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  • : Israël, ce pays qui pousse l'individu à la recherche de lui-même. Un voyage de retour vers l'Histoire, vers sa propre Histoire.
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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 06:35
Dr. Joel Fishman Conférence de Herzliya
Dès le début des années 90, des universitaires américains avaient prédit "l’exception palestinienne" ! Ils avaient imaginé avec optimisme que l’Autorité palestinienne serait la première démocratie arabe véritable avec une société civile pleine de vie. Depuis lors, les Palestiniens se sont vautrés dans la corruption, l'anarchie, et la guerre civile. On pourrait dire que leur image est revenue à son point de départ des années '70, celle d’un groupe terroriste hors-la-loi. Ils ne sont plus considérés comme un partenaire de paix possible, et leur cause n’est plus un sujet d’émerveillement au nom de la nécessité historique. La pendule a sonné les 12 coups de minuit pour la Cendrillon palestinienne, et son carrosse est redevenu un potiron. Ce retournement a plusieurs causes. La première est le fiasco du rapport de Mearsheimer et Walt, du rapport Baker-Hamilton, et du nouvel ouvrage de Jimmy Carter...

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 06:32

Déclaration en huit points

Afin d’éviter le pire, les signataires de l’Appel aux dirigeants européens appellent solennellement, dans une Déclaration en 8 points, à la mise en œuvre immédiate de sanctions occidentales par des gouvernements responsables et lucides :

1 - L’adoption d’un accord international afin d’opposer un refus absolu à toute réception de M. Ahmadinejad dans un pays étranger

2 - Un embargo effectif sur les ventes d’armes à l’Iran

3 - Un appel aux entreprises françaises afin qu’elles cessent d’investir en Iran

4 - Un embargo sur les produits raffinés du pétrole à destination de l’Iran

5 - Un embargo sur tout investissement dans les infrastructures pétrolières et gazières iraniennes

6 - Un embargo sur les transferts de technologie dans les domaines nucléaire et balistique ainsi qu’un gel des transactions financières qui s’y rapportent

7 - Un renforcement réel des pouvoirs des inspecteurs internationaux de l’AIEA sur le territoire iranien

8 - Le rappel concerté des ambassadeurs en poste en Iran pour protester contre les thèses négationnistes ouvertement professées par le régime iranien

Pour continuer de soutenir l'Appel aux dirigeants européens,
envoyez votre message à :

appelauxdirigeantseuropeens@yahoo.fr

Appel soutenu par

Elie Wiesel, Monique Atlan, Paul Audi, Rémi Brague, Pascal Bruckner, Fabrice Chiche, Christian Delacampagne, Roger-Pol Droit, Sophie Dulac, Fréderic Encel, Cynthia Fleury, Erhard Friedberg, Gérard Garouste, André Glucksmann, André Green, Aldo Naouri, François Rachline, Ezra Suleïman, Shmuel Trigano

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 06:31

Les élections iraniennes de cette fin de semaine sont importantes pour l’avenir de ce pays. Les autorités iraniennes en étaient persuadées. Tout comme elles étaient certaines de remporter haut la main le scrutin.

L’ampleur de la participation a dépassé toutes les espérances. C’est ainsi qu’au cours de la journée et au vu de la mobilisation, les autorités iraniennes se sont félicitées du succès des élections municipales et de celle de l'Assemblée des experts. Elles ont affirmé que la bonne participation aidera le pays à faire face à ses ennemis.

Le président iranien comptait sur ces élections pour augmenter son emprise sur le pouvoir. Il avait appelé les électeurs à voter massivement pour envoyer un message au monde extérieur.

Pour les élections municipales de Téhéran, les conservateurs étaient menés par Parvin Ahmadinejad, la propre sœur du président, et ont présenté une liste intitulée "la bonne odeur de servir le peuple".

La peau de l’ours

Mais le peuple iranien n'a plus de sens olfactif. Il semble que les résultats des élections ne soient pas exactement ceux que le président iranien escomptait.

