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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 06:32
éditorial d'Olivier Rafowicz
 Infolive.tv 
3204 soldats américains sont morts en Irak depuis le début de l’opération contre la dictature de Saddam Hussein. L’Irak a donc déjà fait plus de victimes que les attentats du 11 septembre. Tous les jours, des boys venus de Virginie, du Tennessee, du Dakota, du Wyoming ou de Californie tombent dans le combat contre l'anarchie et l'intégrisme islamique. Au nom de la démocratie.
Il y a quelques semaines alors que j’étais attablé dans un dinner de Floride à l’occasion d’un voyage d’affaire, j’ai été bouleversé par ce que je voyais sur Fox News. Ce grand network d’information ouvrait tous ses programmes par la photo de deux GI tués par l’explosion d’une bombe alors qu’ils patrouillaient là-bas, à Bagdad. Une simple photo, celle de pioupious jeunes et naïfs. Ils ressemblaient à tous les post-adolescents du monde, mais eux avaient été envoyés se battre contre la barbarie islamiste.
Car l’Amérique entend montrer aux dictatures arabes qu’elle ne laissera plus les coudées franches à leur totalitarisme irresponsable et mégalomaniaque. Bachar el-Assad en Syrie ou l’iranien Ahmadinejad sont désormais sérieusement prévenus : ils paieront cher leurs tentatives d’enflammer le Moyen-Orient et d’y attiser le chaos. cf. Saddam Hussein….
Les Américains sont très critiqués en Europe pour leur politique interventionniste au Moyen-Orient. Question de culture : sur le vieux continent, on préfère discuter, palabrer, « cocktailiser » plutôt que se mouiller véritablement. La guerre en Irak avait donc déjà fait 3 204 morts et 23 417 blessés américains début février, selon le décompte du département de la Défense. Ce chiffre fait peur ! Parce qu’il est le prix sanglant payé par un état qui envoie des centaines de milliers de ses hommes se battre contre la folie meurtrière d’un dictateur aujourd’hui remplacé par les islamo-terroristes.
Ce prix effroyable, c’est celui de la responsabilité et d’une certaine idée de la démocratie. Mais ce qui fait peur, surtout, c’est que le peuple américain risque de se lasser de voir ces jeunes du Nebraska ou de l'Oklahoma se faire tuer dans les rues de Bagdad ou de Faloudja. Il y a aujourd'hui des mères américaines qui ressemblent au mouvement des Quatre Mères israéliennes à l'époque de la présence de Tsahal au Liban.
Ces femmes, dans les deux cas, hier à Tel Aviv, aujourd'hui à New York, ne veulent plus voir leurs fils sacrifiés pour une cause, qui, de loin, leur paraît bien inutile. Alors les Américains se rebiffent et se demandent si Bush ne les a pas entraînés dans une guerre qui n'est pas la leur. « Nous ne voulons pas revivre un nouveau Vietnam », est devenue la nouvelle antienne.
La présence des Américains en Irak est cependant aujourd’hui une garantie et un gage de sécurité pour Israël. J'aimerais donc, comme c’est le cas pour les soldats israéliens tombés à l’ennemi, connaître les noms et les visages de chaque GI tué en Irak. Je veux ainsi, à chaque fois, pouvoir honorer leur mémoire.
Je sais en effet qu’ils ne meurent pas uniquement pour les Etats-Unis d'Amérique mais aussi pour la défense du monde libre et pour la survie d'Israël. Cette communion du sacrifice contre l'extrémisme doit nous rendre plus sensibles au sort des soldats américains. J’insiste : la peine de nos alliés, de nos amis, est aussi notre douleur.
Si demain, l'Amérique quitte l'Irak, Israël sera dangereusement exposé sur son flanc est.
N'oublions pas: nous sommes déjà morts 3204 fois…

Olivier Rafowicz
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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 06:26

Alain Finkielkraut était l'invité du Département de français de l'Université de Tel Aviv pour une journée d'étude autour de son oeuvre. Au micro d'Infolive TV, l'auteur de L'imparfait du présent est revenu sur les sujets brûlants de l'actualité française et israélienne. Un entretien exclusif.

cliquer sur l'image pour voir la vidéo

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 06:00

Satan en rêvait. Les Netourei Karta l'ont fait.

