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  • : Israël, ce pays qui pousse l'individu à la recherche de lui-même. Un voyage de retour vers l'Histoire, vers sa propre Histoire.
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Pour ne pas oublier que ce qui se passe à Sderot a commencé par l'évacuation du Goush Katif.


Evacuation de Névé Dékalim en 2005
20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 07:03
Elias Lévy / Canadian Jewish News

Alain Finkielkraut, philosophe et essayiste, et Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, incarnent tout ce que le conflit israélo-palestinien peut déclencher de passions, d’animosités et d’engueulades. Deux hommes que tout oppose: le point de vue, le style, le tempérament. Le premier défend Israël avec lucidité et pourfend le nouvel antisémitisme avec véhémence. Le second, praticien de l’humanitaire, est un avocat ardent de la cause palestinienne.

Les deux hommes croisent le fer dans une longue et sulfureuse conversation sur le conflit israélo-palestinien, La discorde: Israël-Palestine, les Juifs, la France. Conversations avec Élisabeth Lévy (Éditions Mille et Une Nuits). Finkielkraut et Brauman s’étaient déjà heurtés violemment sur la scène médiatique au sujet du sempiternel contentieux israélo-palestinien. Mais leur commune exigence de vérité les conduira pourtant à accepter un pari difficile, renouer le fil d’un dialogue authentique, qui a eu lieu de septembre 2003 à août 2006. Mais peut-on encore dialoguer sur un thème aussi désespérant que l’affrontement entre Israéliens et Palestiniens?

“Rony Brauman n’est pas Palestinien et je ne suis pas Israélien. Nous sommes tous les deux Français et Juifs, mais nous sommes chacun sur une rive, nous appartenons, si j’ose dire, à des camps très différents l’un de l’autre. Notre pari: que la conversation entre nous était possible. Ce livre d’entretiens témoigne d’un effort pour empêcher que l’antagonisme ne bascule dans la haine. Je crois que cet effort a été couronné de succès. L’antagonisme demeure, nulle synthèse, nul consensus ne vient apaiser la discorde, mais au moins avons-nous pu parler et été contraints par le défi des arguments de l’autre à aller au meilleur de nous-mêmes. La seule question est de savoir si ce dialogue est singulier ou s’il peut avoir valeur d’exemple? Malheureusement, notamment en France, où la haine déferle, l’expérience que j’ai eue avec Rony Brauman est condamnée à demeurer une exception”, explique Alain Finkielkraut en entrevue. Israël, rappelle le philosophe, est depuis sa fondation l’objet d’ une “violente campagne de délégitimation”.

Aucune autre nation sur la terre n’est dénigrée avec autant de mépris et de haine. “Personne n’oserait dire que les États-Unis, le Canada, la Pologne, la Lituanie ou l’Algérie ont été des erreurs. On ne se permettrait pas d’insinuer que ces nations n’auraient pas dû naître, ou renaître. Le conditionnel est toujours réservé à Israël. Tous les autres États sont des “donnés”, seul Israël est “un défaut” ou “un dommage”. Mais dommage, défaut, fiasco, erreur… par opposition à quoi? À l’épanouissement des Juifs dans l’Europe pluriculturelle des années 1930? Au paradis de la “dhimmitude” en Terre d’islam? Au Birobidjan -la République autonome juive, créée sur une décision de Staline en 1934 aux confins de la Sibérie, à la frontière chinoise? Ce projet tomba très vite en désuétude. À l’autonomie culturelle revendiquée par le Bund? À la douceur d’être un peuple en Diaspora? Aux avances du Mufti de Jérusalem, qui noua des liens étroits avec le régime nazi? À un État binational et multiconfessionnel? Si l’on en juge à la situation toujours plus précaire des non-Musulmans dans le monde arabe, cette solution, personne n’en veut et surtout pas ceux qui la préconisent. Comme l’écrivait, dès 1980, le grand historien J. L. Talmon à Menahem Begin, alors Premier ministre d’Israël: “De nos jours, le seul moyen d’aboutir à une coexistence entre les peuples est, bien que cela puisse paraître ironique et décevant, de les séparer””.

D’après Alain Finkielkraut, si les colons juifs ont échoué, c’est parce qu’ils n’ont pas su répondre à la question: comment Israël peut-il rester un État juif et démocratique? “Leurs seules réponses, c’était le transfert des Arabes ou le deus ex machina d’une immigration plus massive encore que celle des Juifs soviétiques dans les deux dernières décennies du XXe siècle. La première éventualité est inacceptable, la seconde, délirante, dit-il. Mais l’opinion éclairée refuse de prendre acte de cet échec, car, pour elle, juif et démocratique sont des attributs incompatibles. Soit un État est juif, soit il est démocratique. Soit il repose sur des critères “ethnico-religieux” et sur le droit de sang, soit il confère des droits égaux à tous ceux qui sont nés sur son sol, quelle que soit leur religion ou leur origine. L’idée démocratique se détache de l’idée nationale et place les Juifs, qui ont cru, par le Sionisme, réintégrer l’Histoire, en porte-à-faux avec l’Histoire. Et voici qu’on leur demande, pour rattraper le train, de cesser à la fois d’être un État occupant en se retirant des Territoires conquis en 1967 et d’être un État juif en acceptant le droit au retour des Palestiniens à l’intérieur d’Israël. Si c’est cela le sens de l’Histoire, les Juifs vivront à contretemps et ils auront raison.”