A peine remis des fêtes somptuaires accordées à ses délicieux amis négationnistes, il constate avec amertume que le peuple de Téhéran, qui n’a pas été convié aux réjouissances sur la Shoah, lui préfère son adversaire Bagher Ghalibaf et son allié pour la circonstance, Rafsandjani.

Même à Qom, ville symbolique d’Iran, c’est Mohammad Momen qui s'est imposé face un proche de l'ayatollah Mohammad Mesbah-Yazdi, le père spirituel d'Ahmadinejad.

Ce grand religieux – humiliation suprême - n’arrive qu’en sixième position dans la capitale iranienne. Ahmadinejad perd donc Qom, la ville de l'Ayatollah Khomeyni, Téhéran et la prospérité marchande du Bazar.

Un scrutin peut en cacher un autre

Voila pour les municipales. Mais un scrutin peut en cacher un autre. En même temps que les municipales, il s’agissait de voter pour l’Assemblée des Experts. 60% des électeurs ont participé à cette élection.

« L’Assemblée des Experts » est composée de 86 membres, élus tous les huit ans. Elle est chargée de choisir, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, actuellement l'ayatollah Ali Khamenei. Le pouvoir de cette assemblée n’est pas mince. Elle tient même l’unité du peuple iranien entre les mains en lui fournissant, au gré des alliances, son guide suprême.

"Le taux de participation aux élections pour l'Assemblée des experts a été sans précédent", a déclaré un officiel iranien, histoire d’affirmer que ce résultat ne peut être mis en cause et qu’il représente clairement la volonté du peuple iranien.

Là encore, les ultras conservateurs du Président iranien peinent à atteindre la moitié des suffrages, déjouant ainsi tous les pronostics qui leur donnaient une large victoire.

Pourtant pas sorti d’affaire

Rafsandjani, religieux, mais aussi redoutable homme d’affaires, sort tout ragaillardi de ce scrutin. Il reste tout de même celui qui contrôle le quart de l’activité économique de l’Iran et n'a de réformateur que le nom.

Son fils a été impliqué dernièrement dans une sombre affaire de commissions occultes dont le montant dépassait les 41 millions de francs suisses pour avoir facilité l’obtention de gros contrats pour le groupe Total.

Dans les milieux d'affaire et à la Bourse de Téhéran, on respire et on prie aussi pour que ces résultats soient confirmés. Des intérêts économiques immenses sont en jeu et il n'y a rien de pire que l'isolement pour la bonne conduite des affaires.

Déjà, sur le plan universitaire, plus d'une trentaine de dirigeants d'instituts internationaux de politique étrangère ont annoncé leur décision de suspendre tout contact avec l'Institut iranien pour les études politiques et internationales (IPIS), organisateur de la récente conférence de Téhéran sur l'Holocauste.

Ces instituts se montrent plus réactifs que les chancelleries occidentales qui auraient déjà dû rappeler leurs ambassadeurs au premier délire verbal de l'Exalté du bazar sur l'anéantissement d'Israël.

Emyr Jones Parry, l’ambassadeur britannique à l’ONU, a affirmé vendredi qu’un accord était imminent sur une résolution sanctionnant l’Iran, si celui-ci ne suspendait pas ses activités d’enrichissement d’uranium. Selon M. Parry, la résolution pourrait être finalisée d’ici mardi.

Un boycott international, liée aux sanctions à propos du nucléaire, pourrait donc bientôt venir parachever cet isolement.

Cependant, le résultat provisoire de ce scrutin, s'il risque d'inciter les européens à la patience, n’est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle.

Le pouvoir en Iran est en train de changer de main. Le président iranien n’a plus la faveur des religieux qui ne se sont pas montré zélés à participer à sa campagne. Et son principal adversaire, Rafsandjani, est connu pour travailler plus à la réussite de ses affaires qu'à l'avenir de son pays.

Le peuple iranien est promené ainsi au gré des alliances entre la religion et l’hyper-capitalisme du clergé chiite.

Les Gardiens de la Révolution ont encore de beaux jours devant eux, d'autant qu'ils détiennent les rênes de la police et de l'armée. Les étudiants qui clamaient il y a quelques jours « mort au tyran » en brûlant le portrait d’Ahmadinejad devront encore patienter un peu pour obtenir la démocratie.

