit bien d’une guerre, mais on ne sait pas très bien qui la dirige et où nous mène-t-elle. L’incertitude règne.
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 05:46

 Imaginez que ce soit dans votre pays

 

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 06:40

 
Certaines de ces photos sont prises depuis Sderot, mais les images d'incendies ont été prises au Kibbutz voisin Nir AM.

par yossi
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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 06:33
Par Albert Bellaïche pour Guysen Israël News
Ils aiment et défendent la vie des leurs lorsque celle-ci n’est pas attentée par eux-mêmes, alors que pour le commun des mortels la vie de l’homme constitue d’abord et avant tout la vie de l’homme…Tandis qu’il n’y a pas d’autre alternative aux sentiments humains que d’autres sentiments humains, dans la bande de Gaza - la bande maudite - des hommes réputés comme tels se tuent entre eux au rythme des accords de trêve et de cessez-le-feu – sans pitié ni sentiment- bien qu’appartenant à la même religion et aux mêmes racines…
Et ce, au motif que les uns, ceux qui appartiennent au Président élu de l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas souhaitent la négociation avec Israël et les autres qui appartiennent au parti du Hamas de Ismaël Hanyeh, élu pour gouverner, ne veulent d’aucune manière reconnaître l’existence de l’Etat hébreu ni négocier avec lui une Paix véritable et définitive. Tout porterait même à croire que la création d’un Etat Palestinien ne fait pas partie de leurs bagages … Ils se trouvent donc aujourd’hui confrontés à un unique et seul problème à savoir, la paix ou la guerre avec Israël.
En dépit des multiples arrangements, les tueries fratricides se poursuivent dangereusement entre Palestiniens qui en sont à leur cinquième cessez-le-feu et cinquante tués.

Et parallèlement, ce qui est préoccupant pour Israël c’est que cela ne les empêche pas de poursuivre avec acharnement et haine leurs tirs de roquettes sur Sderot où la patience a des limites…
Les Israéliens ne pouvant rester les bras croisés ont lancé une série de bombardements ciblés qui ont anéanti des cellules de terroristes ce qui ouvre une nouvelle période de violence gratuite et sans avenir pour personne

Finalement pour ces palestiniens qui ne savent plus à quel saint se vouer, il faudra bien qu’un jour ou l’autre ils se situent entre fratrie, concurrents ou ennemis. Tôt ou tard ils devront bien un jour choisir leur destin et le pacte de leur vie future, il faudra bien qu’un jour la lueur de la paix éblouissent leur vue fort dépourvue et très étriquée, faute de quoi ils ne trouveront sur leur chemin que malheur, misère et difficultés et que la quadrature du cercle déjà fort aléatoire se situera pour eux aux confins de leur difficile vie …
Même les hommes de bonne volonté, épris de justice et de bonté, ne pourront rien pour eux d’autant plus qu’ils ne sont ni nombreux ni hardis, mais qu’ils existent tout de même et qu’ils voudraient bien œuvrer pour la reprise des pourparlers entre Israéliens et Palestiniens.

Mais tant que le calme ne sera pas revenu entre les faux frères et les vrais antagonistes la Paix se situera entre l’eau et le feu…

D’ailleurs comme l’a dit un jour un fameux philosophe : « Nul ne peut te nuire hormis toi-même… » Une phrase voire une réflexion, que les Palestiniens devaient méditer avec sérieux et application
Et pourtant il semble bien ce ne soit pas les islamistes forcenés, les extrémistes fanatisés ou les terroristes terrifiants qui vont calmer ou diminuer les tensions, il faut bien se le dire… Et ce n’est pas non plus le laxisme des uns et l’égoïsme des autres, parfois embourbés qu’ils sont dans leurs propres problèmes, qui reviendront mille fois sur le métier…Il faudra bien autre chose de plus déterminant et de plus efficace pour débloquer la situation.
Surtout que le Monde Libre qui laisse le terrorisme se mouvoir à sa guise fermant les yeux sur les mouvements de fonds et les tractations ouvertes par l’intermédiaire de systèmes fort connus et très usités, favorise ô combien les actions terrifiantes de El-Qaeda et de ses acolytes Nul n’ignore en effet que le système Hawala permet de faire transiter à travers le monde des fonds de provenance aléatoire permettant aujourd’hui aux criminels, aux mafieux et aux terroristes de s’approvisionner en argent sale par des moyens illicites ou masqués.