La question de la recrudescence du nouvel antisémitisme occupe une place importante dans le débat entre les deux intellectuels. Nombreux sont les Juifs qui se sont rendu compte dans l’adversité de l’intensité et de la profondeur de leur attachement à Israël, rappelle Alain Finkielkraut. “Cet attachement, ils n’entendent ni le sacrifier ni le dissimuler pour apaiser ceux qui aujourd’hui les accusent. Plutôt que de plier devant la haine, ils veulent que celle-ci soit appelée par son nom. Sans succès. C’est, en effet, dans les diverses manifestations de l’“antisémitisme antidémocratique” que la vigilance politique de notre temps est entraînée à reconnaître la “Bête immonde”. Elle sait défendre l’égalité de tous contre la hiérarchie naturelle des êtres, le droit du sol contre la mystique de l’enracinement, l’ouverture contre l’exclusion, l’amour contre les murs, le verre contre la pierre, le cosmopolitisme contre le nationalisme et la circulation des identités contre l’obsession des origines.” Mais l’antisémitisme actuel prend la vigilance à contre-pied. Ce qui anime cette phobie des Juifs, c’est la phobie de la phobie, la passion de la ressemblance, l’idéal démocratique lui-même, note l’auteur de La défaite de la pensée. “Ce qui est reproché aux Juifs, ce n’est pas d’être inassimilables ou dissemblables, c’est de profaner, à leur tour, la religion de l’humanité en élevant une cloison entre eux et les autres hommes. Non seulement la vigilance post-hitlérienne n’est pas armée contre “l’antisémitisme démocratique”, mais cet antisémitisme apostrophe les Juifs sur un ton de plus en plus vigilant.” Nous vivons à une époque de grandes incertitudes où les banalisations et les confusionnismes socio-historiques ont pignon sur rue, constate Alain Finkielkraut.

“Qui aurait pensé, après les grands traumatismes du XXe siècle, qu’au moment de devenir une puissance nucléaire, l’Iran organiserait un concours international de caricatures de l’Holocauste et présenterait les deux cent quatre “meilleurs” dessins dans le musée d’art contemporain palestinien de sa capitale? Qui aurait imaginé que la recrudescence spectaculaire des violences antisémites en Angleterre serait dénoncée non pas par les grands intellectuels britanniques, frénétiquement adonnés à la réprobation d’Israël, mais par les seuls représentants de la Communauté juive? Qui aurait pu croire qu’un amuseur français revendiquant haut et fort ses origines africaines deviendrait l’idole des cités pour avoir désigné le judaïsme comme une escroquerie et les Juifs comme des “négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd’hui l’action terroriste” -il parle de l’humoriste Dieudonné? Le temps est révolu où la mémoire et la mauvaise conscience de l’Occident tenaient la haine des Juifs en respect. Nous sommes entrés dans l’après après-guerre.”

Elias Levy © Canadian Jewish News

Texte aimablement transmis par COMMUNIQUÉ ISRANET, Volume VI, Numéro 277, 9 mars 2007 Un service de L’I.C.R.J. L’Institut canadien de recherches sur le Judaïsme
Professeur Frederick Krantz, Directeur
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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 06:55
Blog de Gilles William Goldnadel
Voilà. C'est fait. Le gouvernement inter-palestinien est constitué. À sa tête, un premier ministre Hamas.

Le quartet international ne demandait pas la lune. Le strict minimum syndical : reconnaissance d'Israël, arrêt du terrorisme, respect des accords déjà signés.

Mais rien à faire. Déjà, les Européens commencent à flancher, France en tête.

À mon avis, c'est moins grave pour Israël, que pour la détermination à observer envers les mouvements terroristes.

Ici encore, Bernard Guetta, sur France Inter, se sera surpassé.

Après avoir admis que le mouvement islamiste n'avait pas renoncé au terrorisme, il s'est lancé dans des spéculations laborieuses pour en déduire qu'on pouvait considérer que le Hamas avait reconnu « implicitement » Israël.

J'ai déjà écrit dans un précédent blog ce qu'il convenait de penser de l'antiphrase « reconnaissance implicite ».

Toujours est-il que M. Guetta a réussi l'exploit de conclure son billet en menaçant Israël du pire si jamais celui-ci « persistait » dans l'intransigeance.

Au demeurant, son billet pourtant consacré à l'attitude du Hamas était intitulé, de manière symptomatique : « le refus israélien ».

Je vous assure que c'est vrai.

En Angleterre, l'université de Leeds vient d'annuler une conférence sur l'antisémitisme dans le monde musulman.

Le chercheur allemand Matthias Kuntzel devait parler mercredi dernier dans ce haut lieu de la liberté de parole.

Mais, de manière exceptionnelle, la direction de l'établissement a décidé d'annuler son exposé, « pour des raisons de sécurité ».

L'éminent professeur a déclaré : « Rien de tel ne m'est jamais arrivé, c'est de la censure ».

Je vous assure que c'est vrai.

La France est un pays autrement plus libre : le 13 mars, L'Institut d'Études Politiques de Toulouse, établissement public d'enseignement, a accueilli Souha Bechara.

Celle-ci, on s'en souvient, avait été emprisonnée par les Israéliens pour avoir tenté d'assassiner et pour avoir grièvement blessé le général Antoine Lahad, qui commandait l'Armée du Sud Liban (ALS).

Mme Bechara soutient le Hezbollah et a affirmé que, si elle avait été Palestinienne, elle « aurait été en joie » à l' annonce de l'enlèvement des trois soldats Israéliens en juillet 2006...