 

 

Rabbi.jpg

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 07:20

 

Ingrid Betancourt, retenue en otage par les FARC, est colombienne ET française.

Guilad Shalit, retenu en otage par le Hamas, est israélien ET français.

Or, sur le parvis de l'Hôtel-de-ville de Paris, on ne peut voir apposé que le portrait d'Ingrid Betancourt.

Guilad Shalit est un soldat au service d'une démocratie. Ingrid Betancourt est député au service d'idées démocrates.

Ils sont tous deux otages de forces anti-démocratiques.

La France ne doit oublier aucun de ses ressortissants retenus en otage.

La France ne doit pas oublier Guilad.


Demandons que le portrait de Guilad siège auprès de celui d'Ingrid

Exigeons la libération de Guilad et d'Ingrid!

 

Signez la pétition sur www.guiladchalit.com

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 07:09

Guy Millière

Pendant la mascarade, le travail de sape continue. La trêve se poursuit dans les « territoires palestiniens », les accords de La Mecque sont « respectés », un nouveau « gouvernement palestinien » est en place. Une majorité de postes pour le Hamas, quelques uns pour le Fatah. Dans un numéro de duettistes bien réglé, Mahmoud Abbas affirme qu’il « rejette toute forme de violence » tandis qu’en parallèle, Ismaël Haniyeh déclare que « la résistance est un droit légitime ». Ce qu’il appelle « résistance » est ce que partout ailleurs dans le monde on appelle « terrorisme », mais il ne faut pas compter sur l’immense majorité des journalistes des grands médias pour expliquer cela, surtout en Europe, où les intimidations venant des tenants de l’islam radical gagnent peu à peu du terrain, avec la complicité d’une gauche pas du tout antisémite mais très « antisioniste » et d’une droite nationaliste et populiste, qui sait que l’ « antisionisme » est le masque acceptable de l’antisémitisme aujourd’hui.

En parallèle aux déclarations du duo Abbas-Haniyeh, les titres de la presse sont, de fait, explicites. « Israël ferme la porte au nouveau gouvernement palestinien », note Le Figaro (ce n’est pas le gouvernement palestinien qui, par son radicalisme négationniste, se ferme la porte à lui-même, bien sûr !). « Le Parlement palestinien se réunit pour introniser le gouvernement d’union nationale », affiche Le Monde. Et c’est vrai que l’union nationale saute aux yeux des observateurs et que le Parlement en question est exemplairement démocratique, tout comme les programmes de la radio et de la télévision palestinienne où chacun sait qu’on appelle chaque jour à la paix, à la liberté individuelle et à l’esprit d’entreprise.

La Commission des droits de l’homme de l’ONU ayant pris, au fil des ans, les atours d’une imposture raciste aux obsessions anti-israéliennes frénétiques, elle a été remplacée voici quelques mois par un Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Mais il devient très vite évident qu’on n’a fait que remplacer une instance discréditée par une autre, qui fait déjà tout pour se compromettre elle aussi. John Dugard devrait être nommé très bientôt observateur permanent des actions israéliennes dans les territoires occupés. Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la « situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 », Dugard a déjà un avis très tranché sur la question. Dans son rapport paru en février 2007 sur les « territoires » en question, on peut y lire, entre autres, que : « La communauté internationale a identifié trois types de régimes incompatibles avec le respect des droits de l’homme : le colonialisme, l’apartheid et l’occupation par des forces étrangères. Israël est clairement une force d’occupation militaire des territoires palestiniens occupés.