Tout le monde le sait et personne n’en parle, tout le monde le voit et nul ne l’entrave, laissant ces filières alimenter les réseaux ci-dessus énumérés qui sèment impunément la terreur et la mort… .

Voilà comment l’indifférence a généré le conflit et l’égoïsme a encouragé la gabegie…

De Gaza, « la bande maudite » sortira t-il un jour du bon et du bien, alors que jusqu’ici ce territoire d’où devrait partir le projet d’un Etat Palestinien, n’ a engendré que misère et violence que guerres et tueries.
Pourtant comme toujours au moment où les éléments se déchaînent et creusent la vague jusqu’au désespoir, on note des signes ou des gestes qui semblent anodins mais qui pourraient déblayer des terrains et défricher des situations.
A l’occasion du Forum économique mondial qui s’est tenu en Jordanie, le Ministre des affaires étrangères d’Iran M. Moutaki a déclaré au grand dam de tous les diplomates de la terre que : « Chaque élève d’école primaire sait qu’il est impossible d’effacer un Etat de la carte. C’est clair… » Il a même ajouté qu’il était disposé à présenter un programme d’Etat afin de trouver une solution au conflit israélo-palestinien
Une prise de position étonnante qui pourrait lui nuire parce qu’elle vient contredire publiquement celle d’Ahmed Ahmadenijad selon laquelle « il fallait rayer Israël de la carte ».

Quel crédit peut-on accorder à ce type de position ? Est-elle réellement porteuse d’espoir et d’espérance ou bien ne serait-elle que fumée sans feu ni flamme, lancée à l’adresse d’un Occident hésitant ?
Aujourd’hui dans la région tous les feux sont au rouge et les voyants cramoisis, tandis que la diplomatie internationale est comme absente du débat et laisse rouler la pierre qui n’amasse pas mousse…
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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 06:26

Communiqué, 21 mai 2007

Ambassade d’Israël en France, service Information

A ce jour, et depuis le 15 mai, plus de 130 missiles tirés par le Hamas sont  déjà tombés sur Sdérot et le Néguev occidental.

Voici à ce propos les paroles de la vice Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, madame Tzipi Livni, prononcées le vendredi 18 mai lors d’une rencontre avec des diplomates en poste en Israël et qui détaillent la position d’Israël face à ces attaques incessantes :

« Les citoyens israéliens  du sud d’Israël sont attaqués sans relâche. Ces derniers jours, plus de 60 missiles ont été tirés pour tuer des civils, des enfants et leurs familles. Les enfants ne peuvent plus se rendre à l’école, de nombreuses familles sont contraintes de quitter leurs maisons. La situation est intolérable et insupportable.

La situation dans le sud n’est pas le résultat d’un conflit permanent entre Israël et les Palestiniens. Malheureusement, depuis l’année dernière nous sommes face à un gouvernement Hamas au sein de l’Autorité palestinienne. La situation actuelle est le résultat d’une crise au sein de  cette Autorité, entre le Hamas, qui est une organisation terroriste, et d’autres courants de la société palestinienne.

Ils n’ont pas de raison de viser Israël. Leur seule raison est d’influencer négativement la situation,  afin d’entraîner Israël à retourner dans la bande de Gaza, afin de pouvoir fédérer le peuple Palestinien autour d’un ennemi commun, qui est, malheureusement, Israël. Il n’y a donc pas d’autres buts à ces attaques.

J’aimerais vous dire que nous avons des attentes vis à vis de la Communauté internationale. Je sais que chacun de vous souhaiterait voir la paix au Moyen-Orient, et croyez-moi, nous aussi. C’est notre objectif, ce pourquoi nous nous sommes totalement retirés de la bande de Gaza, ce pourquoi nous avons démantelés les implantations, enlevés nos forces, laissés intact les maisons pour les offrir aux Palestiniens. C’est aussi la raison pour laquelle Israël fait des efforts afin de rendre la vie plus facile aux Palestiniens vivant dans la bande de Gaza.