En revanche, Christian Belmer, enseignant normand, a été suspendu de ses fonctions pour quatre mois, et placé en garde à vue, poursuivi par son proviseur le 24 avril pour avoir écrit sur un blog, sous un nom d'emprunt, une critique d'un tract en faveur de la Palestine distribué auprès des professeurs de son lycée :

« C'est donc au sein même de l'éducation nationale que l'idéologie anti-occidentale, pro-arabe et donc anti-judaïque s'exprime de la façon la plus ouverte et violente ».

Je vous assure que c'est vrai.

À l'annonce de ces deux incidents, le Ministre de l'Education Nationale, M. de Robien, dont chacun se souvient du grand courage lors de l'affaire Redeker, a décidé de prendre des sanctions à l'encontre de l'établissement toulousain et du proviseur havrais.

Je vous assure que c'est faux.
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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 06:50
19 mars 2007 - Communiqué du gouvernement israélien
Ambassade d'Israël en Belgique et au Luxembourg

1. Etant donné que le nouveau gouvernement palestinien, d'après son programme, n'accepte pas les conditions de la communauté internationale: la reconnaissance du droit à l'existence d'Israël, l'élimination du terrorisme et le démantèlement des infrastructures terroristes ainsi que la reconnaissance des accords signés par Israël, y compris la Feuille de route,  Israël ne pourra pas coopérer avec ce gouvernement ni aucun de ses ministres.  

2. Israël continuera à travailler avec Mahmoud Abbas pour faire avancer les problèmes de sécurité et les questions touchant à l'amélioration des conditions de vie de la population palestinienne. 

3. La plateforme du gouvernement palestinien comprend, entre autres, l'utilisation du terrorisme comme droit légitime et l'acceptation des accords passés avec Israël seulement en fonction des intérêts palestiniens. D'autre part, le Président de l'Autorité palestinienne a accepté de soumettre les accords éventuels avec Israël à l'autorisation du nouveau Conseil national palestinien et à la Diaspora palestinienne. Ceci donne en pratique, un droit de véto au Hamas et aux autres organisations terroristes et limite les sujets de discussion possibles avec Israël.

4. Israël continuera d'exiger du Président de l'Autorité palestinienne qu'il respecte ses engagements: la libération, sans condition, du soldat kidnappé, Guilad Shalit, l'arrêt des tirs de roquettes Kassam, le démantèlement des infrastructures des organisations terroristes  ainsi que la mise en œuvre de la première étape de la Feuille de route.  

5. Israël attend de la communauté internationale qu'elle maintienne la politique qu'elle a adoptée cette dernière année, à savoir l'isolation du gouvernement palestinien tant que celui-ci ne reconnaîtra pas les trois conditions du Quartet.

6. Israël n'a pas changé sa position et souhaite la paix avec les Palestiniens conformément à la Feuille de route. Israël milite pour la solution de deux Etats pour deux peuples; le gouvernement israélien est prêt à initier des contacts avec tout gouvernement de l'Autorité palestinienne, quelle qu'en soit sa composition,  qui remplirait les conditions de la communauté internationale et serait prêt à discuter avec lui de tous les sujets.

Traduction service d'Information

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 11:46
Superbe et  emouvant , à  voir absolument  (entièrement 55 mn)
 
Israeli War: The Zero Hour in French israel war 
http://www.hidabroot.org/en/Site/index.asp
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 10:00
Ron Breyman

Quelle doit être la priorité de l’Etat d’Israël à l’approche de son soixantième anniversaire ? Il est vrai que le Premier ministre de Kadima a affirmé qu’un chef d’état n’est pas obligé d’avoir un «ordre du jour» et que son rôle se limite à gérer les affaires de l’Etat ( !!!… «Pauvre» gestion et pauvre état !) Est-ce qu’il est possible de diriger sans se fixer des objectifs et un programme politique ? La réalité parle d’elle-même : l’absence des éléments essentiels à la gestion de l’Etat saute aux yeux, en particulier quand cette absence s’accompagne du rejet et de l’oubli de la vision sioniste et de son remplacement par «l’idéal de deux états», slogan creux et obsessionnel d’Olmert et de Livni.

Le seul fondement de l’existence de l’Etat d’Israël est la vision sioniste qui lie de nouveau le Peuple à sa Terre après des milliers d’années durant lesquelles il a été privé d’indépendance politique. Le moyen de réaliser cette vision est le rassemblement du Peuple d’Israël en Erets Israël. Par conséquent, l’immigration et l’intégration sont les missions nationales les plus importantes. Il est triste de constater la déception de tous ceux qui ont été nommés à ce poste et de voir qu’ils passent leur mandat à ne rien faire et à attendre l’occasion de quitter ce ministère pour un poste plus «important», comme celui de ministre des Affaires étrangères, par exemple…

De vrais dirigeants sionistes auraient placé l’idéal sioniste (la Alya, l’intégration, l’implantation dans l’ensemble du pays et plus particulièrement en Galilée, en Samarie en Judée et dans le Néguev) en tête des priorités nationales, plutôt que celui de la «paix» qui est irréalisable pour la génération actuelle ou celui de «deux états» qui est la recette idéale pour l’élimination de l’idéal sioniste. Un vrai pouvoir sioniste aurait fait du poste de ministre de la Alya et de l’Intégration, le poste le plus important et le plus motivant. Un vrai gouvernement sioniste se serait efforcé de développer l’environnement, l’économie, le tourisme, l’enseignement supérieur et se serait employé à disperser la population dans l’ensemble d’Erets Israël, au lieu de la laisser se concentrer uniquement sur la plaine côtière. Un vrai gouvernement sioniste aurait encouragé l’élan d’implantation au lieu de programmer sa destruction. Il n’y a pas de message plus négatif pour un Juif qui envisage sa Alya, que celui de l’expulsion de Juifs de leur propre pays par la force et sur l’ordre d’un gouvernement d’Israël.