On attend maintenant la réaction du président iranien affaibli. Nul doute qu'il sera chiffon pendant quelques jours. Et Ismaël Hanyeh, du Hamas, risque fort d'être trop occupé les prochaines semaines pour venir lui remonter le moral.

Si les résultats du scrutin se confirment, on peut compter sur les multinationales européennes et américaines pour venir faire leurs propositions d'entente à l'Assemblée des Experts. Une des conditions pourrait être de mettre le programme nucléaire en veilleuse, le temps de se faire oublier.

Mais quelque soit le régime en Iran, cela ne l'éloigne pas pour autant, en kilomètres, du territoire israélien.

© Primo,

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 06:30
Publié par Albert Soued
Ahmed Sheikh est le rédacteur en chef de la télévision par satellite Al Jazeera qui émet de Doha à Qatar dans le monde entier. Il est d'origine palestinienne et il a été interviewé récemment par Pierre Heumann, un journaliste de l'hebdomadaire suisse Die Weltwoche.
En substance, il affirmait que la création de l'état d'Israël était à l'origine du non développement économique du monde arabe, de la disparition de ses classes moyennes, de son manque d'écoles et d'hôpitaux, de sa non évolution démocratique etc…bref de tous les maux qui affectent ce monde. Et la raison qu'il a invoquée n'a rien de rationnel. "L'existence d'un état juif prospère et fort heurte l'ego arabe et le paralyse dans son élan vers le développement". (1)
Ce qui est inquiétant c'est que, prisonnier de sa culture et de l'éducation reçue, ce responsable d'un grand média arabe, au lieu de décrire objectivement la réalité du terrain, nous sert la rengaine du "bouc émissaire".

Depuis la déclaration Balfour en 1917, préconisant la création d'un état Juif en Palestine-Jordanie, les médias arabes locaux ont commencé petit à petit à se déchaîner contre leurs voisins juifs provoquant même des pogroms en 1927, 1929 et 1936. Depuis la renaissance de l'état d'Israël en 1948, le ton est monté progressivement jusqu'à des niveaux qui peuvent être considérés aujourd'hui comme intolérables en Occident. Il faut ajouter à cela l'avilissement du Juif dans l'éducation donnée dans les écoles arabes, sans parler des madrassas et des sermons du vendredi. Pour l'arabe de la rue, aujourd'hui, le Juif et, en particulier le Juif israélien, est un non-être, une vermine à écraser ou le Mal à éradiquer (2). Le summum est atteint par un non-arabe qui s'est érigé en défenseur de l'Islam, Mahmoud Ahmedinejad, président iranien qui vient de réunir un forum antisémite et antisioniste mettant en doute la réalité de l'Holocauste Hitlérien (3). Une façon de prendre le relais du monde arabe dans celui de l'Islam non arabe et y diffuser encore plus fort la haine antijuive. Dans le but d'assouvir de noirs desseins à terme.

Et cette propagande islamo-arabe à grande échelle a aussi des répercussions sur la mentalité occidentale qui s'en accommode et, pour partie l'accepte, une manière de se disculper de la Shoah. Il est grand temps de remettre les pendules à l'heure.

Le royaume d'Israël a été créé en – 1005, puis au bout de quelques dizaines d'années s'est scindé en 2 royaumes, Israël au Nord (en gros la Samarie) et la Judée au sud de Jérusalem. Le royaume d'Israël a disparu au début du 8ème siècle avant l'ère courante, provoquant la dispersion de dix tribus dans le monde et le royaume de Judée a perduré jusqu'en 70, lors de la destruction du 2ème Temple de Jérusalem par les légions romaines.

Le Royaume de Judée a ainsi duré plus de 11 siècles, plus ou moins indépendant. Et c'est la dispersion de ce Royaume qui a donné les Juifs de la Diaspora d'aujourd'hui. La dispersion du Royaume d'Israël a donné, elle, les "tribus perdues" dont certaines sont en train d'être retrouvées.