Mais j’aimerais que vous compreniez que la façon d’y arriver n’est pas seulement  de soutenir les modérés. Il n’est pas suffisant qu’Israël facilite la vie des Palestiniens, notamment aux points de passage. Il faut parfois faire preuve de détermination, mettre les extrémistes et les terroristes sous pression, afin qu’ils, et le peuple Palestinien, comprennent qu’il y a des choses qui ne sont pas acceptables, que cela affecte également leurs vies.

Depuis quelques jours, Israël a pris des décisions et dimanche le gouvernement se réunira (lire compte rendu). Mais je souhaite vous dire que, depuis trop longtemps, la Communauté internationale, considère la situation dans le sud d’Israël comme normale, comme une donnée routinière de la situation israélienne, et pourtant cela ne l’est pas. Assez, c’est assez. »

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 06:22
Moshé Arens pour Arouts Sheva

L’expérience, ce n’est pas tout, quoi qu’en disent quelques politiciens visant des postes supérieurs. A l’heure qu’il est, aucun politicien ne peut faire le poids à côté du tandem Olmert-Péretz qui a accumulé les crises sécuritaires. Ils sont les seuls à avoir dirigé une guerre. Est-ce que cela signifie qu’ils sont les politiciens les plus qualifiés pour diriger l’Etat en cette période critique ?

Non seulement leur expérience s’est conclue par un échec, mais ils ont tout oublié et n’ont tiré aucune leçon. En fait, ils sont revenus à la case départ, répétant les mêmes erreurs aux dépens des habitants de Sdérot. Les évènements de Sdérot sont une preuve de plus de leur incompétence.

La première erreur, qui fut commise à l’époque d’Ariel Sharon, fut le démantèlement de Nissanit, d’Eley Sinaï et de Dougit, au nord de la bande de Gaza. Le territoire abandonné s’est rapidement transformé en un terrain de lancement de roquettes. La logique militaire implique le retour immédiat de Tsahal dans les secteurs évacués. Mais les responsables du «désengagement unilatéral» refusent de reconnaître leurs erreurs. Ainsi, jusqu’à ce jour, certaines roquettes tirées sur Israël, sont tirées à partir de ce secteur. Mais pas seulement de ce secteur. La majorité des kassam tirés sur Israël ont une portée de 8,5 km et telle est la distance qui sépare la cible de l’endroit à partir duquel ils sont tirés.

Toutes sortes de méthodes ont été tentées : le bombardement massif de secteurs déserts dans la bande de Gaza, actions chirurgicales de l’aviation contre des responsables et des rampes de lancement. Mais cela n’a pas fait cesser les tirs. L’accord de Tsahal de cesser le feu il y a quelques mois, a permis au Hamas de se procurer des armes et de s’entraîner, pendant que le Djihad islamique continuait ses attaques. A présent, le Hamas s’est joint à lui. Les tentatives de renforcer le Fatah dans l’espoir que ses membres fassent cesser les tirs de roquettes, n’ont rien donné.

S’il en est ainsi, qu’est-ce qu’il nous reste à faire ? Il ne nous qu’à recourir à la doctrine de sécurité en deux étapes de Ben Gourion, qui a fait ses preuves dans le passé. Tout d’abord, il faut donner la priorité à la protection de la population civile d’Israël. Deuxièmement, il faut replacer le combat en terrain ennemi. Dans ce cas précis, cela signifie que Tsahal doit reprendre le contrôle d’une bande de 8,5 km au nord de la bande de Gaza. L’argument invoqué par ceux qui s’opposent à cette action, selon lequel à l’époque où nous avions le contrôle de la bande de Gaza, il y avait déjà des tirs de roquettes, ne tient pas cas du fait qu’aucune roquette n’était tirée à partir d’un secteur qui était sous le contrôle de Tsahal et que Tsahal est censé être capable d’empêcher des tirs à partir de secteurs se trouvant sous son contrôle.