Des éléments de cette occupation constituent des formes de colonialisme et d’apartheid ». Ne cherchez pas trace en son texte de mention de « groupes terroristes palestiniens », d’ « incitations palestiniennes au meurtre et au génocide », de nécessité pour un Etat en situation d’agressé de se défendre, il n’y en a pas. Ne cherchez pas de « violations des droits de l’homme par l’Autorité Palestinienne », il n’y en a pas non plus. Quand aux territoires occupés, ils sont définis selon les frontières d’avant la guerre de 1967, évidemment. Dugard est, en somme, un observateur impartial comme on les aime du côté de chez Villepin, Le Pen ou Besancenot, mais aussi à l’AFP, et sur les campus très « politiquement corrects » aux Etats-Unis.

Rien de tel, pour éloigner de soi les miasmes nauséabonds qui émanent de tout cela et pour se donner les moyens de répondre à tous ceux qui se font les porte-voix de ces émanations, que de faire de saines lectures. Paul Giniewski, déjà auteur de plusieurs livres indispensables, dont « Antisionisme : le nouvel antisémitisme », et « La guerre des hommes-bombes » (à lire de toute urgence !), vient de publier « Le contentieux israélo-arabe » [1]. Le titre, à mes yeux, est trop doux ; je parlerais, moi, pour appeler vraiment les choses par leur nom, de La guerre arabe contre Israël. Mais il s’agit, pour Giniewski, de présenter un dossier précis, argumenté, imparable et il le fait très bien. Il insiste tout particulièrement sur trois points : les « territoires contestés », expression qui vient d’un ancien texte de l’ONU, les « réfugiés arabes », et le « refus de l’existence d’Israël » par le monde arabo-islamique.

En ce qui concerne les « territoires », Giniewski montre que « même un refus d’Israël de ne céder aux Palestiniens aucun territoire serait moralement fondé ». Puis : « La victime est-elle tenue de récompenser son ennemi en lui abandonnant les fruits d’une victoire acquise au cours d’une guerre défensive ?… Rien ne le commande en droit international ». Giniewski rappelle, en supplément, que le monde occidental, mais aussi le monde arabe, ont reconnu autrefois la légitimité d’Israël et ont été philosionistes, et il explique pourquoi le monde arabe, si son objectif était la paix et la prospérité, aurait tout intérêt à renouer avec cette doctrine.

Pour la question des « réfugiés arabes », il souligne que « juifs et arabes auraient pu coexister en paix », que ce sont essentiellement les autorités arabes de l’époque qui ont incité les populations arabes à fuir, que « ceux qu’on appelle aujourd’hui les « Palestiniens » et qu’on veut faire passer pour les autochtones uniques ou véritables du pays, sont souvent les descendants d’immigrés aussi récents, parfois plus récents, que les juifs ». Il affirme que la « palestinité » est « récente ». Il évoque la « réticence des musulmans à vivre sous une autorité non musulmane » – ce qui est, historiquement, très vérifiable –, et ajoute que ce qui est survenu à l’époque de l’indépendance d’Israël a été un « échange de populations », puisqu’à l’exode arabe (provoqué par les chefs politiques arabes) a correspondu l’exode forcé de l’essentiel des Juifs du monde arabe. Les réfugiés juifs sont devenus citoyens d’Israël tandis que les réfugiés arabes ont été installés dans un statut de réfugiés permanents qui, cas unique, se transmet des parents aux enfants, voire à la famille par alliance. Giniewski ajoute ceci : « Un exode volontaire n’ouvre aucun droit au retour des exilés… Si en cours d’agression, un agresseur s’est infligé des dégâts : exils, perte de territoire, pertes de la face et humiliations qu’il supporte mal, ce n’est pas à la victime qu’il incombe de réparer les dommages ». Et plus loin : « Si les Palestiniens et les Etats arabes choisissent la perpétuation du problème, celui-ci continuera à nourrir de futurs affrontements qui se règleront par la pure force ».