Depuis cette destruction de + 70, le pays a été occupé par de nombreux envahisseurs successifs. Ce pays a été appelé "Palestina" par les premiers envahisseurs, les Romains (4). Les Juifs-Judéens n'ont pourtant jamais cessé de résider dans ce pays. Et la majorité des résidents étaient Juifs jusqu'à l'invasion arabe en 636.

Les Juifs de la diaspora sont toujours revenus s'installer dans le pays appelé Palestine, mais en petit nombre. Le retour des dispersés de Judée s'est intensifié à partir du 19ème siècle et surtout après la première guerre mondiale.
Ainsi dès 1868, il y avait déjà une majorité juive à Jérusalem et selon Karl Raedeker, en 1906, il y avait à Jérusalem 40 000 Juifs, 13 000 Chrétiens et 7 000 Musulmans. Au moment de la déclaration Balfour en 1917, il y avait 250 000 arabes en Palestine et plus de 100 000 Juifs. La plupart des Juifs comme des Arabes étaient des immigrants, les uns d'Europe, les autres des pays environnants de l'empire ottoman.

Après l'effondrement de l'empire ottoman, la Palestine-Jordanie a été placée par la Société des Nations sous mandat britannique. Le territoire prévu pour le retour des Juifs dans la déclaration Balfour comprenait la Palestine et la Transjordanie (Jordanie actuelle et un morceau d'Irak). En 1923, pour compenser le roi hachémite Abdallah qui régnait sur le Hedjaz de la perte de l'Arabie, donnée à la tribu des al Saoud, Churchill lui accorde la Jordanie, soit 80% du territoire promis aux Juifs. Dans l'esprit de Churchill, c'était aussi la création d'un nouvel état qui devait recevoir tous les arabes de la Palestine-Ouest vers la Palestine-Est appelée Jordanie, par leur déplacement à l'Est du Jourdain. Si cette vision de Churchill avait été exaucée à l'époque, il n’y aurait pas eu de problème arabo-israélien.

Après la création d'Israël, entre 1948 et 1967, 650 000 arabes se sont réfugiés en Jordanie, au Liban ou en Syrie, ou se sont déplacés vers la région de Gaza, sous autorité égyptienne, ou vers la Judée-Samarie, envahie puis gouvernée par le roi de Jordanie. Parallèlement 900 000 juifs ont quitté les pays arabes, la plupart expulsés. La majorité d'entre eux a trouvé refuge en Israël, créé par l'Onu en 1948, sur un minuscule territoire, soit moins de 10% de celui prévu par Balfour en 1917.

Les fondateurs du nouvel Etat avaient le choix entre plusieurs désignations pour cet Etat, Palestine, Israël, Nouvelle Judée... Ils ont choisi le nom générique d'une nation et de celui du royaume du Nord dispersé, Israël. Les terminologies "Nouvel Israël" ou même "Nouvelle Judée" auraient été plus réalistes. Car il ne faut pas perdre de vue que peu de gens dans le monde savent qu'Israël était une nation d'il y a 3500 ans et un royaume d'il y a 3 000 ans qui a duré 3 siècles pour une partie et 11 siècles pour une autre.

Il s'agit donc bien d'une renaissance d'un état et non de sa création. Et c'est ce qui semble effrayer aujourd'hui d'éminents arabes comme Ahmed Sheikh…et beaucoup d'autres, vivant dans l'imaginaire de leur religion et de leur culture, et ne se rendant pas compte qu'Israël est une réalité pérenne qui peut les aider à s'émanciper.