Il est probable qu’il est impossible d’effectuer une telle opération sans prendre de risques, mais c’est le seul moyen d’assurer la sécurité des habitants de Sdérot et du Néguev occidental. Ce sera plus difficile que cela ne l’aurait été il y a six mois, avant que le Hamas ne se renforce, mais ce sera encore plus difficile dans six mois.

Quant à ceux qui s’inquiètent de la question : comment sortirons-nous des territoires que Tsahal aura occupés, je leur suggère de se référer au dicton : «chaque chose en son temps» Avant tout, il faut assurer la sécurité des habitants de Sdérot. Pour le reste, cela dépendra de la conduite des Palestiniens.

L’incapacité dont le gouvernement fait preuve, est la répétition exacte des erreurs de la Deuxième guerre du Liban. N’ayant pas compris que le seul moyen de faire cesser les tirs de roquettes à courte portée, était de dépêcher des forces sur le terrain, dans les secteurs à partir desquels les tirs étaient effectués, la Galilée s’est trouvée exposée aux tirs de roquettes durant plus de cinq semaines et nous avons perdu la guerre. Mais nous n’avons tiré aucune leçon. A l’époque, le slogan stupide «Nous ne nous enfoncerons pas une fois de plus dans la boue du Liban» a brouillé l’esprit des membres du gouvernement. Cette fois, le refrain est «Nous ne retournerons pas à Gaza» N’oublions pas une chose : nous sommes en guerre et une guerre ne peut se baser sur des slogans dogmatiques.
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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 18:29
par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

Dans son numéro, daté du 18 mai, Le Monde consacre son éditorial aux évènements de Gaza, sous le titre « Calculs imbéciles ». Ce n’est pas le sujet qui suscite des réserves, car, ainsi que nous l’avons, ici même (v. 29 janvier 2007) souligné, alors que la guerre civile entre les « frères ennemis » palestiniens débutait, « la communauté internationale ne peut rester indifférente....à l’égard des événements sanglants de la Bande de Gaza... ».

 

Non, ce qui choque, c’est le titre qui, dans la conclusion de l’éditorial, recouvre les « calculs » imputés à Israël (et aux Etats-Unis, bien évidemment).

Selon les stratèges du grand quotidien du soir, « le règlement de la question palestinienne est jugé plus problématique et plus coûteux que sa simple gestion, globalement maîtrisée d’un point de vue militaire par Israël et absurdement financée par les pays arabes et européens ».

Cette constatation vient après le reproche fait de continuer à boycotter les islamistes palestiniens, en ne tenant pas compte de l’accord de La Mecque, ayant « débouché laborieusement » (sic) sur un gouvernement d’union (re-sic) avec le Fatah et la « relance de l’initiative arabe ».

S’il est vrai qu’Israël n’a aucune sympathie particulière pour le Hamas, il est peut-être excessif de soutenir q’Israël (et les Etats-Unis) « souhaitent ouvertement que le Fatah élimine le Hamas », car, et c’est bien la preuve de la faiblesse de l’Autorité (sic) palestinienne, Mahmoud Abbas souffle, en quelque sorte, le chaud et le froid, en ne maîtrisant pas tous les membres du Fatah, dont il est pourtant le chef.

Ce qu’attestent certaines actions terroristes attribuées à la branche armée de ce mouvement.

Toujours est-il que les journalistes du Monde continuent à parer de tous les bienfaits l’accord de La Mecque et la « relance de l’initiative arabe ».

On ne répètera jamais assez - ce que nous faisons d’ailleurs régulièrement, ici même - que ledit accord n’a été qu’un leurre, comme le prouvent, sur le plan des rapports entre Palestiniens, les tueries qui ont pris de l’ampleur ces derniers jours.

Mais, surtout, s’agissant de la solution du conflit avec Israël, le Hamas, qui, rappelons-le, dirige le (fantomatique) gouvernement d’union (sic) nationale n’a en rien modifié son attitude.

Rappelons que dans cet accord, le représentant du Hamas admettait, en principe, le respect des accords passés par l’OLP, sans pour autant y adhérer, ce qui explique le refus, réitéré, à plusieurs reprises, par la suite, par le premier ministre palestinien de reconnaître l’Etat d’Israël.