En 1937, quand le nombre de Juifs en Erets Israël, était 20 fois inférieur à celui d’aujourd’hui, la Commission Peel du mandat britannique proposa de limiter la Alya Juive en Erets Israël à 1 000 par mois, c’est-à-dire 12 000 par an. Soixante-dix ans après, alors que nous avons désormais un pays, une armée et une économie puissants, Israël se contente de ce nombre d’immigrants par an et personne ne considère cela comme un échec ou un problème qui nécessite un changement des priorités à l’ordre du jour national. Dans l’Israël hédoniste, la jonction des mots «changement de priorités» signifie porter atteinte à l’implantation sioniste et favoriser l’idéal de l’autre «nationalité», de l’ennemi.

Durant les premières années de l’Etat et sous un pouvoir sioniste qui savait fixer des objectifs, définir des défis, donner un exemple personnel et exiger des efforts et des sacrifices, nous fûmes témoins d’une Alya et d’un mouvement pionnier qui ont transformé le pays qui venait à peine de naître en un modèle qui inspira l’émerveillement et l’admiration du monde. Durant les 15 dernières années, sous un pouvoir qui a abandonné la vision sioniste, qui l’a remplacée par le «veau d’or» de la «paix» et du «nouveau Moyen-Orient» et qui a placé l’importance de l’individu avant celle de la collectivité, Israël s’est éloigné non seulement de la vision sioniste, mais également de celui d’un «pays où il fait bon vivre» et s’est transformé en un sujet de ridicule en Israël et à l’étranger.

La conduite du gouvernement actuel a mené Israël à la faillite dans tous les domaines. Il est temps de le remplacer par un gouvernement sioniste qui placera les véritables valeurs sionistes en tête de son ordre du jour et qui sera jugé selon ces mêmes valeurs.

Traduit pour Arouts Shéva par Aline Sultan.
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 09:58
Propos de Brigitte Gabriel tenus lors de la conférence sur l’anti-terrorisme de l’Université de Duke.
 
 
 
 
 

Je suis fière et honorée d’être parmi vous aujourd’hui, en tant que Libanaise s’exprimant en faveur d’Israël, l’unique démocratie du Moyen-Orient. En tant que personne élevée dans un pays arabe, je souhaite faire un tour d’horizon depuis le cœur du monde arabe.

 

J’ai été élevée au Liban, où l'on m’a enseigné que les Juifs étaient diaboliques, qu’Israël était le démon, et que le seul instant où on aurait la paix au Moyen-Orient serait lorsqu’on aurait tué et jeté tous les Juifs à la mer.

 

Quand les Musulmans et les Palestiniens ont déclaré le Jihad aux Chrétiens en 1975, ils ont commencé par massacrer les Chrétiens, ville après ville. J’ai fini par vivre dans un abri souterrain de 10 à 17 ans, sans électricité, mangeant de l’herbe pour survivre et rampant sous les tirs des snipers, bondissant pour aller chercher de l’eau.

 

C’est Israël qui est venu aider les Chrétiens au Liban. Ma mère a été blessée par un obus musulman et fut transportée dans un hôpital israélien pour y être soignée. Quand nous avons pénétré dans la salle des urgences, je fus frappée par ce que je vis. Il y avait une centaine de blessés, Musulmans, Palestiniens, Chrétiens, Libanais, et des soldats israéliens couchés par terre. Les médecins soignaient chacun selon sa blessure. Ils ont soigné ma mère avant les soldats israéliens couchés près d’elle. Ils ne voyaient pas la religion, l’appartenance politique, ils voyaient des gens dans le besoin et ils les aidaient.

 

Pour la première fois de ma vie j’ai fait l’expérience de qualités humaines que je savais étrangère à ma culture face à l’ennemi. J’ai fait l’expérience de la valeur des Israéliens, qui étaient capables d’aimer leur ennemi dans les moments critiques. J’ai passé 22 jours dans cet hôpital. Ces jours ont changé ma vie et la façon dont je crois à l’information, écoute la radio et la télévision.

 

J’ai pris conscience que le gouvernement m’avait vendu un mensonge fabriqué sur les Juifs et Israël qui était si loin de la réalité. Je savais par expérience que si j’avais été une juive dans un hôpital arabe, j’aurais été lynchée et jetée à terre, les cris de joie de « Allah Akbar », « Dieu est grand », résonnant à travers l’hôpital et les rues avoisinantes.

 

Je suis devenue amie avec les familles des soldats israéliens blessés : d’une femme en particulier, Rina, dont l’enfant unique avait été blessé aux yeux. Un jour, alors que je rendais visite à ce dernier, un groupe de l’armée israélienne est venu jouer des chansons nationales pour remonter le moral des soldats blessés.

 

Comme ils entouraient son lit, jouant une chanson sur Jérusalem, Rina et moi commençâmes à pleurer. Je ne me sentis pas à ma place et commençais à quitter la pièce mais sa mère me prit la main et me ramena sans même me regarder. Elle me serra en pleurs et me dit : « ce n’est pas ta faute ». On est juste restées là pleurant, se tenant les mains.

 

Quelle différence entre elle, une mère encore capable de m’aimer, moi l’ennemie, devant son enfant unique invalide, et une mère musulmane qui envoie son fils se faire exploser en mille morceaux juste pour tuer quelques Juifs ou Chrétiens.