 

Pour ce qui est du « refus de l’existence d’Israël », Giniewski ne mâche pas ses mots : « détruire Israël a été, à tous les stades du conflit, l’objectif invarié de ses ennemis ». Il en était ainsi dès les années 1920, dès la montée en puissance du grand mufti qui, avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler en Allemagne a disposé de « fonds secrets nazis » avant de contribuer plus tard à ce que Giniewski appelle « la shoah germano-palestinienne ». De fait, « sur le théâtre d’opérations européen, la participation directe du mufti à l’extermination des juifs est établie par des documents irréfutables ». Les stratégies, les tactiques, les subterfuges ont ensuite fluctué. Glissement du nazisme au nationalisme arabe (très teinté de national-socialisme), puis aux liens avec le totalitarisme soviétique, affinités de plus en plus nettes ensuite avec l’islamisme le plus violent et le plus fanatique.

 

Abbas est de la vieille école formée à la soviétique : c’est un exterminateur adepte du double discours et des fausses promesses de paix. Hanyeh appartient, lui, à la nouvelle école, celle de l’islam radical franchement génocidaire. Si le monde civilisé restait vigilant, fermement attaché à ses valeurs, on y verrait la mascarade dont je parlais au début de cet article, on la dénoncerait, on ne laisserait pas le travail de sape continuer. On ne participerait pas à ce travail. On verrait que le problème au Proche-Orient n’est pas l’existence d’Israël, les « territoires », les « réfugiés », mais l’existence d’un totalitarisme islamiste qui n’acceptera jamais l’existence d’Israël, qui persécute les chrétiens dans les « territoires », enferme les populations arabes dans un mélange de misère et d’obscurantisme, et menace la paix globale du monde.

 

L’une des dimensions les plus dangereuses de ce totalitarisme est que, par la façon dont il parvient à disséminer planétairement une grande intoxication mentale et une haine d’Israël, il affaiblit partout les forces de la liberté et se trouve des alliés chez tous les ennemis de cette liberté.

 

Les antisionistes, les antisémites, les gauchistes, les fascistes forment ainsi un conglomérat avec les « ennemis avoués d’Israël », et ceux-ci « représentent un péril majeur pour l’humanité », conclut Giniewski. « A Paris, on peut bagatelliser la menace comme on la bagatellisait en 1933. A cette époque aussi, des juifs et des non juifs croyaient que ce qui arrivait aux juifs d’Allemagne et d’Autriche ne pourrait jamais se produire chez eux ». A cette époque, il y avait des hommes tels que Raymond Barre, – qui faisait, voici peu, la distinction entre Juifs et Français innocents –, et pas plus hier qu’aujourd’hui, ils ne suscitent l’indignation. A cette époque, il y avait, comme aujourd’hui, des Juifs très à gauche prêts à développer l’aveuglement face au danger et à accuser d’autres Juifs de paranoïa, il y avait des non juifs considérant que ce qui arrivait aux Juifs ne les concernait pas.

Il y avait déjà des mascarades, l’une des plus réussies a eu lieu à Munich juste avant la guerre. Il y avait déjà un travail de sape et une volonté de réduire au silence ceux qui s’alarmaient et qui, on l’a vu assez vite, avaient peut-être quelques raisons légitimes de s’inquiéter.

 

Note :
[1] Paul Giniewski, Le contentieux israélo-arabe, Cheminements, 2007, 204 p., 12

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 06:17

Le Maariv cite des responsables qui nient l'existence d'une coopération entre Israël et les Etats-Unis autour d'une attaque contre l'Iran
PressInfos 20 Mars 2007 | Le Maariv, du lundi 19 mars, explique que le Premier ministre Ehud Olmert est arrivé récemment à la conclusion que, pour l'instant, seule une action sur le plan diplomatique et économique aurait une chance à torpiller le programme nucléaire iranien. D'après Olmert, des sanctions économiques réelles pourraient aboutir. Le journal note que Jérusalem demeure très sceptique quant à la capacité de l'administration Bush de mener une opération militaire contre l'Iran. Selon des responsables israéliens, seule l'élection de Rudolph Giuliani en tant que Président des Etats-Unis pourrait déboucher à une telle offensive. Le Maariv cite des responsables dans les milieux israéliens de la défense qui nient l'existence d'une coopération entre Israël et les Etats-Unis autour d'une attaque contre l'Iran. Selon ces responsables, contrairement aux nombreuses publications parues ces derniers temps, les deux pays n'entretiennent aucun contact dans ce domaine. Selon l'une des personnalités citée, les Américains ne sont prêts à discuter à l'heure actuelle que d'un seul sujet : l'Irak.
PressInfos 19 Mars 2007 | source: Maariv