Notes
(1) Die Weltwoche (pour l’original) et World Politics Watch (pour la version anglaise).
(2) Il suffit de lire les livres d'école d'Arabie ou d'ailleurs, les médias qui recensent les discours et les écrits enflammés contre les Juifs pour mesurer l'ampleur des dégâts causés par les Arabes dans le subconscient de 3 de leurs générations:
www.edume.org/reports/10/toc.htm
Une étude complète des livres scolaires, notamment en Arabie saoudite, où les enfants sont "endoctrinés" dans la haine de l'Occident, des Chrétiens et des Juifs.
www.memri.org/french - site politique de traduction des médias arabes
www.memri.org/french/video/ - vidéos des médias arabes
www.memritv.org/# - vidéos des médias arabes
www.pmw.org.il/tv.html - Archives vidéo
www.pmw.org.il/tv%20part6.html - les incitations à la haine
www.pmw.org.il/tv%20part1.html - les incitations au martyr
www.pmw.org.il/new/ - "ask for death"
www.pmw.org.il/tv%20part3.html - vidéos abus d'enfants
www.adl.org , lutte contre la haine, le racisme et l'antisémitisme
www.adl.org/main_Arab_World/default.htm, antisémitisme dans le monde arabe.
(3) Lors de la semaine du 4 au 11 décembre s'est réunie à Téhéran, sous l'instigation d'Ahmedinejad, une conférence internationale négationniste regroupant tous les mouvements d'extrême droite niant l'Holocauste juif, dans le but de réécrire l'Histoire selon leurs fantasmes.
(4) Palestina est dérivé de "Philistins", peuplade égéenne venant de la mer. C'est le nom créé par les Romains pour désigner la Judée. Il a été repris par la société des Nations pour désigner le territoire accordé aux Juifs par la Déclaration Balfour, à l'Est comme à l'Ouest du Jourdain.
Aujourd'hui, il semble désigner les zones où les Arabes vivent à l'Ouest du Jourdain, en dehors d'Israël ou de la ligne verte définissant le territoire israélien.
www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com
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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 06:27
Selon un sondage.

Retournement de tendance en Europe à l’égard du partage des responsabilités dans la situation actuelle au Proche-orient.
Près de la moitié des Européens interrogés dans le cadre d’un sondage réalisé par le ministère des Affaires Etrangères en France, en Allemagne, et en Grande-Bretagne, ont rendu l’Iran, la Syrie, le Hamas et le Hizbollah responsables de l’instabilité régionale.
Par contre, 30% estiment que c’est Israël qui est responsable de cette situation alors qu’ils étaient 50% avant la guerre du Liban! A Jérusalem, on se félicite de ce changement de tendance que l’on met sur le compte d’une nouvelle approche des instances européennes envers Israël, suite à la victoire du Hamas en janvier dernier.
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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 06:25
Editorial du Haaretz - Traduction Rachel Samoul

Il est possible de se moquer des négationnistes à la conférence sur la Shoah à Téhéran comme l’historien Pr. Moshe Zimmerman l’a proposé. Il est aussi possible de considérer cette réaction comme un nouveau symptôme du syndrome de fatigue chronique qui a affecté l’Occident face à la montée de l’extrémisme islamiste.

 

Aussi longtemps que le monde arabe était uni contre un Etat sioniste et contre sa politique envers les Palestiniens, il était possible d’espérer que cette haine allait disparaître une fois ce conflit local résolu. Mais la conférence à Téhéran est encore un signe que le sentiment anti-israélien a tourné à l’antisémitisme déclaré.

Les appels répétés de l’Iran à l’éradication d’Israël, n’ont donné lieu qu’à des réactions de dégoût qui vont en s’affaiblissant avec le temps. Ces appels et la perspective d’un Iran nucléaire devraient générer un front actif et efficace dans le monde entier. Pourtant, ce problème devient graduellement uniquement le problème d’Israël.

Il est trop tôt pour dire que le monde reste silencieux devant la menace de destruction d’Israël, mais il n’est pas trop tôt pour dire que le monde est apathique et s’endort. La conférence de déni de la Shoah fait partie intégrante d’une politique étrangère de l’Iran, qui va de succès en succès cette dernière année, après que toutes les offres diplomatiques de l’Occident aient été poliment rejetées. L’apparition grossière du président Ahmadinejad à l’Assemblée générale de l’ONU, qui lui a donné une légitimité ; l’évaporation de la politique de sanctions ; et maintenant, l’affaiblissement de la promesse américaine de défendre Israël, comme l’a reflété le témoignage du nouveau Secrétaire à la Défense, Robert Gates ; le document Baker, dont l’essence est d’écarter l’Amérique du Moyen-Orient, et la faiblesse dont Israël a fait preuve dans sa guerre infructueuse contre le Hezbollah - tout cela procure un stimulant moral aux Iraniens.