 

La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs et de personnalité. C’est la barbarie contre la civilisation, la démocratie contre la dictature, Dieu contre le diable.

 

Autrefois, existait un endroit spécial dans les profondeurs de l’enfer pour quiconque tuerait intentionnellement un enfant. Maintenant le crime prémédité d’un enfant israélien est légitimé en tant que “combat armé” palestinien.

 

Toutefois, lorsqu’un tel comportement est légitime contre Israël, il l’est aussi partout dans le monde, contraint par rien d’autre qu’une croyance subjective d’un peuple qui s’entourera de dynamite et de clous dans le but de tuer des enfants au nom de Dieu.

 

Parce qu’on a encouragé les Palestiniens à croire que le meurtre de civils israéliens innocents est une tactique légitime pour faire avancer leur cause, le monde entier souffre actuellement de la peste qu’est le terrorisme, de Nairobi à New York, de Moscou à Madrid, de Bali à Beslan.

 

On condamne les attentats suicide qui seraient dus au désespoir de l’occupation.

 

Laissez-moi vous dire la vérité. Le plus important attentat à la bombe perpétré par les Arabes contre l’Etat juif s’est produit 10 semaines avant l’indépendance d’Israël.

 

Un dimanche matin, le 22 février 1948, en prévision de l’indépendance d’Israël, un triple bombe explosa dans la rue de Ben Yehuda, qui était alors le quartier juif de Jérusalem. 54 personnes furent tuées et des centaines blessées. Ceci démontre évidemment que le terrorisme arabe n’est pas dû au « désespoir » de « l’occupation » mais à la seule idée de l’existence d’un Etat juif.

 

Au cours du siècle écoulé, tant de fois des citoyens ont côtoyé ces faits et n’ont pas réagi, autorisant le diable à l’emporter.

 

Comme les États-Unis ont fait face et combattu le communisme, maintenant il est temps de combattre la terreur de la bigoterie religieuse et l’intolérance. Le temps est venu de soutenir et de défendre l’Etat d’Israël qui représente la ligne de front de la guerre contre le terrorisme.

 

 

 

Brigitte Gabriel, trad. Dominique Ellert © Primo-Europe

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 09:57

Sur la question des travaux de réparation à Jérusalem le 16 mars 2007

Rédaction d'Objectif-info:
L'agence gouvernementale française  est connue pour sa diffusion de fausses nouvelles et d'informations tronquées. Ces déformations de l'information visent toutes à accuser Israël et à dédouaner le terrorisme palestinien et l'obscurantisme islamiste. Voici que sans vergogne, elles vient d'inverser le sens d'un communiqué de l'Unesco qui démonte implacablement les accusations faite à Israël à propos des travaux effectués à proximité des lieux saints de Jérusalem. Dans sa version, c'est Israël qui est désignée par l'UNESCO comme un fauteur de troubles, là où l'UNESCO constate la vanité des accusations arabes. Ce genre "d'information" a pour seul effet de mettre le feu aux poudres et d'alimenter le conflit. A qui obéit l'AFP ?

AFP Israël devrait cesser "immédiatement" les fouilles près d'al-Aqsa: Unesco

PARIS, 14 mars 2007 (AFP) - Israël devrait "cesser immédiatement" ses fouilles archéologiques contestées près de l'esplanade des mosquées à Jérusalem-est, et entamer des discussions avec "toutes les parties concernées", recommandent des experts de l'Unesco dans un rapport obtenu mercredi par l'AFP.

"Le gouvernement israélien devrait être invité à mettre immédiatement un terme aux fouilles archéologiques, étant donné que les fouilles entreprises ont été jugées suffisantes pour permettre d'évaluer l'état des structures de la rampe d'accès", écrivent les membres d'une mission technique de l'Unesco dépêchée à Jérusalem du 27 février au 2 mars.

Dans un communiqué, le directeur général de l'Unesco, Koïchiro Matsuura, a précisé avoir reçu le rapport et "soutenir" ses recommandations, qui seront officiellement présentées le 19 mars lors d'une réunion avec les représentants des pays membres.

Israël a entamé, début février, des travaux de réfection de la rampe d'accès à la porte des Maghrébins, une des entrées de l'esplanade des mosquées, accompagnés de fouilles archéologiques visant, officiellement, à obtenir des informations sur la stabilité de la structure nécessaires pour exécuter les travaux de consolidation.

Ces travaux ont été dénoncés dans le monde arabo-musulman comme une atteinte au troisième lieu saint de l'Islam.


UNESCO

Unesco : les travaux menés par Israël ne menacent pas la stabilité de l'esplanade du temple
New York, 14 Mars 2007

Les travaux menés par Israël à Jérusalem ne menacent pas la stabilité de l'esplanade du Temple et ne s'étendent pas sous les Mosquées, conclut l'UNESCO dans un rapport publié aujourd'hui, qui demande à Israël de les poursuivre en concertation avec les autorités arabes, le gouvernement jordanien et des experts internationaux.

La mission technique de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) avait été constituée pour enquêter sur des travaux d'excavation lancés début février 2007 sous la responsabilité de l'Autorité des antiquités israéliennes, qui avait soulevé la préoccupation au niveau international, notamment dans les opinions publiques arabes.

Alors qu'Israël indiquait souhaiter explorer le terrain adjacent au mont du Temple, sur lequel sont construites les mosquées d'El-Aqsa et d'Omar, afin de reconstruire une passerelle qui s'était effondrée, les autorités musulmanes de la vieille ville de Jérusalem affirmaient que ces travaux remettaient en cause la stabilité de l'esplanade des Mosquées.