Il faut être sourd et aveugle pour ne pas comprendre que la base de toute négociation avec la partie palestinienne suppose une reconnaissance expresse du droit à l’existence de l’Etat d’Israël.

On ne discute pas avec quelqu’un qui accepte, seulement, de remettre votre assassinat à plus tard.

La recrudescence des lancements de Qassam en territoire israélien, très vraisemblablement initiés par le Hamas, témoigne, si besoin était, de la persistance des intentions agressives de ce mouvement.

Ses dirigeants mènent, de fait, un double combat : l’un contre le Fatah, pour occuper seul l’échiquier politique palestinien et l’autre contre Israël.

Ces deux combats sont d’ailleurs étroitement liés, le Hamas pouvant reprocher à Mahmoud Abbas de ne pas se prononcer ouvertement contre Israël.

On attend avec impatience - et inquiétude - les conseils que les politologues du boulevard Auguste Blanqui ne vont pas manquer de prodiguer au nouveau ministre des affaires étrangères français, ou plutôt à celui qui entend bien diriger la politique de la France, donc, également, sa politique étrangère, à savoir le président Sarkozy.

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 18:20

 la television en direct de Jerusalem

Israël a riposté jeudi et dans la nuit à la poursuite des tirs de roquettes contre son territoire avec une série de raids aériens contre le Hamas dans la bande de Gaza et suscité des menaces d'attentats suicide du mouvement terroriste palestinien. Or, rien n‘y fait. Sdérot se réveille à nouveau ce vendredi sous une pluie de roquettes. Alors que les Etats-Unis ont défendu, jeudi, « le droit d’Israël à se défendre », tout en saluant sa retenue, il semblerait qu’une offensive de grande envergure soit évoquée à Jérusalem.  

Entre temps, rien ne va plus à l’interne également. Des responsables des services de sécurité palestiniens ont déclaré qu'une tentative d'assassinat du président Mahmoud Abbas de la part du Hamas avait été déjouée dans la bande de Gaza, où les affrontements interpalestiniens se sont poursuivis faisant quatre morts dans la journée de jeudi.

Ces derniers décès portent à 48 le nombre de tués de la nouvelle vague de violences opposant les forces du président Abbas aux terroristes du Hamas, qui a éclaté le 11 mai. Jeudi soir, une quinzaine de blindés israéliens ont pénétré en cinq points du nord de la bande de Gaza, selon les services de sécurité palestiniens.

« Quelques blindés sont entrés dans le nord de la bande de Gaza à des fins défensives et sans s'éloigner de la barrière » séparant Israël du territoire palestinien, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne. Dans la nuit de jeudi à vendredi, au moins quatre Palestiniens ont été tués et quatre blessés lors d'un nouveau raid aérien israélien sur un poste de commandement du Hamas. Dans le sud de la bande de Gaza, deux adolescents à bord d'une voiture ont été tués et Un précédent raid avait détruit le quartier général de la Force exécutive, issue du Hamas, dans le centre-ville de Gaza, tuant un membre de cette force et blessant une trentaine d'autres personnes.

Mercredi, Israël avait déjà attaqué des objectifs du Hamas. Le Premier ministre Ehoud Olmert avait mis en garde mercredi contre une réaction « sévère » de son pays aux tirs de roquettes incessants depuis la bande de Gaza contre le sud d'Israël, qui ont fait six blessés dont deux dans un état critique au cours des derniers jours.

Les Etats-Unis ont fait porter au Hamas l’entière responsabilité des violences dans la bande de Gaza, saluant la « grande retenue » manifestée par Jérusalem dans sa réponse aux tirs de roquettes sur le sud de son territoire. Tirs qui se poursuivent ce vendredi et dont la poursuite peut pousser l’Etat hébreu à mettre sur pied une offensive, sans doute terrestre, de plus grand envergure dans la bande de Gaza.

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 18:17
(Cliquez pour agrandir)

(Cliquez pour agrandir)

L’attaque du Hamas contre Israël continue. Elle a débuté le 15 mai, par le lancement de roquettes contre la ville de Sdérot et les villages du Néguev. Pas moins de 74 impacts ont été relevés à ce jour, blessant des civils, dont un enfant. Le Hamas s’est vanté d’avoir réussi à broyer le peuple israélien et sérieusement perturbé la vie quotidienne de la population.