Selon les experts militaires russes l'Iran serait attaqué début avril ...
PressInfos 20 Mars 2007 | Les experts militaires russes estiment que la planification de l'attaque militaire américaine contre l'Iran a passé le point de non retour le 20 février, lorsque le directeur de l'AIEA, Mohammed ElBaradei, a reconnu, dans son rapport, l'incapacité de l'Agence de "confirmer le caractère pacifique du programme nucléaire de l'Iran", rapporte RIA Novosti. Extraits: Selon l'hebdomadaire russe Argoumenty Nedeli, une action militaire se déroulera au cours de la première semaine d'avril, avant les Pâques catholique et orthodoxe (cette année elles sont célébrées le 8), lorsque l' "opinion occidentale" sera en congé. Il se peut aussi que l'Iran soit frappé le vendredi 6, jour férié dans les pays musulmans. D'après le schéma américain, ce sera une frappe d'un seul jour qui durera 12 heures, de 4 heures de matin à 16 heures d'après-midi. Le nom de code de l'opération est à ce jour "Bite" en anglais (Morsure). Une vingtaine d'installations iraniennes devraient être touchées. A leur nombre, des centrifugeuses d'enrichissement d'uranium, des centres d'études et des laboratoires. Mais le premier bloc de la centrale nucléaire de Bouchehr ne sera pas touché. Par contre, les Américains neutraliseront la DCA, couleront plusieurs bâtiments de guerre iraniens dans le Golfe et détruiront les postes clefs de commandement des forces armées. Autant de mesures qui devraient ôter à Téhéran toute capacité de riposter. L'Iran projetait de couler plusieurs pétroliers dans le détroit d'Ormuz dans le but de couper l'approvisionnement des marchés internationaux en pétrole et de frapper au missile Israël.(...)"
PressInfos 19 Mars 2007 | source: RIA Novosti

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 06:16

Rédaction d'objectif-info : Marc Knobel

 
Certaines citations de Roland Dumas sont soulignées en gras par Objectif-info. Par ailleurs les activités de Roland Dumas, visant à plaider pour la nucléarisation militaire de l'Iran ont fait l'objet d'un article où cette démarche est replacée dans le cadre des déclarations de Raymond Barre et de l'activisme gouvernemental pour lever les sanctions sur le Hamas sans que ce dernier obéisse aux conditions du Quartet : Voyage au centre de Paris-sur-fange

Site du CRIF : http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=8589&artyd=10

Une fois encore Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien président du Conseil constitutionnel, se singularise. Roland Dumas s’est rendu en février, en mission à Téhéran sans avoir reçu - semble-t-il et sauf erreur de notre part - de mandat du Quai d’Orsay. Lors de ce « voyage privé », Dumas s’est entretenu avec des dignitaires iraniens sur le dossier nucléaire. Puis, il a tenu des déclarations étonnantes sur la bombe atomique iranienne, qu’il considère comme un « élément d'équilibre dans la région ». « Avoir la bombe atomique n'est pas forcément un facteur aggravant », a-t-il affirmé au début du mois de février. « C'est un facteur de rétablissement de l'équilibre et qui dit équilibre dit maintien de la paix ». « À l'inverse, si dans une région du monde, un pays puissant, surarmé, dispose de la bombe atomique, c'est lui qui fait sa loi », a ajouté Roland Dumas.