« Les travaux observés concernent des zones extérieures au Mur des lamentations [qui constitue le pan de mur occidental en contrebas de l'esplanade du Temple] et sont limitées à la surface de la passerelle et à son côté nord, là où le mur de soutien de l'accès s'était effondré en 2004 », affirme le rapport de l'UNESCO.

« La mission a noté qu'aucune excavation n'est menée à l'intérieur du mont du Temple (Haram es-Sharif) et que la nature des travaux ne peut être considérée, à ce stade, comme constituant une menace pour la stabilité du Mur des lamentations et pour la Mosquée El-Aqsa ».

La mission de l'UNESCO précise que « les travaux s'arrêtent à près de 10 mètres du Mur des lamentations et qu'ils sont menés à l'aide d'équipements légers, de pelles et de pioches, outre qu'ils sont supervisés et documentés selon les normes professionnelles ».

L'UNESCO note aussi que les travaux sont visibles sur Internet grâce à trois caméras.

En conclusion, la mission suggère qu'il soit demandé à Israël de « cesser immédiatement les travaux d'excavation » dans la mesure où ceux entrepris permettent déjà d'évaluer la structure de la passerelle.

Elle demande aussi au gouvernement israélien de « définir clairement le design de la passerelle » sans changer ses caractéristiques, et de « lancer immédiatement un processus de consultation avec toutes les parties concernées, notamment les autorités du Waqf [l'office des biens religieux musulmans] et de la Jordanie ».

Elle propose en dernier lieu que les travaux soient supervisés par une équipe internationale d'experts coordonnée par l'UNESCO.

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 09:56

Le 11 mars, un Palestinien a été tué dans la bande de Gaza dans des heurts inter-palestiniens. Sept autres Palestiniens ont été blessés lors d'échanges de tirs entre membres du Hamas et du Fatah à Beit Hanoun.

 

Les forces de sécurité du Hamas et du Fatah ont dressé des points de contrôle aux abords de Beit Hanoun, une localité agricole au nord de la ville de Gaza. Le Fatah a accusé le Hamas d'avoir violé l'accord de la Mecque signé le mois dernier, qui aurait du mettre fin aux affrontements interpalestiniens meurtriers entre les deux mouvements. "Certains membres du Hamas ont tiré sur des voitures et se sont battus à Beit Hanoun", a déclaré le porte-parole du Fatah, Tawfiq Abu Khussa. "Le Hamas a violé l'accord de la Mecque", a-t-il ajouté.

 

Le 16 mars, des individus armés ont abattu Husseïn Asserhi, un officier du renseignement fidèle au président palestinien Mahmoud Abbas, à Gaza. Tout cela se passait au lendemain de l’accord intervenu entre le Fatah d`Abbas et le Hamas sur la composition d`un gouvernement d`union nationale.

 

Quelle belle union nationale !

Les précédents accords avaient explosé pour moins que cela. Les violences entre clans rivaux se sont succédé depuis des mois, causant plus de morts dans les Territoires que 30 années de présence israélienne à Gaza.

 

Mais, fin politique et manipulateur hors pair, Mahmoud Abbas a bien précisé que "Les organisations qui participent au nouveau gouvernement ne seront pas engagées par les positions du gouvernement… Seuls les ministres le seront."

 

Ce qui dédouane, dans un proche futur, les mouvements terroristes de toute responsabilité au cas où un attentat majeur interviendrait en Israël. En effet, dans son discours d'investiture, le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a réaffirmé le droit de son gouvernement à la "résistance sous toutes ses formes" contre Israël.

 

Ce que les agences de presse et les services diplomatiques ont caché avec succès, c'est que le texte de l'accord de la Mecque, signé sous les auspices de l'Arabie saoudite le 8 février 2007, porte principalement sur les relations inter-palestiniennes, bien peu sur les grands projets de dialogue avec les Israéliens.

 

Cet accord n’aborde pas non plus les moyens de remettre l’économie sur les rails et la lutte contre les mafias et la corruption qui gangrènent les Territoires depuis des années.

 

Pourquoi d’ailleurs aborder ces points quand il est tellement facile d’accuser "l’ennemi sioniste" de tous les maux ?

 

Avec raison, Israël a accusé le nouveau gouvernement palestinien d'unité nationale d'apporter son soutien au "terrorisme" et estimé qu'il devait par conséquent être isolé.

 

"La ligne politique que nous avons entendue ce matin inclut spécifiquement que la résistance constitue le moyen de parvenir à un Etat palestinien. Or la résistance, c'est le terrorisme. Nul ne devrait se méprendre à ce sujet", a déclaré Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert.

 

"Nous ne travaillerons pas avec ce gouvernement. Ce gouvernement ne reconnaît pas notre existence, il ne reconnaît pas les traités et, plus important, il ne renonce nullement au terrorisme", a-t-elle ajouté.

 

Les députés du Conseil législatif palestinien s'apprêtent à voter dans la journée la confiance à ce gouvernement d'unité nationale.

Si des heurts se produisent, notre très provisoire Ministre des Affaires Etrangères Douste, pourra, la conscience tranquille, déclarer qu’il s’agit là d’une conséquence de l’endurcissement israélien.

 

Déjà qu’en tournée au Moyen-Orient, il a insisté sur la continuité de la politique française si Nicolas Sarkozy était élu à la présidence de la République, revendiquant l’héritage chiraquien du candidat : « Il est attaché à la politique arabe de la France et, pour lui, ce sont d’abord des valeurs », a déclaré Philippe Douste-Blazy.