Les inquiétudes engendrées par les déclarations d’Ehoud Olmert sur le programme nucléaire d’Israël sont marginales et insignifiantes comparées à l’ampleur de la menace à laquelle Israël doit faire face. La politique d’ambigüité n’est pas à l’ordre du jour et il se peut que les bénéfices de cette politique se soient épuisés depuis bien longtemps. Ce qui est d’actualité, c’est la guerre de survie qu’Israël doit mener contre cette menace ouvertement déclarée. Face à cet péril, tout le monde doit s’unir, y compris ceux qui croient, avec raison, que l’occupation israélienne doit finir rapidement et que les souffrances des Palestiniens minent la sécurité d’Israël plus qu’elles ne la renforcent.

Tout comme le président iranien ne trace aucun lien entre l’occupation et son désir d’anéantir l’existence d’Israël, le monde doit aussi considérer la lutte israélo-palestinienne et la menace que constitue l’Iran pour Israël comme des sujets séparés. Ahmadinejad ne reconnaît pas les frontières de 1967 - ni aucune frontière - pour un Etat juif. Il utilise la négation de la Shoah pour éradiquer le socle moral de l’existence d’Israël, et ne s’en cache pas comme l’a expliqué donnée le ministre des Affaires étrangères iranien, justifiant ainsi la nécessité de débattre du « mythe » de la Shoah immédiatement. Pour contrer cette démarche, il est nécessaire de créer un front moral, diplomatique, politique et même militaire - un front actif plutôt qu’endormi et apologétique, et qui rendra la discussion sur la destruction d’Israël dommageable pour les Iraniens, avant même toute discussion sur les objectifs de leurs capacités nucléaires.

Traduction Rachel Samoul Ambassade d’Israël en Belgique et au Luxembourg


http://www.haaretz.com/hasen/spages/800263.html

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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 07:00
 Michel Gurfinkiel
« Ahmadinejad et la Shoah, Dieudonné et l'extrême droite, Yossi Sarid et le plan Baker, etc. La vérité, même âpre, est préférable au mensonge. »

 

Sur le blog de Michel Gurfinkiel.

 

Certains croyaient encore que l’antisionisme et l’antisémitisme étaient deux  choses différentes. La conférence négationniste, que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad vient d’organiser à Téhéran, clôt le débat.

Certains voulaient croire que l’antisionisme radical professé par quelques groupuscules ultra-orthodoxes juifs était une forme de fidélité à la Torah. La présence de ces mêmes groupuscules à la conférence de Téhéran – en grand tralala, s’il vous plaît : barbe, caftan et chapeau noir - clôt le débat.

Certains s’imaginaient que l’extrême droite était l’extrême droite, que l’extrême gauche était l’extrême gauche,  et qu’elles ne se rencontreraient jamais. L’itinéraire d’un Alain Soral règle la question.

Certains pensaient que le Front national était le parti de la France franco-française. Ils découvrent aujourd’hui qu’il " converge " avec  Dieudonné M’bala M’bala – sous le signe, subliminal, ou pas si subliminal que cela, de l’antisémitisme - et lance une campagne médiatique en direction de la communauté maghrébine. Encore une illusion balayée.

Certains s’imaginaient qu’Israël vivrait en paix, le jour où les Palestiniens auraient leur Etat en Cisjordanie et à Gaza. La revendication, sans cesse reformulée par les Etats arabes et les organisations palestiniennes, y compris " modérés " ou passant pour tels, d’un " retour " des réfugiés palestiniens de 1948 dans leurs foyers, c’est-à-dire en Israël même,  après la mise en place d’un tel Etat,  montre qu’il n’en serait rien. Un rêve qui passe.