Dans Libération (9 mars) Roland Dumas réitère ses arguments : « ce ne serait pas forcément dramatique qu'ils (les iraniens) aient la bombe. Cela pourrait même être un facteur d'équilibre face à Israël.» Une perspective - rappelle Libération - qui ne devrait pas réjouir les pays arabes qui craignent plus que tout un Iran avec la bombe. Enfin, dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace (18 mars), Roland Dumas enfonce le clou. Cette fois, Roland Dumas affirme que ce voyage à Téhéran a été « très utile » : « si jamais ils possédaient la bombe, ce ne serait pas pour en faire un usage militaire mais pour établir un facteur d'équilibre dans la région. Et qui dit équilibre dit maintien de la paix. Or, aujourd'hui il y a déséquilibre puisque seul Tel-Aviv, soutenu par les Etats-Unis à cause de l'influence prépondérante du lobby israélien dans ce pays, s'arroge le droit de la posséder et de dicter sa loi. »

Ces quelques lignes sont totalement sidérantes. Comment se peut-il que Roland Dumas n’entrevoie pas un seul instant quel danger fait courir l’Iran au Proche et Moyen-Orient ? Comment se fait-il que Roland Dumas s’évertue à dénoncer Israël exclusivement ? Comment se peut-il que Roland Dumas ne souligne pas que l’Iran n’est pas une démocratie mais un Etat totalitaire ? Comment est-il possible que Roland Dumas ignore que l’Iran veut exporter la révolution islamique dans toute la région, en découdre avec le monde arabe et détruire Israël ?

Dans l’entretien accordé aux DNA, Roland Dumas dit aussi : « Israël ne s'améliore pas. Les conflits perdurent et le dernier au Liban a été catastrophique. Deux générations n'ont connu que la guerre en Israël et en Palestine. La religion est un des noeuds essentiels du conflit et les Juifs ont tort de ne pas admettre que le monde arabo-musulman puisse exister. La menace militaire contre l'Iran est réelle. Il est urgent de réunir une grande conférence internationale sur le Moyen-Orient réunissant notamment l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe. »

Que penser des généralités confuses que Roland Dumas égrène avec autant de certitudes ? Roland Dumas ignore à quel point les Juifs s’ouvrent au monde et aux choses. Roland Dumas ignore à quel point les Juifs de diaspora et d’Israël rêvent d’un Moyen Orient pacifié. Roland Dumas ignore en quoi et pourquoi, lorsqu’ils le peuvent, les Juifs tendent la main aux musulmans et au monde arabo-musulman. N’en déplaise à Roland Dumas et malgré Roland Dumas, le rapprochement judéo-arabe et judéo-musulman connaît un essor constant en dépit d’une conjoncture toujours plus défavorable : de l’interreligieux à la diplomatie, de la coopération technique et économique à l’humanitaire, de l’art à l’éducation.

Mais Monsieur Dumas ne veut rien entendre. Depuis des années, il nous a habitué à de drôles de considérations. Il me plaît alors de rappeler cet épisode. Roland Dumas avait été condamné en mai 2001 puis il avait été relaxé en 2003 en appel dans le cadre de l’affaire des abus de biens sociaux commis aux dépens d’Elf Aquitaine. Dans une interview fracassante (Nouvel Observateur, 25 février 2003), Roland Dumas contre-attaquait en ces termes : « Je suis convaincu que le lobby militaro-industriel, représenté par Alain Gomez, alors président de Thomson et Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, a œuvré en coulisse pour me déstabiliser ; et que ces démarches convergeaient avec celles des services américains et israéliens qui ne supportaient pas ma politique au Proche-Orient. »

Déjà à l’époque, Roland Dumas prêtait donc à Israël de bizarres intentions et des plans… machiavéliques. En somme, il imaginait qu’Israël complotait contre sa personne. Aujourd’hui, Roland Dumas défend l’Iran et se déverse en propos ahurissants. De quoi se poser certaines questions…
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 07:13
Yossi Lapid - Article paru en 2002 dans Migdal Mag.