Derrière les attaques à la roquette, se dissimule l’augmentation significative des violences entre le Hamas et le Fatah, ayant provoqué la mort de 50 personnes depuis le 13 mai. L’attaque provocante contre Israël est manifestement une tentative de détourner l’attention du violent conflit inter-palestinien sur la confrontation avec Israël, confrontation recommandée dans les statuts du Hamas.

La situation actuelle

Les 16, 17 et 18 mai au matin, les roquettes et les attaques au mortier sur le Néguev occidental ont continué. La plupart étaient dirigées contre la ville de Sdérot. Pour les seuls 16 et 17 mai (jusqu’à 15h), 45 impacts sur le territoire israélien ont été relevés, et environ 80 depuis le 15 mai.

Le 16 mai, une femme à Sdérot a été grièvement blessée par une roquette, et de nombreux habitants ont été hospitalisés en état de choc. Il y a eu également beaucoup de dégâts matériels. Hier, (17 mai) une roquette s’est abattue sur une salle de classe durant un examen. Deux personnes ont été légèrement blessées et quelques unes choquées.

La réaction d’Israël

Pour le moment, la réponse militaire d’Israël s’est limitée à des répliques ciblées contre les lanceurs de roquettes, et contre les infrastructures terroristes, évitant une opération de grande ampleur dans la bande de Gaza. En même temps des efforts sont faits pour aider les habitants de Sdérot, notamment en les éloignant temporairement de la ville pour les soulager des attaques.

Le gouvernement d’Israël a fait, jusqu’à présent, preuve d’une retenue maximale mais les attaques de ces derniers jours, durant lesquels ont été blessés de nombreux civils israéliens, obligent le gouvernement à réagir à ces attaques continuelles.

Les tirs de missiles, le renforcement du Hamas et les armes arrivant en contrebande dans la bande de Gaza, (voir article sur le sujet) sont devenus un problème stratégique, ayant une influence néfaste sur les possibilités de dialogue et de relation avec les Palestiniens. Il ne sera pas possible de promouvoir les questions économiques, humanitaires et politiques, sans une réponse efficace mettant fin à ces menaces.
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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 17:39
Par Guy Senbel pour Guysen Israël News
Editorial de la semaine du 19/05/2007
Cette semaine, nous voudrions attirer l’attention de nos lecteurs sur la question de l’avenir de la politique étrangère de la France au Proche Orient. Dans le contexte de la crise qui se développe dans la bande de Gaza, comment le nouveau gouvernement français va-t-il réagir ?
Quelle lecture donnera-t-il des violences exacerbées entre les factions palestiniennes ? Comment interprétera-t-il les nécessaires interventions israéliennes destinées à mettre un terme aux attaques palestiniennes sur le territoire israélien ?

Que vaut sous la présidence de Nicolas Sarkozy l’expression désormais péjorative mais passée dans le langage courant, la fameuse « politique arabe de la France » dont Jacques Chirac était le symbole résurgent ? Drôle de Président qui pendant douze ans n’a cessé de rappeler avec courage la responsabilité de l’Etat français dans la Shoah sans toutefois avoir pris à temps toute la mesure d’un « nouvel antisémitisme ». Non, Jacques Chirac n’est pas fâché avec les Juifs, mais les choix politiques israéliens semblent avoir radicalisé un engagement pro-arabe que la visite d’Ariel Sharon à Paris au cours de l’été 2005 avait contribué à nuancer.

Préparé par des ambassadeurs d’exception tels que Gérard Araud ou Nissim Zvili, le « dégel » des relations franco-israéliennes a permis le redéploiement d’une ambition commune que Jean-Michel Casa et Daniel Shek nourrissent aujourd’hui en France comme en Israël grâce à des projets concrets, une volonté d’œuvrer ensemble, une passion intacte pour la paix et le « mieux vivre ensemble ». L’agence de presse Guysen Israël News est le premier témoin des efforts produits à Paris comme à Jérusalem. Saluons de ce point de vue la volonté exprimée par Nicolas Sarkozy de regarder la Méditerranée en face, de voir prochainement Israël entrer dans la Francophonie, la prochaine inauguration du centre culturel français de Tel Aviv ou l’ambition de la Fondation France-Israël que préside Jacques Hutzinger, et le rôle non moins déterminant des principaux leaders de la communauté juive de France qui agissent aussi bien au titre de la défense des Juifs que de celle de la République.