Certains – comme  Yehoshafat Harkabi, le maître à penser du mouvement  Shalom Akhshav (La Paix maintenant) - estimaient naguère qu’il fallait sauver Israël en dépit de lui-même, en le livrant à l’arbitrage des Etats-Unis. Aujourd’hui, alors que l’ancien secrétaire d’Etat américain, James Baker, propose, avec une logique de fer, de régler la question irakienne en démantelant Israël et en lui imposant le soi-disant droit au retour des réfugiés palestiniens, de leurs enfants, de leurs petits-enfants et de leurs arrière-petits-enfants, il se trouve toujours des Israéliens de l’ultra-gauche, comme Yossi Sarid, ou d’éminents médias français, de droite ou de gauche,  pour acquiescer. Affaire entendue.

Les masques tombent plus vite que les dernières feuilles, en cette fin d’automne. Le vrai visage des choses apparaît. Cela fait peur, sans doute, mais la vérité, même âpre, est préférable au mensonge. 

© Michel Gurfinkiel

 

 

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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 06:40

Gaza: tous les otages libérés, un membre du Fatah tué, le cessez-le-feu vacille
Quatorze membres du Fatah et du Hamas ont été enlevés en 24 heures dans la bande de Gaza puis libérés tandis qu'un partisan du Fatah a été tué, compromettant un accord de cessation des hostilités conclu par les deux mouvements palestiniens dimanche soir.

Selon le porte-parole du Fatah, Abdelhakim Awad, un haut responsable du mouvement et ancien ministre des Prisonniers, Sofiane Abou Zaïda a été enlevé à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza puis libéré peu après.

Huit autres membres du Fatah, le mouvement du président
Mahmoud Abbas, ont également été enlevés, a ajouté M. Awad qui a indiqué qu'au moins cinq d'entre eux avaient été kidnappés par des membres du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le gouvernement, dans le nord de la bande de Gaza.
 
    

Accrochages, enlèvements... le cessez-le-feu entre le Hamas et le Fatah est mort-né
Près de 14 Palestiniens ont été enlevés hier, alors qu’un membre du Fateh a été tué par des activistes du Hamas, compromettant un accord de cessation des hostilités conclu par les deux mouvements dimanche soir.

Des hommes armés ont ouvert sur les bureaux de l’association La Vie et l’Espoir gérée par le Fateh à Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza, tuant Ahmad Ziyadah, 22 ans, et blessant cinq autres membres du Fateh, selon une source médicale et des témoins. Un porte-parole du Fateh a accusé des activistes de la branche armée du
Hamas d’avoir mené l’attaque, alors que le cessez-le-feu en vigueur depuis dimanche soir semble vaciller.

À Gaza, les hommes armés des deux camps ont sensiblement réduit leur présence dans les rues, la garde présidentielle de M. Abbas maintenant toutefois des barrages sur les axes menant aux bureaux de la présidence. La police aux ordres du ministère de l’Intérieur a brièvement échangé des coups de feu avec la garde présidentielle de Abbas près du siège du ministère des Affaires étrangères.
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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 06:35
 
Des activistes du Hamas ont reçu en Iran une formation à des techniques de combat perfectionnées en prévision d’un éventuel conflit avec Israël, a-t-on appris hier de sources autorisées proches des services de sécurité israéliens.

Le Hamas, à la tête du gouvernement palestinien, souhaiterait suivre l’exemple du Hezbollah, organisation elle aussi soutenue par l’Iran, qui a tenu tête à l’armée israélienne au cours des 34 jours de guerre en juillet-août. « Nous parlons de plusieurs dizaines d’hommes du Hamas, y compris des commandants sur le terrain, qui ont profité de l’accalmie récente dans la bande de Gaza pour se rendre en Iran via l’Égypte », a déclaré un responsable israélien en allusion à la trêve conclue en novembre entre l’État juif et les Palestiniens de Gaza.

D’après un autre responsable, ces missions du Hamas en Iran ont débuté peu après la fin des hostilités au Liban. Elles ont notamment impliqué des spécialistes de la conception de roquettes et d’abris. La branche armée du Hamas a refusé de commenter ces affirmations.