Lire le le texte sur : http://alainlegaret.blogspot.com/

 Vous trouverez, ci-dessous, la réponse de Yossi Lapid à un article d'Anton Shamas, auteur arabo-israélien, parue dans le numéro de Yom Haatzmaout (jour de l'indépendance) de l'hebdomadaire tel-avivien. Une réponse particulièrement brillante et réaliste, qui n'a pas pris une ride !

L'auteur arabo-israélien, connu pour l'égalité de sa plume, écrivait:

«Mesdames et Messieurs, le moment est venu, en ce jour de fête,
de reconnaître avec une totale franchise,
sans sentiment de honte, ni en baissant les yeux,
que toute cette affaire s'est mal terminée.
L'aventure sioniste s'est soldée par un échec total".


Réponse de Yossi Lapid

"Shamas, mon ami,

Le sionisme est la plus grande "success story" du 20e siècle.

- Cinquante ans après la défaite de Hitler et du Mufti de Jérusalem, le sionisme vit et prospère, au coeur du Moyen-Orient, dans un Etat de 4 millions et demi de Juifs, dont la survie pouvait faire doute, à un moment donné.
- La langue hébraïque (une des merveilles du sionisme) a fait l'union des Sabras [Israéliens nés dans le pays] et des réfugiés des camps, des Séfarades et des Juifs d'Orient et d'Occident.
- En un demi-siècle et en partant pratiquement de zéro, les sionistes ont forgé un Etat qui lance ses propres satellites dans l'espace et approvisionne la marine américaine en avions-espions sans pilote.
- Un Etat qui exporte des progiciels compliqués et enseigne aux Latino-Américains comment faire pousser des melons.
- Un Etat qui exporte tous les mois des produits, pour une valeur de plus d'un milliard de dollars, vers l'Europe occidentale, les Etats-Unis et même le Japon.
- Une démocratie exemplaire, où les ministres craignent les contrôles de comptes et où les juges ne craignent que Dieu.
- Un Etat qui a produit une armée considérée comme l'une des meilleures du monde.
- Un Etat où il y a peu de crimes de sang, mais beaucoup de bons concerts.
- Où les fidèles de toutes les religions jouissent de la liberté de culte, et où les non-croyants sont également les bienvenus.
- 10% des citoyens du pays sont de nouveaux immigrants.
- 89% estiment que, malgré toutes les difficultés (et l'Agence Juive), c'est un pays où il fait bon vivre.

Voilà un Etat où un Anton Shamas est libre, un jour de fête nationale [israélienne], de publier une virulente attaque contre tout ce qui est cher aux Juifs vivant dans ce pays.

Shamas sera peut-être capable de nous pardonner tout cela.
Mais ce qu'il ne peut pas supporter, c'est le fait que,
présentés à la lumière des réalisations du sionisme,
les échecs arabes apparaissent si humiliants et déprimants.

- Combien y-a-t-il de Palestiniens, mon ami ? un million ? deux ? trois ?
- Et combien d'Etats arabes t'entourent ? - Vingt ? Vingt pays de rois et de dictateurs, de terreur et d'effusion de sang. Il n'existe pas une seule démocratie arabe avec liberté d'expression et droits civiques.
- Tu nous parle de l'échec de l'Etat d'Israël. Comparé à qui, à quoi ? - A l'Algérie ? A l'Egypte ? A l'Irak ?
- Combien y a-t-il d'Arabes entre l'Océan Atlantique et le Golfe Persique ? - Cent millions ? Deux cents millions ? Et combien y a-t-il de musulmans ? - Un milliard ! et ils prient tous le même Allah, au nom du même prophète, Mahomet.

Et tous, tant qu'ils sont, ils ne peuvent pas résoudre le problème des égouts à Gaza!

Depuis 47 ans, vous vous êtes préparés à l'indépendance palestinienne, et pourtant vous ne vous êtes toujours pas mis à ramasser les ordures ménagères à Jéricho.