Des valeurs ? Quelles valeurs ?

 

Les dirigeants arabes n’ont, à ce niveau, aucune inquiétude. Ont-ils tort ?

Les prochaines semaines le diront, surtout si la France tente d’entraîner l’Europe dans une reconnaissance de ce nouveau gouvernement d’union.

 

Elle aura fait la preuve qu’elle ne comprend décidément rien à ce qui se passe au Proche-Orient, et ce, depuis longtemps.

 

L’Europe a besoin d’évoluer dans la compréhension de ce conflit. On sent bien, à travers l’offensive diplomatique de Javier Solana et le changement de ton au sein de l’UE, qu’il existe une soumission au fait accompli : le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël mais l’on fait comme si les derniers accords inter-palestiniens constituaient une reconnaissance implicite de l’Etat hébreu.

 

On semble prêt, du côté européen, à rouvrir largement le robinet financier sur la base de ces accords alors que ceux-ci sont la promesse de la reprise du terrorisme et de la lutte pour l’éradication d’Israël.

 

Et par voie de conséquence, le report aux calendes grecques de la création d’un État palestinien.

Décidément, la résistance et la pratique du terrorisme n'ont jamais été des projets de gouvernement. Du moins pour ceux qui ont de la conduite politique d'un pays une conception pragmatique.

© Primo, le 17 mars 2007

Lire aussi « formation d’un gouvernement suicide en Palestine », de Sami El Soudi, Metula News Agency

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 09:56

The Washington Times par Paul Belien, article paru le 14 mars 2007

Titre original : Islamicization of Antwerp
Traduction: Objectif-info

La bataille décisive contre les extrémistes islamiques ne se joue pas en Irak, mais en Europe. Ce n’est pas à Bagdad mais dans des villes comme Anvers en Belgique, que l’avenir de l’Occident se décidera.

J'ai récemment rencontré Marij Uijt den Bogaard, une femme 49 ans qui mérite l'appui de l'Amérique, au moins autant que le Président irakien Jalal Talabani et le premier ministre Nouri al-Maliki.

Mme Uijt den Bogaard était fonctionnaire à Anvers dans les années 90 ; elle a travaillé de nombreuses années dans les banlieues d'Anvers peuplées d’immigrés. Là, elle a observé comment les islamistes radicaux s’y prenaient pour prendre le contrôle de la zone. "Ils mettent en œuvre un plan bien défini" raconte-t-elle.

Mme Uijt den Bogaard avait l’habitude d’aider les immigrés dans leurs démarches pour obtenir des documents administratifs. C’est pour cela qu’un petit nombre d'eux lui a accordé leur confiance.

Il y a environ trois ans, de jeunes hommes habillés en noir s’introduisirent dans les banlieues. Ils avaient été formés en Arabie Saoudite et en Jordanie et étaient des adeptes du salafisme, une variété radicale de l'Islam. Ils mirent en place des organisations de jeunesse, et prirent graduellement le contrôle des mosquées locales. Pour Mme Uijt den Bogaard, "les salafistes savent débattre et ils connaissent le Coran par cœur, à la différence des personnes d’âge mur qui géraient ces mosquées…De plus, ils ont de l’argent … l'un d'entre eux m'a dit qu'ils avaient des fonds saoudiens". Parce qu’ils maîtrisent l’art de la parole, les radicaux deviennent rapidement les porte-parole officiels de la communauté musulmane, et les interlocuteurs des autorités de ville. Mme Uijt den Bogaard fut le témoin de la façon dont ces dernières cédèrent aux exigences des salafistes, comme les plages horaires réservées aux femmes musulmanes dans les piscines municipales.

Des immigrés inquiets de cette dérive racontèrent à Mme Uijt den Bogaard ce qui était en train de se passer. Sur la base de leurs témoignages et de ses propres observations, elle rédigea des notes (confidentielles) à l’attention des autorités de ville sur la montée du radicalisme. C’est ce qui la mit en conflit, aussi bien avec les islamistes qu’avec ses employeurs municipaux.

La ville l'avertit que ses notes n’étaient pas acceptables, qu'elles ressemblaient aux pamphlets de "Vlaams Belang" (le Vlaams Belang est le parti anti-immigrés d'Anvers) et qu'elle devrait "changer d’attitude." Les islamistes sentirent qu'elle avait été désapprouvée. Ils ont pu également recevoir des informations parce des musulmans travaillent dans l'administration de la ville. Un jour, alors qu’elle était accompagnée de son supérieur, elle fut attaquée par un jeune musulman. Son supérieur refusa de s'en mêler. Quand par la suite elle l'interrogea sur son attitude, il dit qu’elle était responsable de l’animosité qui se manifestait à son endroit.

À la fin elle fut licenciée. Elle est sans emploi à l'heure actuelle et elle est écartée chaque fois qu'elle fait acte de candidature pour un autre emploi de fonctionnaire. La semaine dernière, elle a appris que les autorités de la ville ont confié le poste de l’intégration, qui supervise les 25 mosquées d'Anvers, à l’un des radicaux salafistes. En attendant, ces derniers l'ont menacée des représailles si elle continuait à s’exprimer publiquement.