Une telle formation pourrait aussi être utile au Hamas dans son bras de fer contre le Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas, dont les forces sont elles-mêmes financées et conseillées notamment par les États-Unis. De sources proches des services de sécurité israéliens, on refuse de se prononcer sur les éventuels bénéfices intérieurs que pourrait tirer le Hamas de cette formation en Iran. « Pour l’instant, notre principale préoccupation est la menace contre Israël représentée par le Hamas », a dit un responsable.
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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 06:35
Ambassade d’Israël en France     
Mahmoud al-Zahar, le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité Palestinienne (AP), a déclaré le 10 décembre dernier que le cessez-le-feu signé avec Israël (le 26 novembre 2006) ne constitue pas un acte de reconnaissance d’Israël, mais seulement une démarche tactique parmi d’autres pour obtenir la « complète libération » de la Palestine.

« Nous, les musulmans, sommes les propriétaires uniques de toute la Palestine et nous n’abandonnerons aucune partie de ce territoire » a-t-il dit devant les étudiants de l’Université islamique de Gaza, ajoutant que l’établissement d’un Etat palestinien serait suivi d’une « entreprise culturelle islamique ».

Al-Zahar a demandé que l’AP renonce à tous les accords signés avec Israël et a rejeté toute coordination sécuritaire avec lui.

Le vice-ministre palestinien des Affaires religieuses, Salah Alrakab, présent avec Al-Zahar, a dit quant à lui aux étudiants que l’islam interdit de signer un traité de paix avec les Juifs, car « le conflit avec les Juifs est religieux, existentiel et n’a rien à voir avec les frontières. » Au plus, a-t-il concédé, les lois islamiques permettent de signer une « hudna », un cessez-le-feu temporaire (voir plus bas).

Il a ajouté que la libération de la terre sera accomplie uniquement par la voie du jihad et grâce à la mobilisation de la nation islamique, ce qui représente le chemin le plus court pour restaurer les droits des Palestiniens et faire reculer « l’avarice des Juifs ».

Quelques jours auparavant, alors que le Premier ministre palestinien Ismaël Haniyeh était à Damas et à Téhéran (début Décembre), il a répété que l’AP dirigée par le
Hamas ne reconnaîtrait jamais Israël et continuerait le jihad contre lui, jusqu’à sa disparition.
Il a aussi déclaré que durant sa mandature, il n’avait pas agi contre les groupes armés ni ne les avait empêchés de commettre des actions contre Israël.

Le concept de hudna
Le terme de hudna signifie en arabe trêve.
La référence à ce terme prend sa source dans la vie de Mahomet lorsqu’il signa le traité d’Hudaïbiya.

Le traité d’Hudaïbiya
En 629, la huitième année de l’hégire, Mahomet était loin d’avoir répandu l’islam sur l’ensemble des tribus d’Arabie. Avec ses disciples, il voulut entrer dans La Mecque, mais la tribu des Qurayish l’en empêcha. N’étant pas en mesure de combattre les Qurayish, il alla s’installer un peu plus loin, dans la plaine d’Hudaïbiya. C’est là que le traité d’Hudaïbiya fut signé par le Prophète et les Qurayish. Le traité instaurait une paix pour une période de 10 ans, pendant laquelle les musulmans pouvaient aller à La Mecque et les Qurayish pouvaient aller en Syrie en passant par les zones conquises par les musulmans. L’accès à la Mecque ouvert, Mahomet respecta le traité tant que le rapport de force était en sa défaveur. Quand il eut conquis assez de monde pour s’opposer aux Qurayish, il les attaqua et conquit La Mecque, deux ans après le traité d’Hudaïbiya.

Le précédent d’Hudaïbiya est si important qu’il définit même la durée maximum d’une trêve temporaire : 10 ans.

En Juin 2003, alors qu’il était Premier ministre,
Mahmoud Abbas avait déjà péniblement conclu une trêve avec la plupart des factions terroristes (il s’agissait alors de ce que les Palestiniens appelèrent non hudna, mais taliq, terme arabe plus faible qui désigne une suspension temporaire des actions hostiles). Le Hamas annonçait déjà à ses militants qu’il avait signé la trêve simplement pour préserver l’unité du peuple, et que cela n’était qu’une étape stratégique (il an alla de même pour le Jihad islamique).
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