La nomination très prochaine de Bernard Kouchner au poste de Ministre des Affaires Etrangères, « droit de l’hommiste » convaincu et pour lequel l’action diplomatique prime sur les déclarations de principe, est à priori rassurante. Car la presse israélienne n’avait pas caché son étonnement face à l’hypothèse de nommer un Hubert Védrine qui n’avait pas laissé de souvenirs particulièrement bons aux Israéliens.

Dans les couloirs des ministères à Jérusalem, comme dans les rédactions des grands journaux israéliens, l’élite politique et médiatique israélienne s’interroge : les paroles de Nicolas Sarkozy seront-elles d’improbables promesses ? Quelle surprise la nouvelle ère républicaine française réservera-t-elle à Israël ? Le fait de se déclarer « ami » d’Israël influencera-t-il son engagement pour une cause qui nous est chère, la sécurité d’Israël et la paix « en Méditerranée » ?

Car cette semaine, c’est la sécurité d’Israël qui vacille à nouveau. Les incessants tirs de Qassam sur Sdérot et ses environs sont passés au second plan d’une actualité qui pleure le drame gazaouï, et regrette que l’essai d’une élection démocratique gagnée par le Hamas n’ait pas été transformé.

Sdérot a été jusqu’à présent un quasi tabou médiatique et diplomatique. Parler de Sdérot en effet, c’est dérangeant. Même Tsipi Livni, ministre israélienne des affaires étrangères oublie de rappeler Sdérot, comme si cette petite ville rappelait les fragilités d’Israël. Sdérot l’écorchée vive. Sdérot, mère courage. Sdérot la misérable.

A Sdérot, les tirs de Qassam se font de plus en plus précis. Face au poste de police qui est une cible favorite des lanceurs de Qassam, une petite « makolette », (épicerie en hébreu) propose trois petites tables à ses clients qui prendraient un café entre deux alertes rouges, des courses aux abris, des tirs de fusées qui tuent et blessent nos âmes. Dans cette échoppe que nous appelons le « Guysen Café » de Sdérot tant nos équipes le fréquentent, avec un habitant du quartier, nous nous demandions hier encore, quelques minutes avant qu’une roquette vienne s’abattre tout près de notre « pause café », pourquoi le Premier ministre n’était pas venu nous voir. Jeudi 17 au soir, c’était chose faite.

Elie Moyal, le Maire, premier résistant d’une ville assiégée, continue d'affirmer : « Il n’y a pas d’autre endroit qu’Israël pour un juif. Et pour moi, il n’y a pas d’autre ville en Israël que Sdérot ».

Il commente le départ de quelques autocars qui s’échappent vers le nord, et rend hommage à sa population, qui, à l’image d’Israël, continue de circuler, travaille, ouvre boutiques.

Mercredi 16 mai, Shaoul Mofaz, vice-Premier ministre, préconisait une action ciblée pour faire cesser les tirs de roquettes sur Sdérot. Les propos de celui qui avait réussi à briser la deuxième Intifada en procédant à l’élimination de ses instigateurs pourraient inquiéter un Ismaïl Haniyeh plus que jamais déterminé à en découdre avec Mahmoud Abbas.

Sdérot est un des drames israéliens qui devrait sans doute interpeller la nouvelle politique méditerranéenne française, voire européenne. D’autres drames existent. Celui des trois soldats israéliens kidnappés depuis dix mois. Les familles de Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser, Eldad Reguev attendent un signe de vie. Ce soir, nos pensées sont avec eux. Elles accompagnent aussi tous les soldats d’Israël engagés depuis quelques heures dans une opération de défense d’Israël.

Chabbat Shalom,

A la semaine prochaine.
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