Malgré tout le pétrole du monde, vous n'êtes pas parvenus à mobiliser la fraternité arabe nécessaire pour construire l'hôpital, à Deir El Balah.

Et tous les robinets en or massif d'Arabie Saoudite et tous les jacuzzis du Koweït ne suffisent pas à fournir de l'eau potable à Jabalyia.

Ceci dit, mon ami - tu le sais bien, n'est-ce pas ? - si un million de Juifs vivaient à Gaza, cette ville deviendrait un paradis sur terre. A ce moment-là, les ouvriers palestiniens feraient la queue à Erez pour y travailler.

S'il y avait dans le monde un milliard de croyants juifs, les Juifs de Gaza n'auraient pas besoin d'aumônes onusiennes. Les Juifs du monde prendraient soin des Juifs de Gaza, et Gaza serait depuis longtemps la perle de la Méditerranée.

Allons, tu sais tout cela, Anton Shamas, et c'est bien ce qui t'exaspère.
C'est l'envie qui te dévore et qui t'égare.
Ainsi, vois-tu, le moment est venu de conclure avec une totale franchise,
sans sentiment de honte, ni en baissant les yeux:
cela n'a pas marché, toute cette affaire.
L'aventure palestinienne s'est soldée par un échec total."


* Yossi Lapid, écrivain, journaliste et leader de Shinoui (= en hébreu, "changement"), parti réformateur centriste.
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 07:06

Goury Grosman

 

Le gouvernement n’a investi que quelques heures à peine pour prendre une décision pitoyable qui nous a mis dans un sacré pétrin, avec une guerre qui a duré un mois entier, la plus longue des guerres d’Israël (mis à part la guerre d’Indépendance), et qui nous a coûté 154 morts, des centaines de blessés, des centaines de maisons détruites et des centaines de milliers de réfugiés. Ce gouvernement n’a même pas honte de débattre des jours durant, par le biais d’une commission ministérielle spéciale, de la question suivante : s’agissait-il bien d’une guerre et quel nom mérite-t-elle ?

A quoi cela ressemble-t-il ? A l’histoire d’un père qui a eu une fille en dehors du mariage et qui refuse de déclarer qu’il est bien le père de l’enfant, mais qui est obligé de la reconnaître à cause d’un examen biologique le prouvant et qui doit, par-dessus le marché, lui donner un nom. Il n’y a que dans un pays qui a perdu la raison, que l’on peut assister à un théâtre aussi absurde.

Si le gouvernement d’Israël avait investi ne serait-ce qu’un dixième du temps qu’il gaspille en ce moment pour trouver un nom convenable à cette guerre, à s’efforcer de préparer Tsahal et l’arrière civile à se mesurer à cette fameuse guerre, nous aurions pu économiser des vies humaines et rendre à Tsahal sa force de dissuasion et nous n’aurions pas eu besoin d’attendre Winograd.

Ci-joint une liste de noms au choix, pour que cette guerre ne reste surtout pas sans nom :

La guerre de la Débâcle
La guerre de la Négligence criminelle
La guerre de l’Abandon du nord
La guerre de la Victoire ici et là
La guerre du Déluge de missiles
La guerre du Refuge du nord au sud
La guerre des Soldats affamés et assoiffés
La guerre des Abris délabrés
La guerre HOP, Haloutz-Olmert-Péretz
La guerre de la main droite qui ne sait pas ce que fait la main gauche
La guerre Maladroite
La guerre du «rating»
La guerre du Mensonge de la libération des otages
La guerre «Encore une victoire de ce genre et nous sommes perdus !»
La guerre de l’Impopularité

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 06:43

Interview de François Léotard sur InfoLive TV

François Léotard était l'un des invités de la première rencontre mondiale du Judaïsme francophone, qui s'est déroulée à Nétenya. Au micro d'Infolive TV, il évoque avec verve la question du nucléaire iranien, l'attitude française à l'égard du  Hezbollah et un éventuel retour aux affaires.

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