Après sa révocation, Mme Uijt den Bogaard est allée voir Monica Deconinck, une responsable politique socialiste du service social de la ville d’Anvers, pour lui parler de la situation difficile des femmes musulmanes. Mme. Deconinck lui dit : "vous avez pris votre travail trop au sérieux et voulu le faire trop bien", ajoutant qu'elle ne pouvait pas l’aider, bien qu'elle ait de la sympathie pour elle. Mme Uijt den Bogaard est aussi allée voir les responsables politiques démocrates-chrétiens et libéraux. Ils ont également refusé de l'aider parce qu'ils gèrent la ville dans une coalition avec les socialistes. Le seul parti d'opposition dans la ville est le Vlaams Belang.

Selon Mme Uijt den Bogaard, si les socialistes, qui dirigent la ville permettent aux islamistes de faire ce qu'ils veulent c’est parce qu'ils veulent obtenir les voix musulmanes, qui sont de plus en plus sous la coupe des salafistes, lesquels sont en train de prendre le contrôle des mosquées.

Dans une lettre aux autorités de la ville elle a écrit :

"Vous employez des personnels pour accroître la cohésion sociale dans les banlieues de la ville. Mais si vous ne voulez pas savoir ce qui est préjudiciable à la cohésion sociale, il n’est pas nécessaire d’y envoyer ces personnels !... Les employés qui sont confrontés à ce problème [ de radicalisme musulman ] et qui en prennent la mesure sont silencieusement écartés, et perdent à la fois leur revenu et leur réputation. C'est une censure sur le mode des dictatures politiques. Comme ancien personnel de vos services, je suis choquée de me trouver moi-même dans cette situation et de découvrir après des années de service que vous n’avez pas de ligne de conduite, que ce soit au plan politique ou à l’égard de votre personnel."

Malheureusement, ce qui se produit à Anvers n'est pas un cas unique. Les salafistes utilisent la même stratégie dans d'autres villes européennes. Ils se sont vantés de leur victoire sur Mme Uijt den Bogaard dans leur réseau international et dans les pays voisins. Alors que les Américains combattent pour sécuriser l'Irak, l’Europe occidentale devient un foyer du salafisme.

 

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 08:40

Yitshak Adda, Président du Forum Leatid Israël
 (Le ptit hebdo du 3 Mars 2007)

Oslo nous avait apporté la terreur. La destruction du Goush Katif et des Yishouvim du Nord de la Samarie nous a apporté la guerre.

 

Dans un cas, l’Etat d’Israël cédant des parties de la terre d’Israël inhabitées par des Juifs. Dans l’autre, il expulsait lui-même des Juifs de leurs maisons et les déportait aux quatre coins du pays, avant de raser leurs habitations et de livrer leurs terres aux organisations terroristes palestiniennes.

Dans le premier cas, Israël donnait à ses ennemis les moyens de renforcer leurs infrastructures terroristes sur des parties de la terre d’Israël concédées au nom de la paix. Dans l’autre, c’est au nom de l’impossibilité même de la paix qu’Israël détruisait de façon unilatérale ses propres Yishouvim..

L’onde de choc provoquée par cette politique se fait sentir jusqu’à aujourd’hui, et il est probable que ses effets sont loin d’être épuisés. Du Goush Katif à la guerre du Liban et aux préparatifs de guerre avec la Syrie, pour ne pas parler de l’Iran, la chaine causale est sans détour. Vider de son plein gré des parties de la terre d’Israël de toute présence juive n’a pas la même portée symbolique, en effet, que de renoncer à des « territoires » au nom de la paix.

En détruisant les Yishouvim de la bande de Gaza, le Gouvernement d’Israël ne reconnaissait pas seulement la victoire militaire du Hamas, prélude à sa victoire politique aux élections palestiniennes, il signifiait au monde musulman dans son ensemble qu’il tient la présence juive sur cette terre comme illégitime. Or pour le monde musulman, la nature des « territoires conquis » par Israël en 1967 n’est pas fondamentalement différente de celle des « territoires conquis » en 1948. Haïfa, Nahariyya et Safed ne sont pas moins des « implantations » que Névé Dekalim ou Atzmona.

Certes le Coran parle bien de la terre d’Israël donnée par Allah aux enfants d’Israël, mais comment convaincre un musulman que les « enfants d’Israël » dont parle le coran aient quelque chose à voir avec les Israéliens d’aujourd’hui, quand ceux-ci sont les premiers à nier leur identité juive et leur droit sur la terre d’Israël ?

Dès lors, c’est la légitimité même d’Israël en tant qu’Etat qui est en jeu. Le problème n’est plus 1967 c’est 1948 !

Et cette crise de légitimité avant d’être sécuritaire est intérieure. C’est parce que l’idée qu’il n’est plus légitime de se battre pour la terre d’Israël, qui a été entretenue par les élites du pays depuis 15 ans que l’armée s’est révélée l’été dernier impréparée au combat, que ses dirigeants se sont avérés incapables de la diriger, que la guerre du Liban s’est transformée en fiasco.

La crise morale est le point d’aboutissement de la crise d’identité que traverse le pays. Elle dévoile l’impossibilité pour Israël d’assurer sa sécurité long terme autrement que dans l’assomption de son identité juive. Elle nous oblige à reconnaitre qu’il n’est d’autre fondement à notre présence sur cette terre que la reconnaissance et la redécouverte de notre identité hébraïque.

Faute de reconnaître cette vérité, les élites du pays ont sapé les fondements institutionnels de l’Etat. L’armée de défense d’Israël a pu prendre lors de l’été 2005 la figure d’un outil de répression intérieure. La corruption a gangrené la police, et l’appareil judiciaire s’est transformé en outil de déconnection du pays de son identité juive.

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